Le 28 août 2025, c'était la journée de prérentrée de la communauté éducative du petit collège du Caousou, à Toulouse, où je travaille. Lors de la messe, je me suis retrouvé à côté des deux flûtistes qui accompagnaient les chants. Au moment de la communion, nous avons chanté « Recevez le Christ », un grand classique de l'Emmanuel. Sur nos feuilles de chant figuraient les paroles du refrain, que notre petite assemblée connaissait par cœur : « Recevez le Christ, doux et humble, Dieu caché en cette hostie… » Or, sur la partition que je suivais discrètement par-dessus l'épaule de ma voisine, le texte comportait une variante qui piqua ma curiosité : « Recevez le Christ, doux et humble, Dieu présent en cette hostie… » Je me suis dit que, si quelqu'un s'était donné la peine de rééditer toute la partition pour faire cette seule correction, la chose ne devait pas être tout à fait anodine. Il suffit en effet de modifier un seul
Chanter sa foi
Il n'y a pas loin de l'oreille au cœur : quand nous chantons pendant la messe, nous nous imprégnons profondément des options théologiques portées par les paroles, sans en être toujours conscients. Un discernement est à faire en paroisse, pierre de touche pour une Église synodale.
Plan de l’article
- Lex orandi, lex credendi
- Discerner le choix des chants
© Green Liu
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A propos de l'auteur
Théophile DESARMEAUX
Jésuite en mission pour deux ans à Toulouse, où il porte avec d'autres un projet d'insertion apostolique dans le quartier dit "populaire" de Bagatelle, à la suite notamment de la mission ouvrière.