« Ami et frère de toutes les créatures et de toute la création, il a répandu tant de sollicitude, de compréhension fraternelle à tous, de charité au sens le plus élevé, c’est-à-dire d’amour, que l’histoire lui a donné comme en échange une même sympathie et admiration affectueuse et générale. Tous ceux qui ont parlé de lui, écrit sur lui – catholiques, protestants, non-chrétiens, incroyants – ont été touchés et souvent fascinés par son charme. 1 »
Qui parle ainsi de François d’Assise ? Un pape, un religieux, un théologien ? Non, le grand historien du Moyen Âge Jacques Le Goff, qui ne faisait pourtant pas profession de foi catholique.
À l’heure où l’on évoque le discrédit culturel du christianisme, son manque d’attrait face à d’autres traditions plus séduisantes, comme le bouddhisme, ou mieux identifiées, comme l’islam, la figure chrétienne de François résiste, étonnamment bien, aux yeux de nos contemporains. Au-delà des cercles confessionnels, des sphères d’influence de l’Église, le visage du Poverello continue d’intéresser et d’attirer. Il n’est que de scruter l’actualité éditoriale pour s’en rendre compte : après les succès déjà anciens du Frère François de Julien Green, du livre Le Très-Bas de Christian Bobin ou de Sagesse d’un pauvre d’Éloi Leclerc, ce sont, tout récemment, les livresAssise, une rencontre inattenduede François Cheng , Saint François d’Assise de Virgil Tanase, Le passe-murailles de Michel Sauquet qui rencontrent les faveurs du public. À cela, on peut ajouter une biographie d’Hermann Hesse, longtemps inédite en français, le manuscrit retrouvé d’une Vita présenté par Jacques Dalarun, un bel album consacré par Michel Feuillet à François d’Assise et à Giotto 2 . Et la liste est loin d’être exhaustive, tant s’en faut…
Comment comprendre cette fascination largement partagée, au-delà des clichés ? Que porte-t-elle de positif et sans doute aussi, en creux, de plus ambigu ? Comment retrouver la juste image de la fraternité de François ? Comment s’y retrouver aussi à travers l’extraordinaire richesse de formes de thématiques spirituelles ?
Flair des papes
La première actualité de François, c’est paradoxalement à deux papes que nous la devons. On dit notre Église peu prompte à promouvoir les figures de rebelles appelant à la rénovation et, pourtant, ce sont deux pontifes récents qui ont choisi de remettre en avant ce symbole de radicalisme évangélique. Un saint qui, de plus, entretint au cours de sa vie des relations pour le moins complexes avec l’autorité et la papauté, notamment à propos des statuts de son ordre. Comment ne pas voir qu’à leur manière, Jean Paul II et le pape François ont fait ici preuve de flair, d’intuition forte, car leurs gestes posés dans le sillage franciscain ont su incontestablement répondre aux attentes du plus grand nombre.
Flair de Jean Paul II, tout d’abord, qui convie en 1986 les responsables des grandes religions à Assise pour prier et jeûner en faveur de la paix. Au risque de choquer toute une frange des catholiques, de se voir accusé de relativisme ou de syncrétisme par ceux qui n’ont pas accepté Vatican II, il met l’accent, à cette occasion, sur le message pacifique de François, « médiateurpost-mortem » selon la belle formule de Michel Sauquet 3 . Chacun a en mémoire la figure du saint rencontrant le sultan et jetant ainsi un pont entre christianisme et islam, initiant une forme de dialogue et de respect mutuel. Au-delà du simple pèlerinage, de la mémoire collective ou de la beauté des monuments, Jean Paul II met l’accent sur la vocation propre à Assise, sur cet « esprit des lieux » apte à favoriser une rencontre universelle. Trois décennies plus tard, l’écrivain franco-chinois François Cheng évoque aussi cet esprit pour parler de sa découverte bouleversée de la cité ombrienne. Il fait appel aufeng shui, la vieille sagesse géomancienne de la Chine qui perçoit dans la terre des forces positives ou plus obscures 4 . Étonnant croisement des cultures, qui voit un homme d’Extrême-Orient plonger dans une mentalité autre, une spiritualité nouvelle à cause de cette ville où vécut François.
