Desclée de Brouwer, coll. • Les chemins du sens », 1999, 253 p., 112 F.
Ce livre apporte quelque chose de neuf dans le concert des ouvrages sur la guérison, publiés dans la mouvance charismatique : une manière de faire adossée à une communauté d'accueil et de prière à une maison (celle d'Issy, fondée en 1985, et celle de Caen, en 1988), et à une pratique décrite de façon concrète et significative à partir du récit évangélique de Lazare : « Seigneur, celui que tu aimes est sans force »
La Maison de Lazare est un lieu d'Eglise où sont accueillies des personnes blessées par la vie (cinq mille en quinze ans). Les écoutants, une équipe de cinq ou six, les reçoivent chacune dans un climat d'infini respect, soutenu par la prière de la communauté, les aidant à relire leur histoire à la lumière du Christ. Car lui seul peut, à travers cette écoute fraternelle, manifester son active compassion pour ces nouveaux Lazare « sans force ». La personne prend alors conscience qu'elle est portée, et peut trouver dans la foi des énergies nouvelles pour exister et revivre.
Le ton est juste et, malgré quelques répétitions dues sans doute au plan de l'ouvrage, manifeste bien l'exercice du charisme en le situant au sein de l'Eglise. Il évite toute ambiguïté en écartant les interprétations fausses de la guérison et en montrant les déviations qui guettent la pratique de ce charisme. Son enracinement dans la tradition ignatienne est exprimé de façon discrète mais nette. L'avant-propos de Mgr Pican confirme, s'il en était besoin, cette manière de procéder, décrite ici avec un discernement éprouvé au cours de longues années.
Ce livre apporte quelque chose de neuf dans le concert des ouvrages sur la guérison, publiés dans la mouvance charismatique : une manière de faire adossée à une communauté d'accueil et de prière à une maison (celle d'Issy, fondée en 1985, et celle de Caen, en 1988), et à une pratique décrite de façon concrète et significative à partir du récit évangélique de Lazare : « Seigneur, celui que tu aimes est sans force »
La Maison de Lazare est un lieu d'Eglise où sont accueillies des personnes blessées par la vie (cinq mille en quinze ans). Les écoutants, une équipe de cinq ou six, les reçoivent chacune dans un climat d'infini respect, soutenu par la prière de la communauté, les aidant à relire leur histoire à la lumière du Christ. Car lui seul peut, à travers cette écoute fraternelle, manifester son active compassion pour ces nouveaux Lazare « sans force ». La personne prend alors conscience qu'elle est portée, et peut trouver dans la foi des énergies nouvelles pour exister et revivre.
Le ton est juste et, malgré quelques répétitions dues sans doute au plan de l'ouvrage, manifeste bien l'exercice du charisme en le situant au sein de l'Eglise. Il évite toute ambiguïté en écartant les interprétations fausses de la guérison et en montrant les déviations qui guettent la pratique de ce charisme. Son enracinement dans la tradition ignatienne est exprimé de façon discrète mais nette. L'avant-propos de Mgr Pican confirme, s'il en était besoin, cette manière de procéder, décrite ici avec un discernement éprouvé au cours de longues années.