Les confinements qui ont marqué ces derniers mois ont vu la promotion de messes « virtuelles », auxquelles les croyants ont assisté sans pour autant y participer. Cette pratique a pu amener certains « pratiquants » à s'interroger sur ce qu'ils vivaient, ou non, du temps où ils participaient aux célébrations « en présentiel ». Ce sont donc non seulement les pratiques récentes qui sont à questionner, mais ce qui les a précédées – et qui est appelé à les suivre.

Il s'agit ainsi de percevoir en quoi ce qui a été mis en place en temps de pandémie est révélateur d'une situation, pour une part, insatisfaisante. Des questions, plus ou moins latentes, sont venues au jour. On comprend « à distance » pourquoi on ne s'y retrouvait pas « en présence », ou pas vraiment. Mais d'autres en viennent à « adopter » les célébrations retransmises : là aussi, pour des raisons qui disent quelque chose de leur relation à la liturgie habituellement célébrée.

Qui « célèbre » ?

On a souligné à quel point la retransmission télévisée de messes