Cerf/COE, 2004, 204 p., 19 €.
Cet ouvrage pourrait être lu comme une sorte d'autobiographie : André Jacques, professeur de lettres, est très vite mêlé aux bouleversements du monde dès le début de la dernière guerre. Directeur du service des réfugiés et des droits de l'homme à la CIMADE, ce service social oecuménique, il œuvre en faveur des personnes déplacées. Président de l'ACAT, il milite avec d'autres chrétiens pour l'abolition de la torture. Responsable du service des migrants au Conseil Œcuménique des Églises, il participe au problème le plus large de notre présente société planétaire. Chemin faisant, il rencontre l'humanité broyée, il se heurte aux bureaucraties irresponsables, il se réjouit chaque fois que l'humanité triomphe de la barbarie... Et tout cela, sous le regard actif de son épouse dont la discrète présente est ressentie page après page.
Cet ouvrage pourrait également être lu avec un autre regard, celui de son auteur, sans aucun doute : l'histoire récente de l'humanité racontée par les humbles. Finalement, André Jacques fait mentir l'aphorisme qui veut que l'histoire soit toujours racontée par les vainqueurs. Sauf à croire que seul l'amour est digne de vaincre
Cet ouvrage pourrait être lu comme une sorte d'autobiographie : André Jacques, professeur de lettres, est très vite mêlé aux bouleversements du monde dès le début de la dernière guerre. Directeur du service des réfugiés et des droits de l'homme à la CIMADE, ce service social oecuménique, il œuvre en faveur des personnes déplacées. Président de l'ACAT, il milite avec d'autres chrétiens pour l'abolition de la torture. Responsable du service des migrants au Conseil Œcuménique des Églises, il participe au problème le plus large de notre présente société planétaire. Chemin faisant, il rencontre l'humanité broyée, il se heurte aux bureaucraties irresponsables, il se réjouit chaque fois que l'humanité triomphe de la barbarie... Et tout cela, sous le regard actif de son épouse dont la discrète présente est ressentie page après page.
Cet ouvrage pourrait également être lu avec un autre regard, celui de son auteur, sans aucun doute : l'histoire récente de l'humanité racontée par les humbles. Finalement, André Jacques fait mentir l'aphorisme qui veut que l'histoire soit toujours racontée par les vainqueurs. Sauf à croire que seul l'amour est digne de vaincre