Parole et Silence, 2005, 130 p., 16 euros.
Le couple mythique, Hélène et Jean Bastaire, prolonge ici la recherche d’une voie harmonieuse qui conjugue l’expérience chrétienne avec l’écologie la plus éclairée. Il ne s’agit donc pas de colorer la tradition chrétienne d’un souci écologique qui, aux dires de critiques manifestement mal informées, lui manquerait, mais de tirer toutes les conséquences d’une vision cosmique de l’expérience du Christ.
Ces conséquences, l’auteur les circonscrit dans un projet à la fois humble et prophétique, c’est-à-dire franciscain. Les « petits frères et petites soeurs de la Création », dont l’esprit est ici esquissé, marcheraient dans la voie ouverte par le pauvre d’Assise, en restant attentifs à n’exclure de leur sollicitude aucune créature. Du coup, la louange qui nourrit ces vies contemplatives prendrait corps dans des activités simples, d’où seraient exclues l’inquiétude du rendement ou la soumission à la productivité.
S’il ne veut pas être réduit à celui des baba-cool en mal de « retour à la nature », ce programme franciscain appellerait, pensons-nous, un discernement plus explicite. Ainsi, l’oeuvre de ces franciscains d’un nouveau genre pourrait être réellement participation à la création divine loin des peurs engendrées par le monde technicien.
Le couple mythique, Hélène et Jean Bastaire, prolonge ici la recherche d’une voie harmonieuse qui conjugue l’expérience chrétienne avec l’écologie la plus éclairée. Il ne s’agit donc pas de colorer la tradition chrétienne d’un souci écologique qui, aux dires de critiques manifestement mal informées, lui manquerait, mais de tirer toutes les conséquences d’une vision cosmique de l’expérience du Christ.
Ces conséquences, l’auteur les circonscrit dans un projet à la fois humble et prophétique, c’est-à-dire franciscain. Les « petits frères et petites soeurs de la Création », dont l’esprit est ici esquissé, marcheraient dans la voie ouverte par le pauvre d’Assise, en restant attentifs à n’exclure de leur sollicitude aucune créature. Du coup, la louange qui nourrit ces vies contemplatives prendrait corps dans des activités simples, d’où seraient exclues l’inquiétude du rendement ou la soumission à la productivité.
S’il ne veut pas être réduit à celui des baba-cool en mal de « retour à la nature », ce programme franciscain appellerait, pensons-nous, un discernement plus explicite. Ainsi, l’oeuvre de ces franciscains d’un nouveau genre pourrait être réellement participation à la création divine loin des peurs engendrées par le monde technicien.