Mais, de flair, le pape Bergoglio en fait preuve tout autant en jouant comme avec bonheur des références franciscaines dans son ministère. On pense d’abord bien sûr au choix du prénom de François dès son accession au pontificat. Ensuite, après une encyclique commune avec Benoît XVI consacrée à la Lumière de la foi, à son premier texte personnel, l’exhortation apostolique L’Évangile de la joie. Dans un monde marqué par la crise, la déprime ou l’individualisme, ce texte insiste, au-delà de la simple affectivité, sur un thème très franciscain. Joie de la vie fraternelle, « joie parfaite » qui vient de Dieu à travers les obstacles, mais aussi nouveauté apportée par le saint d’Assise : avant lui, remarque encore Jacques Le Goff 5 , le moine est associé aux larmes, à une tristesse compassée. Enfin, il y a bien sûr cette encycliqueLaudato Si’ de 2015 sur l’écologie et le respect de la création, qui s’ouvre par un hommage appuyé au Poverello 6 . Coup médiatique d’un leader mondial ? Capacité à récupérer une figure de contestation ? Souci de se placer dans le sillage d’une grande tradition ? Il n’empêche que le Saint-Père sait rejoindre l’air du temps.
Quand le monde et les temps changent
La deuxième actualité de François d’Assise, celle qui nous le rend sans doute plus proche encore, est qu’il s’inscrit profondément dans une époque de grands bouleversements culturels, sociaux et économiques. Car le monde bouge, à l’époque, dans ce passage du XIIe au XIII e siècle qui annonce d’autres chocs à venir, ceux des Temps modernes et de la Réforme. Voici l’explosion des villes qui revendiquent leur autonomie, le développement du commerce et, pour citer à nouveau Le Goff, « la lutte des classes, la montée des laïcs, les progrès de l’économie monétaire » 7 . Dans son François d’Assise, le retour à l’Évangile, Éloi Leclerc a montré combien François participe de ces changements, lui qui prend part à de violents combats interurbains et côtoie de près la richesse, comme fils de drapier 8 . À plus d’un titre, ces mutations déstabilisent les hommes de l’époque, les laissant comme nous désemparés, sans repères face à des transformations qu’ils ne comprennent pas.
Peut-on rapprocher, sans anachronisme, cette époque de la nôtre ? Est-ce parce que nous avons la chance de vivre plus âgés ? Nous avons conscience de participer aujourd’hui à des transformations totalement inimaginables voilà seulement quelques années, et perceptibles désormais à l’échelle d’une vie humaine. Ce téléphone portable qui nous relie au monde entier, cette nature qui se transforme sous nos yeux, cette économie qui, du jour au lendemain, s’effondre, cette religion qui ne ressemble plus à ce que nous avons connu il y a peu… Difficile de ne pas frémir devant ces mutations si rapides.
« Le monde et les temps changent », chantait Bob Dylan à la fin des années soixante, mais, au cœur de tous ces défis nouveaux, plus brutaux peut-être que ceux des « Trente Glorieuses », François d’Assise offre un exemple précieux. Comme l’explique Michel Sauquet, il invite à devenir des « passe-murailles » pour mieux appréhender l’interculturel, vivre ensemble en dépit des différences, dans un monde aux communications et aux échanges démultipliés. Apprendre à connaître l’autre, à scruter ses vraies attentes, comme François le fit avec le sultan bien sûr, mais aussi avec nos ennemis plus directs. C’est en ce sens qu’il convient de relire l’épisode du loup de Gubbio, probablement un brigand ou une bande qui terrorisait les populations de la région à l’époque, et que le saint avait su apprivoiser et comprendre pour mieux ramener le calme 9 .
