Dieu ne se cache pas, j’en suis sûr, pour que nous Le cherchions ;

pas plus qu’il nous laisse souffrir pour augmenter nos mérites.

Bien au contraire, penché sur la création qui monte à Lui,

Il travaille de toutes ses forces à la béatifier et à l’illuminer.

Nos doutes, comme nos maux, sont le prix et la condition même d’un achèvement universel.

J’accepte, dans ces conditions, de marcher jusqu’au bout sur une route

dont je suis de plus en plus incertain,

vers des horizons de plus en plus noyés dans la brume.

Voilà comment je crois.

Amen !