Lex orandi, lex credendi. » L'adage de Prosper d'Aquitaine (390-463) a connu, au fil des siècles, des interprétations souvent contradictoires. Selon cette formule, « la prière de l'Eglise détermine la règle de la foi », ou encore « l'Eglise croit comme elle prie ». La liturgie a donc quelque chose à nous dire sur les dimensions de la foi de l'Eglise et de chaque chrétien qui concerne la mort et le devenir du sujet chrétien.
Quels chemins explorer pour découvrir ce que dit la liturgie ? Précisons d'abord que ce mot recouvre plusieurs réalités. Il désigne l'action liturgique, célébrée dans une église de Paris ou de Québec, aaion toujours particulière et unique. On l'utilise aussi pour parler des recherches des théologiens, liturgistes ou sacramentologues, qui composent le champ des études liturgiques. Il concerne encore le livres liturgiques, passés et actuels, qui appartiennent au patrimoine de l'Eglise. C'est ce chemin moins fréquenté que nous explorerons ici en parcourant le Rituel des funérailles. Nous aborderons le texte liturgique en posant comme hypothèse que sa lecture conduit à une meilleure intelligence de l'action liturgique et de son fonctionnement, de ce qu'elle construit, de l'homme et de la femme célébrant, de Celui qu'ils célèbrent.
 

Pratiques et discours en mouvement


Le Rituel des funérailles 1 a remplacé le rituel de Paul V (1614), issu de la réforme liturgique du concile de Trente. La réforme de Vatican II n'était pas un simple « dépoussiérage » : la transformation des pratiques et des discours rituels de l'Eglise a transformé son anthropologie, sa théologie, sa prière et la façon de vivre les relations avec Dieu et entre chrétiens. De la réforme du Rituel des funérailles, on a dit qu'elle concernait toute l'anthropologie du christianisme, sa doctrine et sa prédication des fins dernières, la solidarité de la communauté chrétienne présente ici-bas et dans l'invisible. Pour mesurer ces changements, retraçons à grands traits le chemin parcouru depuis quelques siècles.
Selon les historiens de la liturgie, le plus ancien rituel romain de la mort se caractérise « par l'importance qu'il donne au caractère pascal de la mort ». Pour l'eucologie romaine primitive, la mort est « une pâque cosmique, un accueil qui appelle à la confiance et à la joie pacifiée du repos et de la lumière sans déclin », Mais déjà aux VIIe et VIIIe siècles, un amalgame des livres liturgiques romains et gallicans va modifier le visage de la mort, de l'homme et de Dieu : « Une vue plus pessimiste du monde, des corps, de la chair, une place plus importante du péché, caractérisent les textes (...) La certitude du salut de celui qui était mort dans la communion de l'Eglise fait place à de véritables " suffrages pour les défunts " » 2. En 1614, le rituel de Paul V marque une autre étape. Le Libéra, déjà introduit dans la liturgie romaine, l'a coloré d'un sentiment nouveau : la peur du jugement, que marquait déjà le Dies irae (xii* siècle). S'inscrivant dans l'esprit de son temps par rapport à la mort et à sa préparation, ce rituel privilégie « les textes liturgiques exprimant la douleur et le deuil (...) de préférence à ceux qui exprimaient la joie (...) La joie et la confiance dans le Rédempteur ressuscité n'ont pas été écartées (...) Seulement tous ces chants de joie et d'exultation ont été comme recouverts par un climat de deuil qui a empêché le peuple chrétien d'y avoir accès » 3 Cela reflète une des tensions internes au christianisme la confiance en la résurrection face à la crainte du jugement
L'Eglise latine a donc vécu avec un même rituel pendant plus de trois siècles, ce qui peut laisser croire à une grande stabilité des attitudes entourant la mort et le deuil Les travaux de Philippe Ariès 4 ouvrent une autre perspective Si un même rituel a, pendant cette longue durée, porté les pratiques liturgiques, les compréhensions de la mort et de la vie éternelle, elles, se sont transformées L'entrée dans la modernité, le développement de la techno-science et de la médecine, la sécularisation ont ébranlé, entre le xviie et le XXe siècle, l'adhésion quasi unanime aux discours chrétiens « Lex orandi, lex credendi » ne peut donc être compns dans un seul sens La prière liturgique a une fonction normative pour la foi de l'Eglise Mais elle est aussi touchée par les mutauons des discours spirituels, théologiques, philosophiques et scientifiques, les transformations des mentalités et des sociétés influencées par les nouvelles pratiques, les métissages culturels et les enjeux commerciaux — la mort et le deuil ayant des implications économiques considérables L'impressionnante production littéraire des anthropologues et sociologues, psychanalystes et psychologues, théologiens et pasteurs, ces dernières années, illustre la complexité de ces questions et leurs enjeux
Il y a à peine vingt-sept ans que le Rituel des funérailles a remplacé le rituel de 1614 Les transformations ntuelles et les changements de mentalité qu'elles impliquent s'inscnvant dans la longue durée, les réformes liturgiques de Vatican II n'ont donc pas encore eu le temps de déployer leurs effets spintuels, théologiques et anthropologiques 5, de transformer les perceptions et les présupposés En outre, l'homme et la femme du xx< siècle n'entretiennent plus avec la liturgie et l'Eglise les mêmes rapports que ceux du Moyen Age A cette période, la liturgie jouait un rôle majeur dans la constitution de l'univers mental et de l'imaginaire des sujets et des sociétés Aujourd'hui, la liturgie a perdu de son influence, sinon de sa crédibilité Si les théologiens lui reconnaissent toujours un rôle comme « lieu théologique », l'imaginaire sur la mort n'est plus structuré d'abord par la liturgie Celle-ci entre en concurrence avec d'autres discours et divers courants philosophiques et spirituels, qui se superposent et s'amalgament dans l'esprit de bien de nos contemporains, chrétiens ou non, marqués aussi par les mutations mentionnées ci-dessus.
 