Alors, peut-être vivons-nous à notre manière un « moment franciscain », un « seuil de la modernité », pour reprendre l’expression de Bernard Forthomme évoquant la postérité intellectuelle du saint 10 ? À partir de penseurs comme Jean Duns Scot ou Guillaume d'Occam, celle-ci ne met-elle pas en valeur davantage la volonté libre, le sens du contingent plus que celui d’une réalité déterminée à l’avance ? Ce seuil de modernité, ce moment de rupture dans la vision du monde, Michel Feuillet le perçoit de son côté en analysant la peinture de Giotto 11 . À la représentation iconique et hiératique du sacré qui prévalait jusqu’alors, issue de l’art de l’Orient chrétien et de Byzance, le peintre va substituer un art de la perspective et du concret. Expression d’un retour au réel, au contingent là encore : voici les villes, les personnages, les expressions des visages rendus à notre regard. Giotto travaille à une époque où l’ordre franciscain doit surmonter ses conflits entre conventuels et spirituels et fait aussi d’Assise le lieu de mise en scène du parcours de François. C’est la première fois que l’on représente la vie d’un saint en une série d’images. La bande dessinée, déjà…
Inspirateur de culture et de beauté
Après cette évocation de Giotto, comment ne pas signaler une troisième actualité de François d’Assise, cette capacité quasi infinie à être source d’inspiration artistique ? À l’heure où une certaine forme d’expression esthétique du christianisme s’épuise, où ce dernier peine à être présent dans la culture contemporaine, le saint continue de séduire les artistes. Il y eut bien sûr musiciens et chanteurs, d’Olivier Messiaen à Angelo Branduardi, ou Rossellini au cinéma. On ne compte plus les écrivains qui se sont emparés de lui, de Delteil à Kazantzákis, de Copeau à Chesterton, avant un Green ou un Bobin, ces dernières années.
Simple attrait pour la beauté, pour la capacité du Poverello à faire de sa vie une belle histoire ? C’est sans doute l’un des aspects qui a touché le plus l’écrivain suisse Hermann Hesse, dont on publie en français une vie de François écrite en 1904, jusque-là inédite dans notre langue. On connaît cet auteur pour ses grands romans d’initiation commePeter Camenzind, ou Siddhartha qui revient sur le parcours du Bouddha, mais son attrait pour l’homme d’Assise reste à découvrir. Fasciné par l’Italie comme nombre de ses contemporains au début du XXe siècle, il lui consacre une courte biographie qui s’apparente au conte. Irrésistiblement, l’ouvrage évoque cette Vie retrouvée que Jacques Dalarun a récemment publiée.
À la suite d’autres auteurs, Hesse insiste sur la fécondité du message de François dans le domaine de la culture, qui joue comme un ferment, un stimulant 12 . La langue italienne, l’œuvre de Dante continuent d’en porter la trace. Mais, à ses yeux, il y a comme un « mystère François » : comment expliquer que cette figure qui n’a rien écrit, ou si peu, ait eu une telle influence sur la vie intellectuelle et l’art de son temps ? Ce paradoxe continue de l’interroger, lui qui par ailleurs s’attarde sur la dimension entraînante du personnage, si prompt à susciter des disciples. Nous sommes ici très proches du thème de l’initiation exploité dans Siddhartha et qui renvoie également aux spiritualités orientales.
Plus près de nous, la biographie alerte de l’écrivain franco-roumain Virgil Tanase met en valeur la puissance de la parole de François, ce verbe porté par ses frères, cette rumeur qui va soulever les foules : « Ce n’est qu’un début mais, petit à petit, de bouche à oreille et de proche en proche, le bruit court et s’amplifie : les quidams réunis autour du fils de ce marchand d’Assise, ce Francesco que l’on avait longtemps tenu pour un simple d’esprit, parlent bien et parlent vrai. Ils parlent de Dieu et de Jésus autrement qu’à l’Église, ne fût-ce que par leur façon de se placer non pas au-dessus des autres pour les sermonner du haut de l’ambon, mais au plus bas de la gent humaine, humbles et pleins d’amour pour ceux dont ils se gardent bien de juger les péchés et de menacer avec les flammes de l’enfer. 13 » Comment mieux dire ? L’écrivain se fait ici bel historien de la spiritualité.
Stigmates et religion populaire
Saint François ne parlerait-il qu’aux élites, serait-il voué à n’être que le saint patron des artistes et des bobos en mal d’écologie ? C’est oublier une quatrième actualité du saint, moins attirante sans doute, moins facile d’accès aussi pour nos contemporains prompts à vanter l’épanouissement du corps et la jouissance. J’entends ici la figure souffrante de François. Toute sa vie, rappelle Jacques Le Goff, François fut porté par un corps malade, et ce, dès sa jeunesse. « Il avait fait de son corps une parole », écrivait déjà de lui Thomas de Celano, compagnon et premier biographe de François, mais cette parole passe par une proximité avec les douleurs du Christ. Elle invite à contempler le Christ de San Damiano et ce jusqu’à l’expérience des stigmates, par identification à la figure du Crucifié.
