Les explications et les justifications psychologiques sont devenues en quelques années des références incontournables de l'intelligence contemporaine. Elles imprègnent tous les milieux et toutes les disciplines, et tendent à supplanter tous les autres discours et à se présenter comme une spiritualité.

Confusion des espaces et des langages


La multiplication des magazines spécialisés ou les rubriques qui figurent sur ce thème dans la plupart des médias soulignent l'importance accordée à la vie psychologique La mode actuelle véhiculée par des émissions de radio et de télévision, est aux récits de vie et à l'hagiographie psychologique dans laquelle chacun veut se présenter dans sa singularité subjective On veut vivre à l'image du modèle médiatique qui légitime celui qui est « vu », pour être quelqu'un, voire une star, reconnue faute de savoir se situer comme une personne parmi d'autres. Il faut exprimer ses émois, ses doutes et ses intrigues intérieures plutôt que des idées en présence du grand prêtre qu'est l'expert en psychologie La présence des professionnels de la santé mentale est devenue nécessaire pour expliquer ou prévenir ce qui se dit dans toutes ces révélations intimes. On peut se demander si cette interprétation psychologique permanente qui ressemble souvent à de l'interprétation projective aide à mieux vivre
Toute vérité subjective n'est pas toujours bonne à dire. Elle peut même encombrer et gêner la relation avec autrui. Les espaces psychiques des uns et des autres risquent d'être confondus, comme on l'observe dans la vie des couples, mais aussi dans la relation entre parents et enfants. Certains regrettent par la suite d'en avoir parfois trop dit sur eux-mêmes. La vie intérieure qui s'exprime ainsi socialement manifeste la difficulté à être véritablement autonome en sachant réfléchir sur soi et en apprenant à assumer sa vie interne Si des personnes choisissent d'approfondir leur vie religieuse avec un directeur spirituel ou, sur un tout autre plan, cherchent à traiter des problèmes de personnalité en psychothérapie c'est bien parce que des interrogations ou des affects ne peuvent pas être abordés avec des personnes de leur entourage
La mise à nu de soi n'entraîne pas nécessairement une meilleure qualité relationnelle et les personnes ainsi dévoilées ne gagnent pas en capacité intérieure. La vie psychologique apparaît à ciel ouvert sans faire intervenir des médiations culturelles. On apprend davantage sur la psychologie humaine à travers un fait divers, une pièce de théâtre un conte un roman, une sculpture une peinture ou une expression religieuse, qu'en étant « branchés » en ligne directe dans la vie sociale sur l'exhibitionnisme des témoignages individuels. Cette démarche épuise la vie interne dessert et fausse le lien social. L'inflation du besoin de se connaître psychologiquement est exploitée par des magazines, des techniques et des stages, alors que ce n'est certainement pas le meilleur moyen pour apprendre à vivre à se mettre en œuvre et à traiter les questions existentielles. Le psychologisme ambiant se substitue à une vie spirituelle défaillante ou inexistante
Le besoin de se raconter psychologiquement est symptomatique de la porosité des personnalités contemporaines qui développent des caractères psychotiques. Elles ne savent plus faire de distinction entre l'intime et le public le psychologique et le social, le spirituel et le psychisme le for interne et le for externe II devient difficile à ces personnalités d'être capables d'occuper leur espace intérieur. Quant aux enfants et aux adolescents, ils ont du mal à prendre possession d'eux-mêmes, à commencer par leur intelligence et restent à fleur de peau et parfois incapables de se contrôler. Le corps se substitue au fonctionnement de l'appareil psychique et les apparences corporelles deviennent les seuls supports de l'édifice identitaire de certains. Ils dépendent d'une psychologie sensorielle et immédiate qui, faute d'un espace interne suffisamment développé, ne leur permet pas d'intérioriser ce qu'ils vivent et d'accéder à une psychologie conceptuelle. Rencontrant de sérieuses difficultés pour élaborer les frustrations et les contraintes de l'existence ils se réfugient dans la plainte dans la situation de victimes et dans la dénonciation constante de coupables qui seraient la cause de leurs maux. Finalement, c'est à la société de réaliser les tâches psychiques qu'ils ne parviennent pas à opérer par eux-mêmes.
Le discours psychologique qui envahit et parfois se substitue au discours social, moral et religieux, brouille les frontières et les logiques à partir desquelles il convient de se penser soi-même et d'évaluer ce qu'il est souhaitable de vivre


