Cet article reprend une intervention donnée lors de la présentation au Centre Sèvres, en novembre 2007, de la nouvelle édition, par Pierre-Antoine Fabre, du Journal des motions intérieures de saint I gnace (Lessius, 2007).
Le Journal, texte riche et complexe, mérite à lui seul d’être distingué au sein de l’oeuvre écrite d’Ignace de Loyola – et de son oeuvre tout court comme fondateur de la Compagnie de Jésus. Cette édition apporte beaucoup, tant du point de vue de l’établissement du texte que dans le travail de lecture que Pierre-Antoine Fabre accomplit et donne à accomplir à son lecteur. Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris), celui-ci étudie et enseigne depuis plus de vingt ans les écrits fondateurs de la Compagnie. Il a collaboré avec Maurice Giuliani à l’édition des Écrits d’Ignace (Desclée de Brouwer, coll. « Christus », 1991). Accomplissant son travail d’érudition critique, sa lecture conduit, selon ses termes mêmes, à des propositions, et non à une prise de position qui serait arrachée ou opposée aux interprétations données traditionnellement par des jésuites.
Le Journal, texte riche et complexe, mérite à lui seul d’être distingué au sein de l’oeuvre écrite d’Ignace de Loyola – et de son oeuvre tout court comme fondateur de la Compagnie de Jésus. Cette édition apporte beaucoup, tant du point de vue de l’établissement du texte que dans le travail de lecture que Pierre-Antoine Fabre accomplit et donne à accomplir à son lecteur. Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris), celui-ci étudie et enseigne depuis plus de vingt ans les écrits fondateurs de la Compagnie. Il a collaboré avec Maurice Giuliani à l’édition des Écrits d’Ignace (Desclée de Brouwer, coll. « Christus », 1991). Accomplissant son travail d’érudition critique, sa lecture conduit, selon ses termes mêmes, à des propositions, et non à une prise de position qui serait arrachée ou opposée aux interprétations données traditionnellement par des jésuites.
Une démarche éditoriale
La meilleure description que j’aie trouvée de la démarche de l’auteur me semble être fournie, de manière programmatique, par Maurice Giuliani dans la première édition et traduction française