À Saint-Hugues

Christus : Quels sont vos liens avec Saint-Hugues ? Qu'est-ce qui, à titre personnel, vous a amenés à porter ce projet de conversion écologique ?

Jean-Louis Girard  : Je suis protestant et ma femme est catholique, et nous sommes tous les deux membres de la Communauté de vie chrétienne [CVX] qui a la responsabilité de Saint-Hugues, ce qui m'a amené à m'engager dans cette maison dont je suis le président. L'écologie a toujours été pour moi le sujet d'une attention permanente. Partout où je suis allé, j'ai essayé de mettre en œuvre des actions autour de l'écologie. À Nantes, j'avais fait construire une maison bioclimatique. Ensuite, j'ai habité, à Villard-de-Lans, un chalet que j'avais réhabilité pour le rendre à énergie positive. Par ailleurs, j'ai quatre enfants et six petits-enfants.

Jean-Michel Malé  : Je suis grenoblois depuis 2014, et je fais partie du bureau de Saint-Hugues depuis quatre ans. J'ai une expérience en environnement et en écologie et une formation d'ingénieur des ponts, des eaux et des forêts. J'ai travaillé pendant vingt-cinq ans pour les services de l'État dans différentes fonctions, beaucoup en écologie dans les dix dernières années. Je suis, depuis quatre ans, enseignant de sciences de la vie et de la terre dans un collège catholique. Je suis marié et j'ai trois enfants.

Bénédicte Boisseau  : Je suis à Saint-Hugues comme directrice depuis septembre 2018, après avoir eu un passé d'ingénieure forestière, ce qui n'est pas sans lien avec ce que je vis côté écologie à Saint-Hugues aujourd'hui. Je suis membre de la Communauté de vie chrétienne depuis trois ans. J'en étais partie, j'y suis revenue, mais je baigne dans la spiritualité ignatienne depuis une vingtaine d'années. J'ai participé à l'animation de différentes propositions spirituelles à Saint-Hugues. Je suis mariée et j'ai quatre enfants.

Saint-Hugues, notre maison commune

Chri