La norme subjective


Le vécu psychologique est devenu un fonds de commerce Des animateurs ou des journalistes y mènent un jeu pervers sous le couvert de la recherche de la sincérité pour entrer dans l'univers d'une personne et mieux la posséder et l'obliger à se dévoiler dans le sens du désir qu'on lui assigne Nous ne sommes plus dans l'ordre de l'information ou de la réflexion, mais dans celui de la manipulation.
L'exposition de la vie personnelle de chacun s'accompagne d'un nivellement de toutes les situations pour les ramener au même dénominateur commun des sentiments. On a vu, par exemple une émission portant sur le thème du « désir d'enfant » rassembler aussi bien des couples mariés, une femme célibataire que deux homosexuels ou lesbiennes. La structure psychique et l'état relationnel de ces situations ne sont-ils pas pourtant de nature différente et contradictoire pour le bien de l'enfant et la cohésion sociale ? L'absence de discernement et d'intelligence des conditions de vie de chacun est contournée en faisant de chaque protagoniste son propre expert et son propre juge pour valider la pertinence de ce qu'il revendique Le vécu subjectif devient une norme lorsque des animateurs médiatiques et les images qu'ils fabriquent jouent un rôle de magistère Ils produisent un système de normes psychologiques qui doit servir à composer la vie de ceux qui regardent ou écoutent ces émissions. Ce système repose principalement sur les sentiments et les affects de chacun, retenus comme des références en opposition avec les œuvres de la raison et les normes objectives. Mais nous oublions que la personne ne peut constituer sa subjectivité qu'en étant en interaction avec les réalités et les ressources du monde extérieur.
Le développement du psychologisme ambiant s'est fait au prix d'un dysfonctionnement de la symbolisation psychologique et sociale et du sens moral. Ainsi, les enfants peuvent, dans le meilleur des cas, transformer l'agressivité primaire (peur des autres et sentiment d'être menacé) grâce aux ressources qu'ils trouvent à l'intérieur de la culture et des relations avec les autres 1. Sinon, renvoyés à eux-mêmes au nom d'une démarche psychologisante ils doivent effectuer cette opération en s'appuyant sur un hypothétique savoir dont ils seraient porteurs.
Le changement qui s'est effectué ces dernières années permet de comprendre que l'individu a déplacé son lieu d'investissement de la culture et du lien social sur sa propre individualité en se prenant comme seul objet de référence et en se privant, entre autres, des ressources religieuses et morales. On comprend que chaque enfant a une vision plus narcissique de lui-même en prenant son ressenti et son imaginaire dans ses aspects les moins élaborés comme seuls modèles. Pour grandir, il doit fournir un effort épuisant dans sa quête d'identité et dans le travail de symbolisation de sa vie pulsionnelle II n'est pas étonnant que l'adolescent éprouve un plus grand malaise à exister et développe des conduites de dépendance et de fuite de lui-même parce qu'il est dans le déni de ses désirs. L'usage de la drogue est significatif de ce malaise puisqu'il est le symptôme du refus du conflit inhérent à l'économie psychique de la difficulté à occuper son espace intérieur et d'un manque de ressources que l'on va chercher dans la dépendance aux produits chimiques.


