Trad. F. Barbier et A. Dumas. Cerf/Médiaspaul, coll. • Théologies », 1999, 417 p., 245 F.
S'agit-il simplement d'une étude de plus sur la femme ? Si bien des lecteurs ont parfois besoin de dépasser leur lassitude initiale devant ce type d'ouvrages, ils ne regretteront pas la traversée entteprise ici avec l'auteur dont l'identité est clairement endossée : femme, catholique latino-américaine
Sans s'inscrire dans la théologie féministe de l'hémisphère nord, américain et européen, l'auteur en connaît cependant les représentantes : elle les a lues, en a rencontré bon nombre et manifeste avec une impressionnante érudition et une grande capacité de synthèse, un respect profond pour toutes leurs démarches. Mais sa voix (sa voie) est autre. Partie d'une anthropologie spécifique de la femme, elle aboutit à une anthropologie de l'espace.
Pour y parvenir. Maria Teresa Porcile Santiso commence d'abord par fournir des jalons pour comprendre le thème de la femme Suit alors, sous cet angle une véritable relecture anthropologique des trois premiers chapitres de la Genèse. Pour en arriver à oser une théologie du corps de la femme. Et c'est là que nous sommes devant quelque chose de neuf et de riche : tisser des éléments qui, à toute époque dans toutes les géographies et cultures, font qu'une femme est une femme. Ces éléments, l'auteur les nomme « espace intérieur », « temps vécu », « offrande de la vie ». Une telle approche est propre à renouveler notte vision de l'identité féminine avec ses conséquences sociales et ecclésiales. L'espace comme métaphore du féminin consone avec le monde d'aujourd'hui dans sa tentative de relire le « féminin » en Dieu et dans l'Eglise, d'entendre autrement la mission ecdésiale de l'homme et de la femme. Car, mérite supplémentaire, le discours est ici inclusif : hommes et femmes sont concernés, et l'ouverture est oecuménique
Ce livre atteste que le poétique a plus de poids que la polémique. Qu'une théologie qui fait place à la métaphore au corps de la femme à l'espace comme lieu habitable ou habité, n'est pas fatalement moins exigeante et moins « sérieuse » qu'une autre.
S'agit-il simplement d'une étude de plus sur la femme ? Si bien des lecteurs ont parfois besoin de dépasser leur lassitude initiale devant ce type d'ouvrages, ils ne regretteront pas la traversée entteprise ici avec l'auteur dont l'identité est clairement endossée : femme, catholique latino-américaine
Sans s'inscrire dans la théologie féministe de l'hémisphère nord, américain et européen, l'auteur en connaît cependant les représentantes : elle les a lues, en a rencontré bon nombre et manifeste avec une impressionnante érudition et une grande capacité de synthèse, un respect profond pour toutes leurs démarches. Mais sa voix (sa voie) est autre. Partie d'une anthropologie spécifique de la femme, elle aboutit à une anthropologie de l'espace.
Pour y parvenir. Maria Teresa Porcile Santiso commence d'abord par fournir des jalons pour comprendre le thème de la femme Suit alors, sous cet angle une véritable relecture anthropologique des trois premiers chapitres de la Genèse. Pour en arriver à oser une théologie du corps de la femme. Et c'est là que nous sommes devant quelque chose de neuf et de riche : tisser des éléments qui, à toute époque dans toutes les géographies et cultures, font qu'une femme est une femme. Ces éléments, l'auteur les nomme « espace intérieur », « temps vécu », « offrande de la vie ». Une telle approche est propre à renouveler notte vision de l'identité féminine avec ses conséquences sociales et ecclésiales. L'espace comme métaphore du féminin consone avec le monde d'aujourd'hui dans sa tentative de relire le « féminin » en Dieu et dans l'Eglise, d'entendre autrement la mission ecdésiale de l'homme et de la femme. Car, mérite supplémentaire, le discours est ici inclusif : hommes et femmes sont concernés, et l'ouverture est oecuménique
Ce livre atteste que le poétique a plus de poids que la polémique. Qu'une théologie qui fait place à la métaphore au corps de la femme à l'espace comme lieu habitable ou habité, n'est pas fatalement moins exigeante et moins « sérieuse » qu'une autre.