Le titre de cet article pourra surprendre, voire choquer, certains lecteurs. L'expérience spirituelle – cet engagement de la vie entière dans l'aventure de l'amitié avec Dieu à la suite du Christ – présenterait-elle des risques ? Ne s'agit-il pas, au contraire, d'une aventure toute pétrie de la joie, de la simplicité et de la liberté que procure l'espérance du bonheur promis : « Heureux êtes-vous, le royaume de Dieu est à vous ! » Comment pourrait-on dire qu'on courrait des risques à désirer se lancer à la rencontre de Celui dont le psalmiste ne cesse de chanter qu'il est notre force et notre assurance ?

Et pourtant… La longue tradition chrétienne nous l'enseigne, l'expérience spirituelle ne manque pas d'écueils, d'obstacles, de déceptions et même d'échecs, qui n'en font pas toujours un parcours enthousiasmant sur « un long fleuve tranquille » ! Risque de se perdre soi-même en se laissant leurrer par des illusions. Risque de se centrer sur soi-même, alors qu'on désirait plutôt s'abandonner au Souffle d'une vie donnée que l'on reçoit vraiment à la mesure où l'on consent à s'en laisser dessaisir pour sans cesse veiller à sa venue et en être davantage assoiffé. Risque de croire que, pour vivre vraiment dans l'amitié de Dieu, il faudrait renoncer à l'amitié avec le monde, alors que Dieu lui-même a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils… C'est à cause de tous ces écueils – et bien d'autres encore – que, pour vivre au risque de l'expérience spirituelle, il est bon que le croyant ne soit pas seul et qu'il soit accompagné dans l'aventure de la foi par ses proches, par sa communauté, par quelqu'un qu'il choisit pour l'accompagner sur la route.

Et pourtant… Ces dernières années, l'Église a été profondément secouée et bouleversée par la révélation de scandales où des hommes et des femmes qui, en toute confiance, s'en étaient remis à plus expérimentés qu'eux pour les accompagner et les guider dans leur quête de Dieu, ont été trahis dans leur confiance. Ils désiraient chercher comment laisser se déployer en leur vie l'aspiration à devenir de « libres enfants de Dieu » et leur guide, ou leur communauté d'appartenance, les a progressivement aliénés à de faux maîtres, à des interprétations doctrinales fallacieuses, à des représentations de Dieu gauchies par des idéologies. Ils aspiraient à la liberté – et, parfois, c'était une tâche d'autant plus exigeante que leur vie avait déjà été malmenée – et ils se retrouvaient conduits progressivement, sans avoir pu s'en rendre compte, pris au piège d'une emprise qui leur faisait violence. Ils étaient enthousiastes à découvrir la grandeur et la beauté d'une alliance qui rassemblerait, au jour ultime et premier, la grande diversité humaine en l'unité, et ils étaient pris au piège d'un cercle identitaire dont ils ne pouvaient sortir. Ils aspiraient à vivre une aventure spirituelle où la vérité les rendrait libres, et ils se retrouvaient aliénés de manière abusive par des individus ou des communautés qui, faisant violence à leur confiance, les instrumentalisaient pour leur propre profit ou pour leur vaine gloire.

Le risque de l'expérience spirituelle se tient précisément en ce lieu : là où un croyant désire être en quête du mystère de cette vérité qui rend libre, il en vient à devoir éprouver le malheur d'être aliéné par des mensonges et des violences imposés à sa conscience. Terrible et injustifiable paradoxe ! Que s'est-il donc passé pour en arriver là ?

L'hypothèse de ces propos est qu'il faut identifier les principaux traits de l'expérience spirituelle qui peuvent être abusivement subvertis, afin d'identifier les « contre-feux » capables de résister à une telle subversion. Tâche qui revient à la responsabilité de l'Église qui, en l'assumant, s'engage alors elle-même dans l'aventure d'une expérience spirituelle exigeante.

Vérité et liberté

C'est pour la liberté que vous avez été libérés (Ga 5, 13) et la vérité vous rendra libres (Jn 8, 32). Ce sont bien ces deux affirmations qui dessinent le mieux l'horizon de l'expérience spirituelle, autrement dit de la vie chrétienne. Et peut-être faut-il précisément identifier dans ce lien entre vérité et liberté le lieu du « risque spirituel ». Et ce risque est de tout temps. Il est au cœur de l'histoire de l'Alliance, jalonnée de mensonges qui, travestissant la vérité, construisent des illusions de liberté. N'est-ce pas le processus qu'on ne cesse de voir à l'œuvre au fil du récit biblique lorsqu'il évoque la si difficile émergence de la fraternité ou la bien précaire histoire de la royauté ? Cette tension entre vérité et liberté n'est-elle pas au centre des multiples tentations idolâtres que fustigent les prophètes, dénonçant l'illusoire liberté que le peuple prétend atteindre en se fondant sur l'infidélité à la vérité du Dieu des Pères ? N'est-ce pas cette tension que Jésus met en cause lorsqu'il invective ceux qui lient de pesants fardeaux sur les épaules du peuple qui leur est confié sans en rien porter eux-mêmes, fermant ainsi à ces derniers l'entrée dans le Royaume ? Et c'est, bien sûr, ce lien entre vérité et liberté qui est au cœur du mystère de la passion du Christ, qui met la vérité au centre de sa conversation ultime avec Pilate, en même temps qu'il affirme que nul ne peut prendre sa vie, que lui seul a la liberté de pouvoir donner.

