Les idoles mensongères sont de toujours, mais l'argent trompeur, la fascination du sexe et l'attrait du pouvoir prennent aujourd'hui des formes collectives plus envoûtantes. Les médias amplifient leur séduction et le conformisme fait loi. C'est ainsi que l'apparence rassure quand la vérité dérange : double jeu ! Se convertir, de nos jours plus qu'autrefois, c'est découvrir que l'on était pris, parfois même à son insu, dans des situations de mensonge. Car, à force d'exclure la conscience comme culpabilisante, la confession comme humiliante et la réconciliation comme infantilisante, l'opinion commune pousse aux arrangements complices.
Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, comme l'affirme saint Jean. Sortir du mensonge, faire la vérité, ce sera toujours aller à la rencontre de la lumière qui vient dans les ténèbres. « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait », dit la Samaritaine, comme une bonne nouvelle. C'est qu'elle a vu non un juge assénant une vérité froide, paralysante et mortifère, mais un serviteur de l'amour miséricordieux, un homme dont le coeur est « plus grand que notre coeur », avec qui la vérité se fait chaleureuse et libératrice.
Voici un véritable fils d'Israël, dit Jésus de Nathanaël, « un homme qui ne sait pas mentir » (Jn 1,47). Entrer dans cette démarche spirituelle suppose le désir d'être au clair devant les hommes, devant sa conscience et devant Dieu, et de rompre avec celui qui est « menteur et homicide dès l'origine ». On ne peut la vivre jusqu'au bout sans être assuré d'un accueil sans condition. L'Eglise, qui en est comme le sacrement, est elle-même entrée dans cette démarche, reconnaissant ses fautes du passé. C'est qu'on ne peut venir à la lumière tout seul. Le couple, la famille, la communauté chrétienne, l'accompagnement spirituel sont aussi des chemins de vérité. Et la société citoyenne peut le devenir à son tour, comme l'a montré la condamnation morale des crimes du XXe siècle, en réhabilitant le sens du pardon dans l'histoire. La réconciliation des peuples et la guérison de leur mémoire sont à ce prix, quand amour et vérité se rencontrent.
Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, comme l'affirme saint Jean. Sortir du mensonge, faire la vérité, ce sera toujours aller à la rencontre de la lumière qui vient dans les ténèbres. « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait », dit la Samaritaine, comme une bonne nouvelle. C'est qu'elle a vu non un juge assénant une vérité froide, paralysante et mortifère, mais un serviteur de l'amour miséricordieux, un homme dont le coeur est « plus grand que notre coeur », avec qui la vérité se fait chaleureuse et libératrice.
Voici un véritable fils d'Israël, dit Jésus de Nathanaël, « un homme qui ne sait pas mentir » (Jn 1,47). Entrer dans cette démarche spirituelle suppose le désir d'être au clair devant les hommes, devant sa conscience et devant Dieu, et de rompre avec celui qui est « menteur et homicide dès l'origine ». On ne peut la vivre jusqu'au bout sans être assuré d'un accueil sans condition. L'Eglise, qui en est comme le sacrement, est elle-même entrée dans cette démarche, reconnaissant ses fautes du passé. C'est qu'on ne peut venir à la lumière tout seul. Le couple, la famille, la communauté chrétienne, l'accompagnement spirituel sont aussi des chemins de vérité. Et la société citoyenne peut le devenir à son tour, comme l'a montré la condamnation morale des crimes du XXe siècle, en réhabilitant le sens du pardon dans l'histoire. La réconciliation des peuples et la guérison de leur mémoire sont à ce prix, quand amour et vérité se rencontrent.