Christus : Avez-vous toujours eu le désir de travailler avec les chevaux ?
Hubert Brandicourt :
Je suis tombé dedans quand j’étais tout petit. La première fois que j’ai vu des chevaux, je crois que je devais avoir sept ou huit ans, et j’ai commencé à monter dessus à dix ans. À partir de treize ans, j’avais déjà ce métier-là dans la tête, et ça ne m’a pas quitté. Deux choses ont joué un rôle de déclencheur : monter à cheval ou m’occuper de chevaux, et enseigner. Au centre équestre, je pourrais n’avoir qu’une fonction de direction, mais ça ne m’intéresse pas trop : je préfère conserver ma fonction d’enseignant, qui est celle où je m’épanouis le plus.


Se connaître soi-même


Christus : Est-il vrai qu’au moment où l’on voit une personne monter à cheval, on peut déjà deviner dans quel état intérieur elle se trouve ?
H. Brandicourt : Lorsqu’on est sur le cheval, dans la première année, au moment où l’on défriche un peu, on est dans un état de découverte complète de l’animal et dans