On serait tenté de voir là une attitude de dolorisme, une forme de mépris du corps difficilement compatible avec l’insistance sur la joie déjà évoquée. Comment comprendre, en effet, cette position face à la souffrance ? À sa manière pourtant, face à nos tentations contemporaines qui, sous la forme entre autres du transhumanisme, voudraient faire de nous des êtres immortels et désincarnés, François d’Assise rappelle, à bon escient, que nous sommes faits de chair et de sang. Il inscrit le corps au cœur de notre condition humaine. S’il faut parler de popularité à son égard, ce n’est pas seulement à cause du respect dû à la nature et à sa joie communicative, mais aussi justement par sa capacité à mettre en avant, en même temps, la Crèche et la Croix, le corps naissant et le corps souffrant. Une Incarnation qui va jusqu’à l’expérience ultime.
On s’explique mieux alors pourquoi François a pu susciter des formes de dévotion plus larges et accessibles, parfois aux limites du surnaturel. Est-ce un hasard si saint Antoine de Padoue ou Padre Pio, autre stigmatisé, sont aussi des figures de la religion populaire, des visages de compassion ? Sans doute la tradition franciscaine a-t-elle trouvé là les mots pour parler à la cohorte de nos corps souffrants, malades ou affaiblis, au-delà de nos prétentions intellectuelles…
Une nature blessée
« Loué sois-tu frère Soleil ! » La prière adressée par François d’Assise, l’un des premiers textes de la littérature toscane, est encore sur toutes les lèvres, récitée ou chantée, et pourtant le saint pourrait-il l’écrire encore aujourd’hui avec le même regard émerveillé ? Comment louer les grâces de frère Soleil à l’heure où le réchauffement climatique rend plus précaire le devenir de notre planète ? Comment bénir le Créateur pour sœur Eau, précieuse et chaste, à l’heure où nos rivières sont polluées ? Comment se réjouir des vertus de frère Vent lorsque le ciel de nos villes charrie fumées ou gaz toxiques ? Terrible décalage, qui fait à nouveau de François d’Assise un doux rêveur utopiste, totalement anachronique par rapport à notre époque.
On n’insistera pas outre mesure sur cette cinquième actualité franciscaine, ce souci de la nature si bien repris par le pape François dansLaudato Si’, qui invite tout à la fois le monde entier et les catholiques à être plus conscients des atteintes portées à la planète . Reflet de la Création, livre ouvert qui permet de contempler la gloire de Dieu, écrit le pape, la nature devrait être le cadre idéal de vie pour l’homme et la femme si ses richesses n’étaient pas pillées et soumises à la violence d’une exploitation sans scrupule. Avec vigueur, et c’est sans doute la pointe de son message, le pape insiste sur le fait que les pauvres sont les premières victimes de cette dégradation et de la disparition des ressources naturelles, pour assurer le bien-être d’une autre partie de l’humanité. Alors, la défense de la création et sa traduction écologique vont beaucoup plus loin que l’aménagement de notre cadre de vie, des pistes cyclables et des espaces verts de nos villes d’Europe repues.
En se situant dans son sillage, nous voilà délivrés aussi d’une vision romantique et naïve de François d’Assise prêchant béatement devant les oiseaux. Comme si, au cœur de la création, se jouait jusqu’à nos jours une incontestable dimension tragique, qui indique aussi un changement sémantique d’importance : auparavant, parler de la « nature blessée » renvoyait exclusivement à la « nature humaine » avilie par le péché, au mal personnel de l’individu et non à l’ensemble du cosmos. C’est parce qu’il est solidaire de toute la création que l’homme doit prendre soin de cette « nature défigurée » qui l’entoure, comme François a su se montrer attentif aux créatures les plus humbles.