Le souci de soi


Selon la formule classique d'un « souci de soi » plus important, la suprématie du discours psychologique serait l'expression du besoin de se penser et de se vivre en dehors de normes transcendantes, à commencer par celles du code de la route Cette opposition entre individu et transcendance reflète plus un narcissisme défensif qu'un réel souci de soi prenant en compte la dimension psychologique et sociale de l'existence Même si nous retenions l'hypothèse d'un essor contemporain du souci de sot nous devrions observer une amélioration de la subjectivité, de la vie intérieure et des relations humaines ; or c'est tout le contraire qui se produit Les psychologies sont morcelées et souffrent d'un manque d'unification, la sexualité est éclatée et morbide 2, et l'imaginaire renoue avec une religiosité sauvage hantée par la terreur et à la recherche d'une toute-puissance magique Le nombre de suicides ou de tentatives a considérablement augmenté ; la drogue ne cesse d'entretenir des inhibitions à vivre ; les divorces affaiblissent le sentiment de confiance en soi et en l'autre ; quant i l'évitement du sens de la loi morale il altère le lien social. Tous ces phénomènes traduisent une crise de l'intériorité contemporaine et l'échec du fameux « souci de soi » mis en valeur de façon inauthentique par Michel Foucault
Mais l'inflation du langage psychologique transparaît dans plusieurs autres domaines :

• Prenons d'abord l'exemple de la vie professionnelle. Les stages centrés sur le développement personnel sont très « tendance » et coûtent des fortunes aux entreprises. Leurs fondements théoriques sont pour le moins douteux. Les animateurs, formés eux-mêmes au cours de sessions, se présentent à travers un langage ésotérique riche de barbarismes et dont la complexité des concepts ne prouve rien.
Les annonces et les publicités qui promettent l'épanouissement, une vie relationnelle réussie des performances professionnelles mises en valeur, une sexualité libérée fleurissent dans les magazines. Ainsi peut-on lire dans une brochure présentant divers stages : « Dans un cadre stimulant il est possible d'expérimenter en paroles, en sensations, en émotions, en imagination et aussi de vivre des situations actuelles, passées ou futures. Toutes ces expériences ont des effets correcteurs et réparateurs. Les étapes expérientielles sont suivies d'étapes d'analyse et de réflexion théorique sur le vécu de chacun. » Ou encore : « En partant de l'énergie corporelle nous serons à l'écoute de notre vécu autant sensoriel qu'affectif pour construire à travers l'identité du double du mythe d'Eve la relation amoureuse dans un au-delà de nos pulsions. L'énergie émotionnelle et affective fera le lien entre le conscient le monde extérieur et le corps individuel. » D'autres thèmes aux titres évocateurs de stages peuvent être exploités : « Massage holistique », « Retrouver son cœur d'enfant : le bonheur », « Les mains du ciel : guérison énergétique et spirituelle », « Estime et confiance en soi selon la PNL (programmation neuro-linguistique) »... Autant d'idées et de pratiques qui exploitent l'errance subjective contemporaine et prennent parfois une tournure quasi religieuse que l'on peut retrouver dans des sectes.

• L'éducation et l'enseignement sont aussi très empreints de l'idéologie psychologique Au nom de celle-ci, les élèves sont au centre du système scolaire au détriment du savoir qu'ils ont à apprendre. Le savoir devient second, ainsi que l'enseignant qui devrait être chargé de transmettre, de donner des règles et de contrôler. Il faut se préoccuper constamment de l'état psychologique des élèves, ce qui va nuire au bon fonctionnement de l'enseignement et à l'éducation des jeunes. Dans ce contexte, la pédagogie scolaire actuelle favorise et accentue en classe des états d'excitation et parfois de violence. Dans l'idéalisme du sujet enfantin censé tout savoir et tout découvrir par lui-même nous avons oublié que l'intelligence se développe à partir du savoir et de la mémoire. Il faut donc davantage apprendre à penser à partir des savoirs qu'à partir des aléas de la subjectivité comme on le fait actuellement.

• Les communautés religieuses
sont également influencées par le psychologisme actuel. De nombreux chapitres de congrégation, au lieu d'être un espace de réflexion à partir de leur règle de leur constitution et des objectifs qui les animent se transforment en dynamique de groupe, en analyse transactionnelle ou en thérapie de groupe. Certes, il peut être utile de se faire aider, sur une question précise par un spécialiste compétent et confirmé en psychologie et en psychopathologie, mais certainement pas en soumettant les instances d'une congrégation à ce seul regard.