Un rituel par étapes


La structure du rituel de 1972 dit déjà beaucoup de sa théologie et de son anthropologie. Le rituel complet se présente comme un parcours en trois stations : à la maison, à l'église, au cimetière 6. Celles-ci comportent diverses étapes : la prière avec les proches, la veillée de prière, la fermeture du cercueil, le départ de la maison, le rassemblement à l'église des proches et de la communauté chrétienne, le cimetière. Leur but est d'« aider les participants à approfondir le sens chrétien de la vie et de la mort et à accueillir l'espérance de la résurrection » 7. Le rituel marque donc le temps et l'espace ; il ne concerne pas qu'un moment isolé dans un lieu déterminé. Il veut créer une communauté visible et invisible formée du défunt et de sa famille, des amis et de l'entourage, de la communauté chrétienne et de ses ministres, de la communion des saints et du Dieu trine. A chacun de ces acteurs, il propose des rôles, parfois différents d'une étape à l'autre, les inscrivant dans de nouvelles relations.
Ce choix d'un parcours en trois stations et en six étapes respecte l'histoire du rituel. Il va cependant à l'encontre des attitudes actuelles quant à la mort : faire vite, escamoter le mort, et donc la mort, en abrégeant au maximum les rites et en éliminant le temps du deuil, condamnant les proches à l'isolement et à la douleur muette. Ce phénomène devient une thèse pour Luce des Aulniers : « Nous n'avons pas de temps pour le rite, parce que nous n'avons pas le temps de faire place au temps dans lequel nous fait entrer tout rite » 8. Le rituel invite à entrer dans cet autre temps, celui du choc et de la séparation, de la rencontre et de la célébration. Il permet, à qui prend au sérieux sa proposition, d'entrer dans une autre temporalité pour laisser au rite le temps de faire son travail psychique et humain.
Si cette proposition répond aux attentes des anthropologues, convient-elle aux situations ecclésiales et aux conditions de vie urbaine en pleine accélération ? Certains ont questionné le caractère rural du rituel, son désintérêt des enjeux actuels (par exemple, le travail), sa compréhension périmée de la socialité. On peut aussi interroger son rapport au temps. Hier, l'étalement des stations et des étapes permettait la rencontre avec la mort, de diverses façons, et conduisait à la célébration eucharistique. Aujourd'hui, dans les faits, tout se concentre souvent en une seule célébration sans eucharistie. Cette célébration doit tout faire et tout nommer..., accomplir plusieurs étapes en une seule. Ainsi, le Rituel des funérailles semble mettre ici à distance l'émotion des proches, surtout nommée dans les premières étapes — ce qui donne à cette célébration une tonalité pascale et christologique. Lorsque l'église devient la seule station, les attentes par rapport à la célébration se transforment.
Dans sa manière de construire le temps et l'espace, le rituel répond aux attentes des recherches contemporaines sur la mort et le deuil. Mais comment concilier sa mise en oeuvre avec les réalités de vie actuelles ? Les discours rituels sur la mort et les discours sur ces mêmes rituels sont tout d'ambiguïtés, de tensions, de paradoxes, et donc aussi de dynamismes et de vie...
 