Or, nous pouvons repérer cette même tension comme essentielle à trois traits principaux de l'expérience spirituelle : l'élan vers Dieu, le récit qu'on en fait à la lumière de la Parole et l'horizon de la nouvelle naissance qu'on lui assigne.

Un élan pour Dieu

Pourquoi es-tu ici, Élie ? L'expérience spirituelle est toujours, en quelque sorte, une manière de répondre à cette question. « Je suis rempli de zèle pour le Seigneur et pour l'Alliance » (1 R 19, 10). C'est l'élan qui change une vie provoquée par la rencontre de témoignages enthousiastes d'hommes et de femmes qui, à la suite des premiers disciples, ont demandé à Jésus où était sa demeure et ont répondu à son appel à venir avec lui et voir. C'est l'émotion de la beauté de la prière dont les mots, la musique, les chants et les rites viennent résonner avec ce qu'on n'avait jamais su exprimer et, tout à coup, sonne si juste qu'on se sent chez soi. C'est la chaleur d'une amitié fraternelle qui semble animée d'une force à renverser les montagnes, qui pousse à engager sa liberté dans l'aventure de la quête d'une vérité qu'on pressentait sans avoir jamais osé l'approcher davantage. L'expérience spirituelle a sa source dans un tel élan porté par le désir de Dieu, zèle pour le Seigneur et pour l'Alliance. C'est un élan qui pousse à choisir, comme y invite le Deutéronome : « Vois : je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur, moi qui te commande aujourd'hui d'aimer le Seigneur ton Dieu, de suivre ses chemins, de garder ses commandements, ses lois et ses coutumes. Alors tu vivras » (Dt 30, 15-16). C'est un choix de vie global. Certes, il s'agit pour une part de répondre à un appel « normatif », dessiné par les lois et les commandements. Mais ceci pourra se réaliser en s'inscrivant dans l'engagement global d'une vie, assumée et déployée dans toutes ses dimensions : physique et affective, intellectuelle et morale, psychologique et spirituelle. C'est à ce prix du « vivre humain » que l'élan vers la vérité de Dieu engendre à la liberté.

Mais l'exigence est grande puisque ce « vivre humain » est sans cesse en quête de lui-même, incertain, inaccompli et même parfois décevant. La tentation est alors grande de privilégier le spirituel aux dépens des autres dimensions de la personne, de spiritualiser la vie plutôt que d'en assumer la pleine et incertaine densité et complexité, de moraliser le spirituel au risque de transformer l'existence en un enfer de culpabilité, de récuser la fécondité d'une approche intellectuelle de la foi au profit d'un prêt-à-penser spirituel qui s'autoriserait d'une connaissance immédiate de la vérité de Dieu. La voie est alors ouverte à qui – individu ou communauté – aurait la tentation de s'emparer du désir de Dieu d'autrui, pour l'engloutir dans un désir de puissance et d'emprise exercé sur autrui afin d'asseoir et de justifier sa propre position et autorité. Jésus déjà confrontait ces tentations dans sa proclamation de la venue du Royaume.

Une Parole d'alliance

« Appelle, et moi je répliquerai, ou bien si je parle, réponds-moi » (Jb 13, 22). Cette émouvante adresse de Job à Dieu exprime, je crois, à quel point le croyant est à la fois assuré de l'amitié de son interlocuteur qu'est Dieu, et incertain quant à la conversation balbutiante qu'il peut avoir avec lui. Ces balbutiements incertains de l'expérience spirituelle peuvent paraître bien éloignés de l'abondance contemporaine des discours de spiritualité, qui promettent l'épanouissement, l'assurance du bien-être, la fécondité et la prospérité. Dans le champ du christianisme, aussi, les « discours » spirituels se font prolixes. On parle en effet volontiers publiquement aujourd'hui plus que jamais de son expérience spirituelle, sans doute du fait du plus grand crédit accordé à la force du témoignage, peut-être aussi par volonté de maîtriser toutes choses, y compris le mystère. Récits de conversion qui éveillent chez l'autre le désir d'une semblable radicalité, exposition d'une vie intérieure sereine et épanouie qui conduit d'autres à aspirer à bénéficier d'une même reconnaissance d'une relation aussi privilégiée, proche et presque immédiate avec le mystère de Dieu. Dans certains milieux croyants et certaines communautés, le discours quotidien habituel est traversé par de nombreuses et répétées références spirituelles à la présence et à l'action de Dieu, reconnaissant dans la banalité de la vie quotidienne, et parfois dans le hasard des événements, l'œuvre de l'Esprit, l'attention de la Providence, la volonté de Dieu. On reconnaîtra bien sûr à travers de tels propos l'affirmation d'une foi partagée et la force de soutien qu'ils peuvent prodiguer. Mais on peut aussi parfois entendre des membres de ces communautés exprimer un certain sentiment d'étouffement, d'enfermement dans un discours spirituel normatif qui ménage peu de place pour le questionnement, l'incertitude ou le doute. On entendra aussi certains autres dire qu'ils se sentent « pris au piège » d'une manière univoque de lire leur propre histoire, voire de percevoir – peut-être à tort – que leur histoire n'a plus grande valeur au regard du récit collectivement admis.

