L’auteure a enseigné la littérature en lycée public. « Elle n’a jamais consenti au silence sur sa foi, ni à l’imposer de manière discrète », écrit sa préfacière. De ce goût du partage avec les « lointains » est né ce petit livre, scandé de vingt-et-un courts chapitres aux titres évocateurs : « catastrophe », « alliance », « le Ressuscité », « l’enfer », « adoration », etc. À chaque fois, une parole du Premier Testament se frotte à celle du Nouveau, tels deux silex sans lesquels le feu ne saurait jaillir. Pas de lien apparent entre ces chapitres, hormis une douce invitation à entrer dans une spiritualité de l’union et de l’offrande irradiant le quotidien. Les sept derniers chapitres sont particulièrement bien écrits.
 
Nicolas Rousselot