Les buts des funérailles


Le rituel veut « recommander à Dieu les défunts (...), encourager l'espérance de ceux qui sont touchés par ce deuil et développer leur foi dans le mystère pascal et la résurrection des morts » 9. Quant à la prière pour les défunts, pas de surprise : caractéristique de la liturgie de l'Eglise latine, elle fut une des causes de dissension avec les Eglises de la réforme. Une nouveauté du rituel est l'importance accordée aux endeuillés. Celui de 1614 les ignorait complètement : la liturgie des funérailles n'était pas une « liturgie de consolation pour les vivants » 10. Les monitions et oraisons du nouveau rituel parlent de la mort qui nous fait souffrir, de la tristesse et du doute de ceux qui restent, des incompréhensions qui surgissent quand la mort frappe. Ceux qui « sont quittés » vivent la peine, la douleur, la souffrance, la tristesse, l'épreuve. Les endeuillés vivent parfois la mort de façon brutale ; elle peut sembler une injustice ou venir soulager après une longue agonie. La figure du combat traverse le rituel ; une lutte est engagée entre la mort et la vie. Si la mort peut sembler victorieuse, le rituel veut dissiper cette impression. Il insiste sur l'issue déjà connue de ce combat. Dieu ne peut « accepter que ses enfants soient vaincus par la mort ». Il peut « vaincre la mort et donner la vie qui ne meurt plus ». Déjà, son bien-aimé, le Christ, passa « par la mort pour la vaincre » et son amour est victorieux du mal. La béance de la mort est rapidement comblée par l'affirmation de la victoire de la vie, de Dieu : « Bien que la mort comporte toujours une séparation, les chrétiens, comme membres du Christ, ne peuvent être séparés, car ils ne font qu'un en lui » 11.
Mais la liturgie ne va-t-elle pas trop vite ? Ne prive-t-elle pas les endeuillés d'une nécessaire traversée du désert pour pouvoir vivre à nouveau, autrement ? Comment prendre en compte la mort qui déchire et fait vivre à ceux qui restent un réel chemin pascal ? Pour les chrétiens, la mort est passage mais aussi limite. Entre le Vendredi saint et Pâques, il y eut le long samedi, la descente du Christ au séjour des morts. Il est vrai que la liturgie ramasse dans un temps court ce qui se déploiera dans un temps long. Mais il y a risque qu'elle serve à occulter le réel abrupt, la pointe acérée du deuil, de la perte et de la séparation. Le nouveau rituel n'empêche pas la traversée de la souffrance, mais il peut ouvrir des chemins d'espérance.
Le Rituel des funérailles a voulu remettre en son centre le mystère pascal. Mystère du Christ mort et ressuscité pour nous. Mystère de notre mort et de notre résurrection en Christ, par notre baptême comme par toute notre vie, avant de l'être par notre mort physique. En ce sens, le rituel, qui conduit à son terme le parcours du baptisé dans le Christ, est un rituel baptismal. Les rappels sont nombreux : les mêmes éléments symboliques (eau, croix, lumière, vêtement blanc) ; les évocations du passage du Christ de la mort à la vie, qui ouvre au défunt, « mort dans le Christ », un nouvel espace, comme le faisait le baptême. « Le mystère pascal est l'événement qui nous fait qui nous sommes » 12. Selon cette formule, l'identité du chrétien se cristallise en vivant le mystère pascal comme une réalité en élaboration au quotidien. Mais il y a lieu de s'interroger : cette dimension structurante de l'identité des disciples du Christ est-elle reçue ? Comment les chrétiens tissent-ils les liens entre le mystère pascal et leur vie, avec ses morts et ses résurrections quotidiennes ? Le Rituel des funérailles, en insistant sur cette dimension, entre autres dans le dernier adieu, suggère une clef de relecture et d'interprétation de la vie de tout baptisé.
 