• La foi chrétienne se trouve elle-même souvent approchée sous un angle psychologique. Cela correspond sans doute à la nécessité d'intégrer de nouvelles connaissances dans l'intelligence de la foi. Mais nous pouvons aussi en rester à la réduction subjective qui s'opère dans le langage et le codage à la mode. En effet, la plupart des réalités et des difficultés contemporaines sont codées en termes psychologiques ou psychopathologiques qu'il faudrait nécessairement traiter par une meilleure connaissance des phénomènes psychiques, voire par la psychothérapie II faut donc relire l'évangile et l'expérience spirituelle à partir des faits psychiques, comme dans les années soixante, il fallait pour certains, refonder la foi chrétienne à partir du marxisme N'est-ce pas une perte de temps et d'objectif ?

Le spirituel n'est pas le psychologique


Il faut rappeler que l'essor scientifique de la psychologie et en particulier de l'apport de la psychanalyse a contribué à renouveler la compréhension des comportements humains et des structures psychiques qui les animent Certes, il faut se féliciter de ce que la richesse de ces connaissances influence positivement et modifie l'approche de soi et de l'existence en rendant plus attentif aux mouvements de la vie interne et de ses états de conscience
Dans ce contexte la personne comme sujet de sa propre existence s'est trouvée valorisée et le personnalisme chrétien n'est pas étranger au fait que le sujet puisse être reconnu pour lui-même Mais, en ne privilégiant que son aspect psychique nous risquons d'aboutir à une réduction du sujet à ses seules perceptions mentales. Ainsi, la vérité subjective plus précisément ce que le sujet ressent a pris davantage d'importance que les vérités objectives, c'est-à-dire des réalités et des dimensions qui ne dépendent pas du sujet. Ce déplacement est venu conforter et amplifier l'individualisme inauguré au XVI siècle mais il l'a fait dévier de la philosophie personnaliste. Le sujet devenant Roi, objet et fin de tout et délié de sa dimension communautaire et spirituelle trouve plus facilement dans le discours psychologique de quoi expliquer ses conduites et ses tourments qu'il ne cherche à s'interroger sur lui-même voire à évaluer moralement ses actes. Dans ce système il convient surtout d'avoir recours à des références psychologiques, plutôt que de s'engager dans une réflexion avec des normes objectives.
C'est dans ce mouvement de fond qu'un certain idéalisme psychologisant envahit actuellement la recherche religieuse en voulant établir un lien nécessaire entre le champ psychique et l'expérience chrétienne Le premier repose sur des processus internes que recouvre l'inconscient régi par le principe de plaisir, dans sa double facette : comme organisation de la vie interne et dans sa réalité sexuelle Le second dépend du message chrétien avec lequel le sujet va chercher à construire son existence dans une relation personnelle avec Dieu. Des liens et des cohérences sont possibles, mais certainement pas en escamotant les interrogations qui relèvent du psychologique et du spirituel. Chercher à vouloir évangéliser l'inconscient est aussi illusoire que de chercher à vouloir éduquer les pulsions. Elles constituent un donné de base de la vie psychique qui n'est pas modifiable. Les animateurs et les thérapeutes qui font miroiter cette possibilité sont dans la séduction et la manipulation d'un discours magique. Mêler le spirituel au psychisme, les images religieuses aux représentations psychologiques, la parole du sujet à la parole de l'Evangile est déraisonnable.
La psychanalyse est transformée en savoir du protecteur d'âme ou du coaching, ce qu'elle n'est pas. En revanche, c'est la personne qui peut être évangélisée avec l'ensemble des attitudes et de ses comportements produit par ses déterminants psychiques que sont les mouvements et les effets des représentations pulsionnelles. L'éducation, l'expérience religieuse le discernement moral vont pouvoir agir sur les chemins empruntés par la vie pulsionnelle, mais pas sur la pulsion elle-même. La personne devient le sujet de ses pulsions lorsqu'elle sait en orienter et assumer les modes d'expression. Ce sont eux qui relèvent entre autres, de la parole évangélique que le chrétien est appelé à réaliser dans sa vie afin d'être libre.
Des chrétiens passent leur temps à s'analyser psychologiquement plutôt que de chercher à entrer progressivement dans l'intelligence du message du Christ et de la mission de l'Eglise. Une fois encore, ce sont les données de la psychologie qui devraient servir de modes d'évaluation et de décision en matière de vie spirituelle et d'évaluation morale de ses actes. Le complexe de nombreux chrétiens n'est-il pas de vouloir chercher à l'extérieur de l'enseignement de l'Evangile et de la Tradition qui l'interprète ce qui justifie leur foi ? Pour développer sa vie spirituelle enracinée dans l'expérience de la parole de Dieu et de la prière et choisir les conduites à adopter, le chrétien ne peut que tirer les conséquences de la morale évangélique fondée sur une relation d'amour avec le Christ et son Eglise.
Nous sommes donc face à un changement de perspective que les médias, la pédagogie scolaire et la formation professionnelle relaient. L'orientation générale qui s'en dégage vise le seul bien-être de l'individu, ce que personne ne conteste mais qui reste insuffisant ! Le psychologisme contemporain est à l'origine d'une nouvelle « spiritualité » laïque fondée sur la recherche de la confiance en soi.
Le bien-être se substitue au bonheur grâce aux soins de beauté pour être zen, aux bons réflexes qui permettent le stress-control et à l'alimentation- plaisir assurant la santé. Le culte du corps, le sport la santé sont devenus des équivalents d'une recherche spirituelle qui se confondent avec les épiphénomènes du paganisme renaissant Les problèmes existentiels sont médicalisés et la moindre difficulté devrait relever de la psychothérapie pour faire selon les clichés à la mode « un travail sur soi », « un travail de deuil » ou encore « une libération », quand ce n'est pas « une guérison intérieure »... Personne ne sait à quoi correspondent ces formulations obscures et pour le moins incantatoires. Tout est fait pour se sentir bien et selon le titre désuet et autosuffisant d'un ouvrage « vivre content » 3 ! Nous ne cessons pourtant d'être dans la phase maniaque d'une société dépressive dont le cœur de la crise est moral et spirituel.

