L'Harmattan, 2005, 218 p., 20 €.

Des lettres d'auxiliaires du Sacerdoce, servent de trame à ce livre, entremêlées d'excellents commentaires de soeur Elisabeth Germain, longtemps professeur à l'Institut catholique de Paris et récemment décédée.
Enserré au coeur de l'Afrique, le Tchad était encore inconnu il y a cent cinquante ans. Les missions ne s'y sont aventurées qu'à l'appel de Fidei Donum. C'est en 1958 que répondent quatre auxiliaires. Elles arrivent dans un pays comprenant une mosaïque de peuples. Ce sont leurs récits généreux, pleins de charme et de fraîcheur, qui nous sont livrés ici.
Durant toutes ces années, leur travail missionnaire se fait en collaboration avec les pères jésuites, puis avec les pères comboniens arrivés en 1978. Ce qui est frappant, dans des conditions plus que difficiles, c'est l'enthousiasme, la continuelle recherche missionnaire, que ce soit pour la catéchèse ou pour l'amélioration des conditions de vie. Le pari est gagné : l'Eglise du Tchad a son visage propre : deux évêques, une vingtaine de prêtres. Grâce au travail fécond des religieuses, notamment des auxiliaires du Sacerdoce, l'Eglise tchadienne est née, a grandi, se responsabilise, et marche seule le regard tourné vers les larges horizons où l'envoie l'Esprit Saint.