L'émergence d'un langage


Le rituel organise une nouvelle géographie de la mort et de l'au-delà. La représentation de l'univers en trois entités (terre, ciel, enfer), demeurée prégnante dans les imaginaires, ne s'y trouve pas. Le purgatoire n'est jamais nommé ; le jugement l'est une fois, pour évoquer le jour où Dieu viendra juger le monde. Ce que ces mots désignaient (le péché et le mal, le salut qui vient de Dieu, la nécessité d'un temps de purification avant de voir Dieu, le jugement) est dans le rituel, mais dépouillé des représentations terrifiantes.
Pour essayer de dire ce qu'il advient du défunt, le rituel prend divers chemins. D'une part, la prière demande à Dieu de combler le défunt de biens nouveaux : le bonheur de célébrer sans fin son amour ; l'éternelle jeunesse, la gloire de la résurrection, la joie du Royaume, la paix. D'autre part, la prière évoque pour le mort une destination, demandant au Père de le recevoir avec toute la tendresse de son coeur.
A cet égard, le chant Sur le seuil de sa maison résume les accents dominants de l'eucologie : « Sur le seuil de sa maison, / notre Père t'attend, / et les bras de Dieu / s'ouvriront pour toi (...) / Comme à ton premier matin / brillera le soleil, / et tu entreras / dans la joie de Dieu. » Les prières multiplient les évocations d'un nouveau lien avec Dieu ou le Christ : « Plus près de toi » ; « auprès de toi » ; « dans la plénitude de ton amour » ; « dans la joie du Royaume ». Ce lien se dit parfois par la négative : « Ne permets pas que N. soit séparé de toi. » Le nouvel espace du défunt se dit comme un « espace relationnel », celui d'une relation de proximité avec Dieu. Pour ceux qui restent, l'espérance se dit aussi en termes relationnels : « Un jour, nous nous retrouverons » ; « Puissions-nous, un jour, après la douleur et les larmes, aller avec notre frère à la rencontre du Christ. » S'il y a là une marque de ce qu'Ariès appelle la « grande révolution romantique du sentiment » 13 du XIXe siècle, cette insistance sur la relation a aussi quelque chose d'évangélique : « Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent Uouver leur demeure (...) Je pars vous préparer une place. Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi » (Jn 14,2-3).
Soulignons un dernier passage langagier, celui d'un discours dualiste sur le corps et l'âme à une tentative de surmonter cette distinction. Une oraison demande que l'âme soit affranchie de la mort ; quant au corps mortel, la vie lui sera redonnée, plus tard. Dans une autre oraison, Dieu appelle à une vie nouvelle les corps soumis à la mort (sans précision du moment) ; mais on lui demande d'accueillir l'âme aujourd'hui. Très souvent, dans l'adaptation française des oraisons latines comportant « anima, animae », on ne trouve pas « âme ». On parle d'accueillir et de recevoir le défunt, sans distinguer ses « composantes » (corps, esprit, âme) et leur sort ; on ne tranche pas entre diverses anthropologies. Une sobriété dans la représentation et l'usage d'images poétiques tentent de contourner les difficultés.
 