Pauvreté et radicalité évangéliques
Reste enfin une dernière actualité franciscaine, et non la moindre, cet accent mis sur le choix d’une vie pauvre, cette « dame Pauvreté » dont parle François avec les termes de son temps. Là encore, il peut y avoir un réel écart entre la bonne image du saint auprès de nos contemporains et sa décision radicale de dépouillement lancée à la face de ses proches. Si beaucoup sont toujours attirés par sa joie, sa dimension pacifique et tolérante, combien en revanche sont prêts à le suivre plus loin, dans des choix de renoncement au confort et aux certitudes acquises ? On pense irrésistiblement au récit évangélique du jeune homme riche : « Il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens » ( Mc 10,22). Bien sûr, et la menace écologique risque de nous y contraindre, il va nous falloir apprendre davantage la sobriété, voire la frugalité. Pour autant, un tel changement d’attitude sera-t-il suffisamment prophétique pour faire évoluer les comportements et opérer des prises de conscience ? Il existe dans notre monde tant de zones de pauvreté qui appelleraient audace et courage.
Parce qu’elle reste issue d’un choix, on l’a dit, d’une conversion du cœur, la pauvreté ne saurait être séparée de l’humilité, une humilité qui n’est pas toujours la marque des mentalités d’aujourd’hui. Ne vivons-nous pas dans une société où il faut sans cesse se vendre, donner une bonne image de soi-même, se mettre constamment en avant ? Or, voilà que François d’Assise nous convie à nous décentrer, à nous découvrir dépendant d’un Créateur pour mieux le louer. Et la louange, remarque encore Michel Sauquet en une percutante formule, est bien « l’anti-selfie » 14 . Là où nous voudrions un discours de reconnaissance individuelle, François nous parle d’humilité, de faiblesse et de fragilité. Dans son bel ouvrageSagesse d’un pauvre, Éloi Leclerc a restitué d’ailleurs avec justesse cette fragilité de François s’interrogeant sur le sens et le devenir de son ordre, pris entre les partisans d’une radicalité extrême et ceux qui poussent davantage à une vie religieuse plus classique. François, fondateur fragile et s’interrogeant sur son œuvre, inquiet face au pouvoir et au service, toujours brûlé par l’Évangile comme par un feu. Combien de nos leaders religieux ou de nos gourous d’aujourd’hui feraient bien de méditer son exemple !
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, François d’Assise demeure donc notre frère. Figure d’hospitalité offerte, accueillante aux hommes les plus divers.
1 Jacques Le Goff, Saint François d’Assise, Gallimard, « Folio Histoire », 1999, p. 39.
2 Julien Green, Frère François, Seuil, 1983. Christian Bobin, Le Très-Bas, Gallimard, 1992. Éloi Leclerc, Sagesse d’un pauvre, Desclée de Brouwer, 1991. François Cheng,Assise, une rencontre inattendue, Albin Michel, 2014. Virgil Tanase,Saint François d’Assise, Gallimard, 2015 . Michel Sauquet, Le passe-murailles. François d’Assise : un héritage pour penser l’interculturel au XXI e siècle, Les Éditions franciscaines, 2015. Hermann Hesse, François d’Assise, traduit de l’allemand par Jean-Louis Schlegel, Salvator, 2015. Jacques Dalarun, La vie retrouvée de François d’Assise, Les Éditions franciscaines, 2015. Michel Feuillet, François d’Assise selon Giotto, Desclée de Brouwer, 2015.
3 M. Sauquet, op. cit., p. 137.
4 Fr. Cheng, op. cit., p. 12.
5 J. Le Goff,op. cit., p. 214.
6 Laudato Si’, n os 10, 11 et 12.
7 J. Le Goff,op. cit., p. 108.
8 Él. Leclerc, François d’Assise, le retour à l’Évangile, Desclée de Brouwer, 1981. Voir aussi André Vauchez, François d’Assise entre histoire et mémoire, Fayard, 2009.
9 M. Sauquet,op. cit., p. 25 sq.
10 Bernard Forthomme, La pensée franciscaine. Un seuil de la modernité, Les Belles Lettres, 2014.
11 M. Feuillet, op. cit.
12 H. Hesse,op. cit., en particulier pp. 77 sqq.
13 V. Tanase,op. cit., p. 112.
14 M. Sauquet,op. cit., p. 82.