Monique Mazzoléni, membre de la communauté des Foyers de Charité, mais aussi historienne, l’aida dans cette fondation. C’est elle qui retrace aujourd’hui avec bonheur, la vie, la pensée, et l’œuvre du Père Lochet. Ce prêtre rayonnant et profondément disponible fut aussi un théologien et un écrivain spirituel rayonnant. « Fils de l’Eglise » en 1951 et « Fils de Dieu » (1963) gardent toute leur saveur spirituelle et leur inspiration pour une vie évangélique.  Il fut aussi un auteur régulier des premières années de la revue Christus où il laisse 7 articles entre 1957 et 1966.

 

Ce qui rend stimulante et attachante aujourd’hui la personnalité du Père Lochet, c’est son style de vie tout en simplicité, écoute et prière. C’est un homme libre, unifié,  détaché tout en étant fortement présent et engagé dans les questions et mouvements de son époque. D’une liberté qui repose sur son union au Christ à tout instant : « Comme un ami qui rencontre un ami et ils parlent de tout sans contrainte, comme un homme qui rentre à son foyer et qui ne se demande pas d’abord combien cela va durer » (Christus, n° 6, p. 215). On sent l’influence de Guardini dans sa prière, tandis que son regard sur l’action des chrétiens évoque l’encouragement et la vigilance du pape François  dans « La joie de l’Evangile », notamment à  propos du risque de mondanité. A lire et à méditer.