Le chant de la création selon François d’assise, Éditions franciscaines, coll. « Chemins d’Assise », 2006, 48 p., 9 euros.
Saint François parle aux oiseaux, Mêmes éditions et collection, 2005, 48 p., 9 euros.
La grande icône de sainte claire, Mêmes éditions et collection, 2006, 48 p., 9 euros.
Dans cette nouvelle collection « Chemins d’Assise », l’attention est bien entendu portée tout d’abord sur saint François, et l’essai du franciscain Bernard Forthomme, propose une lecture étonnante, et non moins pénétrante, du Cantique des créatures, en le mettant en parallèle avec le premier chapitre de la Genèse. Comment concilier en effet l’injonction de Dieu de gouverner la terre et l’invitation de François à avoir un lien fraternel avec elle comme avec toutes les autres créatures ? Et qu’est-ce que cela implique dans les modes de gouvernement au sein de l’ordre franciscain ? En quelques pages, le frère Forthomme, par grands bonds spirituels à donner le vertige, nous fait pénétrer dans les multiples champs relationnels entre les éléments et les hommes — tous indistinctement frères. Le secret de ces relations réside dans la fraternité du Christ dont François offre dès lors un visage totalement renouvelé. Le texte de Claude-Henri Rocquet (bien connu des lecteurs de Christus) se présente, quant à lui, comme un commentaire du Sermon aux oiseaux, inséparable de la célèbre fresque de Giotto à Assise. Comme à son habitude, à la manière d’un poète, d’un priant, l’auteur applique chacun de ses sens à cette scène. Après une superbe ouverture sur la fraternité universelle de François, Rocquet concentre sa méditation sur les oiseaux qui prennent chacun vie et révèlent le paysage épuré grâce aux sublimes couleurs de Giotto. Si nous ne prêtons plus attention au fait que François parle le plus naturellement du monde aux oiseaux, selon l’auteur, c’est que, loin d’être fou ou naïf, il est simplement mû par l’Esprit. Le personnage et le tableau auxquels Anne Fougère consacre son étude apparaissent de prime abord assez austères. Le retable anonyme d’Assise est un témoignage sensible du charisme de la sainte, que l’auteur compare subtilement au récit de Thomas de Celano. Peu à peu s’y dévoile la forte figure d’une mère à l’exemple de la Mère de Dieu, à laquelle se mêlent des traits de l’épouse du Cantique marqués — singulière synthèse mystique — par les souffrances de la Passion.
Saint François parle aux oiseaux, Mêmes éditions et collection, 2005, 48 p., 9 euros.
La grande icône de sainte claire, Mêmes éditions et collection, 2006, 48 p., 9 euros.
Dans cette nouvelle collection « Chemins d’Assise », l’attention est bien entendu portée tout d’abord sur saint François, et l’essai du franciscain Bernard Forthomme, propose une lecture étonnante, et non moins pénétrante, du Cantique des créatures, en le mettant en parallèle avec le premier chapitre de la Genèse. Comment concilier en effet l’injonction de Dieu de gouverner la terre et l’invitation de François à avoir un lien fraternel avec elle comme avec toutes les autres créatures ? Et qu’est-ce que cela implique dans les modes de gouvernement au sein de l’ordre franciscain ? En quelques pages, le frère Forthomme, par grands bonds spirituels à donner le vertige, nous fait pénétrer dans les multiples champs relationnels entre les éléments et les hommes — tous indistinctement frères. Le secret de ces relations réside dans la fraternité du Christ dont François offre dès lors un visage totalement renouvelé. Le texte de Claude-Henri Rocquet (bien connu des lecteurs de Christus) se présente, quant à lui, comme un commentaire du Sermon aux oiseaux, inséparable de la célèbre fresque de Giotto à Assise. Comme à son habitude, à la manière d’un poète, d’un priant, l’auteur applique chacun de ses sens à cette scène. Après une superbe ouverture sur la fraternité universelle de François, Rocquet concentre sa méditation sur les oiseaux qui prennent chacun vie et révèlent le paysage épuré grâce aux sublimes couleurs de Giotto. Si nous ne prêtons plus attention au fait que François parle le plus naturellement du monde aux oiseaux, selon l’auteur, c’est que, loin d’être fou ou naïf, il est simplement mû par l’Esprit. Le personnage et le tableau auxquels Anne Fougère consacre son étude apparaissent de prime abord assez austères. Le retable anonyme d’Assise est un témoignage sensible du charisme de la sainte, que l’auteur compare subtilement au récit de Thomas de Celano. Peu à peu s’y dévoile la forte figure d’une mère à l’exemple de la Mère de Dieu, à laquelle se mêlent des traits de l’épouse du Cantique marqués — singulière synthèse mystique — par les souffrances de la Passion.