Disposant d’une semaine de cinq jours avec des étudiants qui terminent les années de formation d’ingénieur généraliste ou d’ingénieur par apprentissage à l’ICAM, nous proposons une démarche qui permette d’expérimenter quelque chose des Exercices spirituels en partant du point où en sont les étudiants, c’est-à-dire sans pouvoir nommer Dieu explicitement... C’est assez paradoxal quand on connaît Ignace qui a tellement expérimenté Dieu comme « son Créateur et Seigneur » et qui arrivait à « trouver Dieu en toute chose » !
De quel lieu parle-t-on ?
C’est peut-être une caractéristique des jeunes ingénieurs qui terminent leur formation : il y a une vraie résistance à nommer Dieu comme le Fondement de leur vie, à en parler devant les autres. Bien sûr, ils adhèrent aux quatre valeurs prônées par l’établissement (confiance, liberté, solidarité, responsabilité) ; ils les mettent en pratique en prenant en charge l’animation de la vie étudiante (Bureau des étudiants, sports, loisirs…), le travail à deux, quatre ou cinq sur des projets industriels de création d’entreprises ou la « junior entreprise » ; la vie associative est florissante non seulement pour la vie culturelle, mais aussi pour aller