Quand nous disons aujourd’hui : « Je vais me confesser », le geste que nous accomplissons n’a qu’un rapport lointain avec ce que l’Église a accueilli de l’Esprit et institué au second siècle.

Les premiers siècles
 

La réconciliation des pénitents, telle qu’elle fut instituée et vécue n’était pas destinée à régler des problèmes personnels de culpabilité. Il s’agissait de l’Église, de son unité et de l’authenticité de son témoignage. La rémission des péchés était le fruit du baptême qui avait arraché le fidèle à un monde mauvais pour en faire le membre d’un peuple saint racheté par la mort du Christ et vivant désormais de sa vie. Cette grâce baptismale accompagnait le nouveau converti