Nous sommes loin d'un réel souci de soi, mais plutôt face à un malaise et à une difficulté à exister. L'homme contemporain ne sait pas toujours comment occuper et enrichir son espace intérieur. La vie spirituelle est souvent confondue avec la vie psychologique ou avec la vie intellectuelle l'art l'esthétique ou la sagesse morale comme en témoigne un ouvrage de Luc Ferry 4 parfois à la limite du déni de la dimension religieuse II plaide en faveur d'une spiritualité laïque libérée de la transcendance chrétienne Comment cette spiritualité pourrait-elle exister en dehors de ce qui la fonde et la nourrit ? Une spiritualité laïque sous-entendue psychologique demeure une défense et une protection contre une interrogation que l'on ne veut pas entendre celle de Dieu
La vie intérieure du croyant est l'espace où se développe la vie surnaturelle en réponse à l'appel évangélique et au don de la grâce de Dieu 5. La vie spirituelle est ainsi l'expression de la présence de Dieu à l'intérieur de soi-même à partir des objets de la foi et de la mise en œuvre des valeurs évangéliques dans la réalité du monde Ce qui a des conséquences anthropologiques et sociales. Autrement dit il convient de savoir distinguer les processus psychiques et les logiques de la vie spirituelle afin de travailler à son unité intérieure



1. Cf. T. Anatrella, La liberté détruite.
2. Cf. T. Anatrella, La différence interdite.
3. Cf. Jean-Louis Seivan-Schreiber, Vivre content. Albin Michel, 2002.
4. Réussir sa vie, Grasset 2002.
5. Cf. Henri de Lubac, Surnaturel (1 946), Desclée de Brouwer, 1 991 ; Le mystère du Surnaturel (1965), Cerf, 2 000.