* * *

Qui cherche dans les textes liturgiques un discours univoque sur la mort sera déçu. A la manière des Ecritures, la liturgie a diverses manières d'envisager la mort et de la nommer. Notre lecture du rituel a montré des paradoxes et des tensions. En terminant, nous attirerons. l'attention sur deux tensions concernant le projet mystagogique du rituel. Entre celui-ci et sa fonction anthropologique, il peut sembler y avoir contradiction. Le rituel, comme tout rituel de deuil, a pour fonction d'effectuer la séparation, de dire la mort, pour que la mort — et le mort — trouve une nouvelle place. Par ailleurs, l'Eglise proclame qu'en Christ la mort est morte et que la résurrection du Christ est la nôtre. En quoi le discours chrétien sur la résurrection du Christ et sa victoire sur la mort n'est-il pas une négation ou un déni de la mort ? La question reste ouverte. Peut-être les discours théologiques et liturgiques y répondraient-ils s'ils disaient aussi la béance de la mort, sans la combler trop rapidement.
Un écart sépare aussi la demande de ceux qui viennent à l'église pour un sacrement ou un rite et le projet, catéchétique, mystagogique, éthique, des agents ecclésiaux 14. Le Rituel des funérailles se ttouve pris dans une tension qui peut s'avérer féconde entre la fonction sociale qu'assume l'Eglise (marquer les passages de la vie, qui est un service de la signification) et la fonction des sacrements et sacramentaux d'être signes de la mort et de la résurrection du Christ, du travail de la mort et de la résurrection dans la vie des sujets et de l'Eglise. Nous avons identifié plusieurs passages : d'un discours sur la mort quasi unanime à un éclatement et une diversification du discours ; d'un discours sur la mort dessinant une carte de l'univers à un discours plus relationnel ; d'un discours teinté par la crainte du jugement à un discours centré sur le mystère pascal ; d'un discours dualiste sur le corps et l'âme à un discours cherchant son chemin à travers diverses anthropologies. Ces passages sont encore à faire. Mais leur amorce, marquée par le changement de rituel et la transformation des discours ecdésiaux et théologiques sur la mort, a laissé un vide au plan des représentations.
Cette expérience de vide invite à entrer sur un chemin inconnu, en se laissant guider par l'Esprit et en acceptant qu'autre chose puisse émerger du dépouillement des représentations et des certitudes. Ici, la liturgie rejoint l'expérience spirituelle : « La foi chrétienne voit dans la mort (...) le signe et la possibilité d'une logique de l'existence, fondée sur un incessant travail de rupture — rupture par rapport à toute prétention de savoir-pouvoir totalitaire sur soi-même et sur l'autre. Ne sachant ni le premier ni le dernier mot de rien, le chrétien parcourt son existence comme dessaisissement de soi, comme remise de l'esprit, attitude que la mort authentifie et accomplit » 15. La liturgie et la foi chrétienne approuvent Félix Leclerc quand il chante : « C'est grand, la mort, c'est plein de vie dedans ! »



1. En deux volumes La célébration des obsèques et Prières pour les défunts à la maison et au cimetière (Desclée-Mame 1994), complétés par le Lecttonnatre pour la liturgie des défunts (même éditeur, 1982)
2. Damien Sicard, « Le rituel des funérailles dans la tradition », La Maison-Dieu (LMD), n° 101, 1970, pp 34-37
3 Pierre Marie Gy « Les funérailles d après le rituel de 1614 » LMD n° 44 1955 pp 78 79
4 Au Seuil Essais suri histoire de la mort en Occident (1975) et L homme devant la mort (1977)
5 Ainsi certains parlent encore de 1 absoute alors que celle a depuis 1972 est remplacée par le dernier adieu
6. Le Rituel des funérailles I propose des matériaux liturgiques pour les funérailles d'adultes et pour celles d'enfants baptisés ou morts avant d'être bapusés De même, il prévoit la possibilité de célébration avec ou sans eucharistie.
7. Ibid.n- 14, p. 10
8. « Bruit du temps jusqu'à silence de mort », dans Mourir aujourd'hui Les nouveaux rites funéraires (collecuf), Odile Jacob, 1997, p 208
9. Rituel des funérailles II, p 5
10. Joseph Gehneau, « Enterrement de l'après-midi et veillées mortuaires », LMD, n° 44, 1955, p 87
11. Rituel des funérailles l, p 41
12. J A Zimmerman, Liturgy oftheHours Toward pansh tmplementation, Institute for Liturgical Ministre at Mana Stein Center, 1992, p 27
13. L'homme devant la mort, p 576
14. Cf I -Y Hameline, « Quelques incidences psychologiques de la scène rituelle des funérailles », LMD, n" 101, 1970, p 97
15. Jean-Claude Cnvelli, « La mort en face ou le sujet face à lui-même », LMD, n° 145, 1981, p 167.