« Si je parle, réponds-moi », ose dire Job ! Cette phrase appelle à veiller à un certain équilibre entre la parole sur Dieu et la parole adressée à Dieu. Les paroles que l'on peut tenir sur Dieu – soi-même ou les membres de notre communauté d'appartenance – doivent être vigilantes à ne pas s'imposer comme un double obstacle. Elles peuvent être tellement fortes et prégnantes, voire convaincantes tant elles feraient écho à nos propres inquiétudes ou besoins de réassurance, qu'elles risquent d'en venir à se substituer à la Parole même de Dieu, souvent plus mystérieuse et insaisissable, appelant l'interprétation plus que l'observance, invitant à la contemplation de l'œuvre de la grâce de l'Esprit plutôt que donnant une explication univoque de ce mystère. Une Parole qui suscite précisément la parole humaine singulière, du cœur de son expérience de vie, jusque dans ses dimensions faillibles et incertaines. Une parole humaine qui, se gardant d'être étouffée par la parole normative d'autrui, osera plonger dans le grand récit de la Parole d'alliance.

Une enfance spirituelle ?

« En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3, 3). Le troisième trait essentiel de l'expérience spirituelle que nous évoquerons est celui de l'enfance spirituelle. L'ajustement entre vérité et liberté peut être difficile pour le sujet lui-même qui, emporté par le désir de cet advenir en filiation, peut parfois se laisser entraîner vers l'infantilisation. Une chose, en effet, est de se tenir intérieurement disponible pour devenir fille ou fils, autre chose de renoncer à répondre aux justes exigences de la maturité humaine. Se laisser créer sans cesse ne suppose pas d'abandonner l'exercice de sa propre responsabilité, l'engagement de son autonomie ou la détermination de son implication dans la vie concrète de la cité ou de l'Église. Si l'enjeu de la vie chrétienne est d'être dans le monde sans être du monde, cela ne signifie pas qu'il faille vivre dans le monde comme si l'on était durablement installé dans une position d'insouciance, d'immaturité ou de dépendance, faisant courir le risque d'une soumission bien éloignée d'une saine et libératrice docilité à l'Esprit.

Mais précisément, aujourd'hui, de nombreux témoignages montrent que la tentation peut être forte, sous prétexte de « guider dans l'Esprit », de considérer les personnes accompagnées, ou guidées dans une expérience spirituelle collective, comme des « mineures » à l'égard desquelles quelqu'un, « plus mûr » qu'elles ne le sont, pourrait – de manière paternaliste – s'octroyer sur elles des droits qui, pourtant, ne sont pas disponibles. Cette attitude paraît alors animée d'une incapacité à voir grandir la personne accompagnée, d'un refus implicite (inconscient ?) de laisser se déployer la pleine autonomie, d'une volonté de « garder la maîtrise » du chemin que la personne accompagnée aura à parcourir. Cette attitude peut conduire à déterminer pour autrui les choix à faire, les attitudes de soumission à un autre desquelles on pourrait dire impunément qu'elles sont nécessaires pour manifester une vraie et sainte docilité. De telles attitudes viennent alors à la rencontre de cette disponibilité à se laisser guider et la conduisent à se transformer, progressivement, en une dépendance infantile de la volonté d'autrui. Que de souffrance, alors, pour les personnes ainsi « maltraitées spirituellement » qui prennent un jour conscience d'avoir été manipulées, considérées non pas comme une personne à part entière mais plutôt un pion sur l'échiquier des fantaisies spirituelles d'un accompagnant, de l'incompétence d'une autre, du narcissisme d'un troisième, de la réussite d'une institution ou du rayonnement d'un « charisme fondateur » !

