Médiasèvres, 2005, 115 p., 11 euros.
L’oeuvre du jésuite Didier Rimaud (1922-2003) est bien connue, et nos assemblées, en puisant fréquemment dans son répertoire, nous l’ont rendue familière.
Ce n’est pas le moindre mérite de cette publication des actes d’une journée d’études, qui s’est tenue en janvier 2005, que de nous aider à creuser ce que l’on croyait connaître : l’apparente évidence de ses textes.
Cet hommage chaleureux intéresse par la diversité des interventions qui révèlent toutes les facettes de son travail : témoignages de ceux qui ont collaboré avec lui pour la liturgie de l’Église comme Jean-Claude Menoud, Jo Akepsimas, ou pour la liturgie monastique comme Philippe Hémon ; analyses de sa poétique par Nathalie Nabert, Patrick Goujon, de l’inspiration biblique et de l’arrière-plan théologique de son oeuvre par Anne-Marie Petitjean.
En prenant au sérieux l’importance, que le Concile ratifierait, de la voix du peuple de Dieu, Rimaud a contribué au renouvellement de la liturgie : « tenir dans la liturgie le langage du monde », tout en restant ancré dans la tradition de l’Église. La « langue du temps présent » ne cède pour autant jamais à la facilité. Le vocabulaire, enraciné dans la tradition biblique, et le travail de réécriture de l’Écriture, des Psaumes en particulier, reste toujours accordé aux gestes de l’assemblée comme du célébrant. Cette attention et le souci pédagogique de Rimaud ont permis de « structurer la foi » et surtout de « redonner sens au rite », de retrouver le goût de la prière.
Plusieurs contributions donnent en annexe quelques-uns de ses textes. Un beau texte de Pierre Faure qui retrace rapidement son parcours, une bibliographie et une discographie succinctes, un long et passionnant entretien de 1997 avec Rimaud lui-même complètent enfin l’ensemble dont la lecture ravive le désir de réentendre ces textes, d’aller à leur source, de vivre « l’art de célébrer ».
L’oeuvre du jésuite Didier Rimaud (1922-2003) est bien connue, et nos assemblées, en puisant fréquemment dans son répertoire, nous l’ont rendue familière.
Ce n’est pas le moindre mérite de cette publication des actes d’une journée d’études, qui s’est tenue en janvier 2005, que de nous aider à creuser ce que l’on croyait connaître : l’apparente évidence de ses textes.
Cet hommage chaleureux intéresse par la diversité des interventions qui révèlent toutes les facettes de son travail : témoignages de ceux qui ont collaboré avec lui pour la liturgie de l’Église comme Jean-Claude Menoud, Jo Akepsimas, ou pour la liturgie monastique comme Philippe Hémon ; analyses de sa poétique par Nathalie Nabert, Patrick Goujon, de l’inspiration biblique et de l’arrière-plan théologique de son oeuvre par Anne-Marie Petitjean.
En prenant au sérieux l’importance, que le Concile ratifierait, de la voix du peuple de Dieu, Rimaud a contribué au renouvellement de la liturgie : « tenir dans la liturgie le langage du monde », tout en restant ancré dans la tradition de l’Église. La « langue du temps présent » ne cède pour autant jamais à la facilité. Le vocabulaire, enraciné dans la tradition biblique, et le travail de réécriture de l’Écriture, des Psaumes en particulier, reste toujours accordé aux gestes de l’assemblée comme du célébrant. Cette attention et le souci pédagogique de Rimaud ont permis de « structurer la foi » et surtout de « redonner sens au rite », de retrouver le goût de la prière.
Plusieurs contributions donnent en annexe quelques-uns de ses textes. Un beau texte de Pierre Faure qui retrace rapidement son parcours, une bibliographie et une discographie succinctes, un long et passionnant entretien de 1997 avec Rimaud lui-même complètent enfin l’ensemble dont la lecture ravive le désir de réentendre ces textes, d’aller à leur source, de vivre « l’art de célébrer ».