Préf. D. Deschamps. Fidélité, 2006, 138 p., 13,95 euros.
Cet ouvrage vient à point pour comprendre les chemins d’évolution de la pastorale hospitalière. Guibert Terlinden est animateur de l’équipe pastorale des cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles. Il est convaincu que l’aumônerie doit se positionner autrement face aux mutations profondes qui ont bouleversé le paysage culturel et social, la communauté chrétienne et l’univers de la santé : l’arrivée des « aumônières ». Selon l’auteur, il suffirait de peu de chose pour qu’un fil de vie se tisse entre partenaires de soins. Les patients offrent des « indices » du chemin qu’ils parcourent dans la nécessaire solitude de leur quête intérieure – indices qui en manifestent la qualité, la complexité ou la souffrance. Il est nécessaire que les accompagnants se forgent leurs propres critères de discernement afin d’appréhender le patient et sa famille en leur chemin spirituel et afin de « décoder » ce qui peut ou doit y être accompagné. Cette approche de la spiritualité nous semble se situer dans l’esprit des soins palliatifs, d’une hospitalité gratuite qui s’efforce d’accueillir chacun tel qu’il est, dans le respect de ses convictions. « Une anthropologie de la fragilité et de la fin de vie est à réinventer », dit le P. Terlinden. Ce livre peut rendre au lecteur un premier service : faire tomber les représentations d’une pastorale qui n’existe plus et qui, dans le cadre de la laïcité à la française, n’aurait plus droit à l’existence. En second lieu, le bénévole d’accompagnement découvrira l’importance de connaître le nouveau visage – certes fragile mais attirant sur bien des points – de l’aumônerie, de rencontrer l’équipe pastorale et d’apprendre à collaborer avec elle, pour le bien de celui pour qui elle est présente.
Cet ouvrage vient à point pour comprendre les chemins d’évolution de la pastorale hospitalière. Guibert Terlinden est animateur de l’équipe pastorale des cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles. Il est convaincu que l’aumônerie doit se positionner autrement face aux mutations profondes qui ont bouleversé le paysage culturel et social, la communauté chrétienne et l’univers de la santé : l’arrivée des « aumônières ». Selon l’auteur, il suffirait de peu de chose pour qu’un fil de vie se tisse entre partenaires de soins. Les patients offrent des « indices » du chemin qu’ils parcourent dans la nécessaire solitude de leur quête intérieure – indices qui en manifestent la qualité, la complexité ou la souffrance. Il est nécessaire que les accompagnants se forgent leurs propres critères de discernement afin d’appréhender le patient et sa famille en leur chemin spirituel et afin de « décoder » ce qui peut ou doit y être accompagné. Cette approche de la spiritualité nous semble se situer dans l’esprit des soins palliatifs, d’une hospitalité gratuite qui s’efforce d’accueillir chacun tel qu’il est, dans le respect de ses convictions. « Une anthropologie de la fragilité et de la fin de vie est à réinventer », dit le P. Terlinden. Ce livre peut rendre au lecteur un premier service : faire tomber les représentations d’une pastorale qui n’existe plus et qui, dans le cadre de la laïcité à la française, n’aurait plus droit à l’existence. En second lieu, le bénévole d’accompagnement découvrira l’importance de connaître le nouveau visage – certes fragile mais attirant sur bien des points – de l’aumônerie, de rencontrer l’équipe pastorale et d’apprendre à collaborer avec elle, pour le bien de celui pour qui elle est présente.