Or, l'image de l'enfant dans l'Évangile n'évoque-t-elle pas, précisément, tout l'inverse ? Devenir comme un enfant, non pour être dominé par des prétendus adultes, mais pour être accueilli par Celui qui, en faisant confiance à ces enfants, les promeut et les accompagne pour que, en toute liberté, ils adviennent vraiment à la pleine et mystérieuse capacité qui les spécifie chacun. Rien de plus opposé à cela que ces communautés croyantes encore trop nombreuses où les personnes sont implicitement sommées de ne pas grandir, de rester adolescentes, dépendantes, craintives et étouffées. C'est, ici, la vérité de la promesse et la teneur de la liberté évangélique qui sont gauchies, bafouées, abusées, au profit d'une prétendue et illusoire vérité d'un discours humain, spirituel ou doctrinal, sur la volonté supposée de Dieu.

L'Église, au risque de l'expérience spirituelle

« Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1 Co 10, 17). L'énumération de ces « risques de l'expérience spirituelle » conduit à élargir la réflexion au-delà de la seule dimension individuelle et à s'interroger sur l'expérience spirituelle de l'Église comme corps. C'est évidemment souligner que le Corps entier est invité à porter en sa « vie chrétienne » le souci de reconnaître, soutenir et promouvoir l'expérience spirituelle de chacun de ses membres. Plus encore, qu'il a vocation à promouvoir la réciprocité des expériences entre les frères et sœurs qui le constituent, découvrant ainsi dans l'histoire concrète le mystère de cette commune appartenance dont parle l'apôtre Paul et qui établit les membres du Corps en une commune destinée. Les tâches d'organisation, de gouvernance, de réforme, tout autant que celles qui concernent la transmission, la formation et la célébration de la foi, doivent être ordonnées à cette solidarité de tous en un même advenir chrétien.

Mais, au moment où l'Église prend conscience que l'expérience spirituelle a pu aussi être l'occasion de maltraitances et d'abus, elle est appelée elle-même à une expérience spirituelle d'une nouvelle exigence. Cette expérience s'origine avant tout dans un sentiment de honte et de compassion. Honte que, en son sein, des frères et des sœurs puissent ainsi, se réclamant de Dieu, en maltraiter spirituellement d'autres, au risque de porter atteinte à leur dignité, à leur estime d'eux-mêmes, à la confiance en l'Église, à leur foi et à leur élan à contempler le mystère de Dieu. Honte de n'avoir souvent pas su – ni osé ni voulu – repérer les signes annonciateurs de tels dévoiements. Il s'agissait peut-être parfois de « signaux faibles », mais qu'on aurait pu repérer si l'on ne s'était laissé aller à des réflexes de peur du déclin, d'orgueil de la visibilité, de protection de la puissance institutionnelle. Honte de n'avoir pas su protéger des frères et des sœurs contre les violences morales et spirituelles, les injonctions paradoxales, les mensonges et manipulations qui, consciemment ou non, se servent de Dieu pour asservir autrui. Honte et compassion pour les personnes victimes de ces « agressions spirituelles », enfin entendues et reconnues comme telles, non comme de pauvres brebis perdues qu'il faudrait relever au nom de la charité, mais bien comme des sujets de droit dans une Église qui doit d'abord leur rendre justice, afin de pouvoir avec eux reprendre humblement le chemin sur lequel devenir cette communauté croyante dont on doit pouvoir espérer, en toute confiance, le soutien et l'élan. Cet élan en quête inlassable de la seule vérité qui libère.

Humilité de la vérité qui consacrera une attention privilégiée aux personnes qui ont eu à souffrir de tels abus et dont la vie et parfois la foi elle-même sont si profondément et durablement blessées. Mais l'enjeu n'est pas seulement de donner aux personnes victimes une place privilégiée et de les écouter : le véritable défi pour la vie de l'Église est de passer de l'écoute à la conversation. C'est en effet la condition pour entrer dans la démarche de conversion profonde à laquelle les scandales révélés convoquent l'Église. Conversion, tant dans la manière d'affronter les situations d'abus spirituels (reconnaître et nommer les faits, en identifier les auteurs, les évaluer au regard objectif du droit et de la justice), que dans la manière de mettre en place des mesures préventives pour qu'ils ne perdurent pas, y compris du point de vue du « système ecclésial ».

L'expérience des fautes et des échecs dans l'Église conduit ainsi cette dernière – à l'instar de ce que le philosophe Jean Nabert écrivait à propos de l'éthique – à une attestation originaire. Si l'Église devient qui elle est en proclamant l'Évangile de vérité, elle doit avoir au cœur cette vigilance attentive et exigeante que chacun soit promu dans sa liberté à devenir pour Dieu. Vigilance qui avive le désir de tisser en son sein une fraternité capable de s'opposer à la violence des violences : c'est-à-dire les abus et mensonges spirituels qui aliènent les personnes parce qu'elles éloignent de Dieu.