Actes Sud/Classica, 2006, 157 p., 15 euros.

Pour qui a été touché par la musique religieuse (ou profane) de Johann Sebastian Bach, ce petit livre aidera à connaître mieux ce génie aux 190 oeuvres dont 54 cantates pour des fêtes liturgiques, mais sans le détour d’une somme encyclopédique. En 157 pages, le lecteur qui connaît un peu la musique de Bach, mais pas du tout le compositeur, apprendra beaucoup.
Au centre du livre, trois chapitres disent le coeur de la foi de ce musicien unique : le luthérien qui écrit des chorals pour le chant du peuple dans sa langue, le prédicateur qui commente l’Écriture et la foi dans les cantates qu’il compose à longueur d’année, et l’évangéliste qui écrit sa musique « dans » le texte même de l’Évangile en composant des Passions dont plusieurs sont aujourd’hui perdues. Trois autres chapitres, au début, au milieu et à la fin, racontent l’histoire de la famille Bach. Et ce petit livre trouve encore de la place pour nous parler de l’organiste virtuose, du musicien de cour, de l’instrumentiste, et du savant. Car Bach était aussi tout cela.
Des annexes très utiles donnent la liste complète des oeuvres, des indications discographiques et bibliographiques et deux pages de chronologie. En si peu d’espace, on ne pouvait être plus clair ni plus complet.