Préf. T. Radcliffe. Téqui, 1998, 170 p., 78 F.
A partir des textes de base du Concile, du code de droit canonique et de documents récents, soeur Marie-Ancilla s'attache à montrer l'évolution de la réflexion ecdésiale sur la place et le sens de la vie religieuse. En groupant toutes les formes de vie consacrée, l'Eglise a cherché à élaborer une théologie commune à ces différentes formes. Ce faisant, l'Eglise s'est située sur un point de vue essentiellement intellectuel en négligeant de prendre en compte la dimension historique. Le récent document Vtta consecrata constitue indéniablement un certain aboutissement, même s'il demeure une étape dans la réflexion théologique II serait pertinent de poursuivre en tenant compte bien davantage de la manière dont sont apparues ces différentes formes et de ce que l'Esprit fait jaillir aujourd'hui dans l'Eglise. Soeur Marie-Ancilla souligne en particulier que le terme « consécration » a fini, au fil du temps, par être identifié aux trois voeux.
Les autres points soulignés (les dimensions ecdésiale, contemplative et apostolique de la vie consacrée, présentes en chacune de ces formes, le rôle de la vie fraternelle, la place de Marie) ne font pas problème ; ils sont ici repris avec bonheur et peuvent donner envie à chaque institut de pousser une réflexion théologique appropriée. Des questions restent ouvertes • faut-il, en se rattachant au concept d'Eglise comme sacrement, aller jusqu'à faire de la consécration un sacrement ? Quelle place sera faite alors aux « consécrations » de couples dans certaines communautés nouvelles ? Un ouvrage plutôt austère mais utile.
A partir des textes de base du Concile, du code de droit canonique et de documents récents, soeur Marie-Ancilla s'attache à montrer l'évolution de la réflexion ecdésiale sur la place et le sens de la vie religieuse. En groupant toutes les formes de vie consacrée, l'Eglise a cherché à élaborer une théologie commune à ces différentes formes. Ce faisant, l'Eglise s'est située sur un point de vue essentiellement intellectuel en négligeant de prendre en compte la dimension historique. Le récent document Vtta consecrata constitue indéniablement un certain aboutissement, même s'il demeure une étape dans la réflexion théologique II serait pertinent de poursuivre en tenant compte bien davantage de la manière dont sont apparues ces différentes formes et de ce que l'Esprit fait jaillir aujourd'hui dans l'Eglise. Soeur Marie-Ancilla souligne en particulier que le terme « consécration » a fini, au fil du temps, par être identifié aux trois voeux.
Les autres points soulignés (les dimensions ecdésiale, contemplative et apostolique de la vie consacrée, présentes en chacune de ces formes, le rôle de la vie fraternelle, la place de Marie) ne font pas problème ; ils sont ici repris avec bonheur et peuvent donner envie à chaque institut de pousser une réflexion théologique appropriée. Des questions restent ouvertes • faut-il, en se rattachant au concept d'Eglise comme sacrement, aller jusqu'à faire de la consécration un sacrement ? Quelle place sera faite alors aux « consécrations » de couples dans certaines communautés nouvelles ? Un ouvrage plutôt austère mais utile.