L’écriture marine, les pleins et les déliés de ses rouleaux, la fulgurance ou le chuchotement du monde en ses métamorphoses… Mais si la ligne d’horizon enseigne à se perdre de vue, je reste l’homme de la côte, l’homme distendu entre fini et infini.

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Trop inégal, le face-à-face. Aussi m’arrive-t-il de me détourner un moment de la mer, de son regard émeraude, pour mieux l’entendre.

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Avec la Mer en majuscule et de haute lignée, mais à juste distance d’un regard, terrien de basse extrace, je ne partage que le gris-bleu des yeux, le sel des larmes et l’amour fou de l’horizon derrière l’horizon. C’est peu, me direz-vous. Mais c’est déjà plus qu’il n’en faut pour s’ignorer.

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Dans le bourdonnement lointain du remorqueur l’Abeille Bourbon, mer et forêt se pollinisent. Entouré de mon âme, seul au bout de l’attente, j’erre sur la jetée en demandant à mon cœur d’aller à mon pas et, soudainement, de naître de mon étonnement.

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Là-bas, la mer qui n’en finit pas. Le ciel si lent que les mouettes se fanent en plein vol. Là-bas, dans un pays de fin du monde, le ciel s’en va épaules basses…

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Une île ? Un rêve qui prend