Aider, c’est d’abord « aimer et servir », à la manière du Christ lui-même, ceux à qui nous sommes envoyés, quels qu’ils soient. C’est laisser l’amour évangélique discerner et commander le service rempli, de sorte qu’il soit accompli dans une grande liberté intérieure qui laisse la sérénité et la joie déborder. Alors les dossiers, les problèmes, les réformes et procédures peuvent trouver leur indispensable fonction et les compétences nécessaires.
Comme François d’Assise et Ignace de Loyola, il semble bien que c’est ce qui a guidé le ministère épiscopal du pape François à Buenos-Aires. Dans un Pays violenté par ses gouvernants, il fallait rendre confiance, foi, espérance, dynamisme et désir de vivre à tous, mais plus encore aux plus pauvres et aux plus souffrants de la population.
Les tout premiers gestes et paroles du pape François ont témoigné de sa simplicité de cœur et de son sens du service. Gageons, mais surtout prions, qu’ils animent tout son ministère d’évêque de Rome et de pape. Un style de vie pauvre à l’écoute et au service d’une Eglise « servante des pauvres », pour le « serviteur des serviteurs de Dieu ».