A gauche de cette image, une simple spirale. Agrémentée de quelques flocons d'une lumière discrète. A droite, Marie, Joseph et deux anges musiciens.A l'horizon, une colline toute bleue sur un ciel noir piqué d'étoiles blanches.
Il en faut peu pour évoquer la présence et la nouveauté de Noël.Une promesse, un style de vie plus simple et plus beau, une espérance pour tout ce qui s'enfante dans le secret et la vérité des cœurs, une joie réservée à tout ce qui souffre et grandit patiemment.« La lumière n'est pas inaccessible, elle est à hauteur d'enfant » écrivait frère Christophe, de son monastère de Tibhirine.Laissons-nous gagner par le sel de cette lumière : les plaintes, les revendications du ressentiment, les égoïsmes collectifs et les passions narcissiques, tout cela va disparaître.
Accrochons-nous à ce qui est vraiment, au Mozart de la bonté qui sommeille en chacun de nous et à ce qui nous rend vraiment libres et disponibles pour Dieu, nos soeurs et nos frères. « Un enfant nous est né, un fils nous est donné » (Isaïe 9, 6).
C'est maintenant que nous pouvons l'accueillir, c'est maintenant qu'il peut tout changer en nous et en dehors de nous. Le Verbe s'est fait chair et il habite encore parmi nous, en dépit de toutes nos faiblesses et des horreurs de l'histoire. Rien ne peut durablement s'opposer à la fécondité de la Parole du Christ, rien ne peut plus, depuis cette naissance, nous séparer de l'amour de Dieu