Lethielleux, 2004, 307 p., 25 €.
Enzo Bianchi, fondateur et prieur de la communauté de Bose dans le Piémont, a tiré profit des travaux exégétiques de ces dernières décades, en particulier de ceux de Prigent et d'Ellul. Suite à ces travaux, il est maintenant devenu clair que l'Apocalypse, cette architecture en mouvement, constitue le point d'orgue de la Révélation, achèvement et synthèse de tout ce qui précède — reprise dans une puissante expression symbolique de l'histoire du monde créé et sauvé en Jésus Christ, l'Agneau vainqueur éternellement inscrit dans le mystère du Dieu vivant.
L'Apocalypse n'est donc en rien une œuvre ésotérique — on ne le redira jamais assez — mais une lecture de l'histoire à partir des perspectives diverses qu'expriment les six septénaires, les trois signes et les trois malheurs. Bianchi manifeste bien l'unité des vingt-deux chapitres en renvoyant sans cesse à ce qu'annonçait l'Ancien Testament.
La lecture est catholique : elle souligne le lien entre Israël, Marie et l'Église ; elle renvoie à l'économie sacramentelle, baptismale et eucharistique. Avec enthousiasme, l'auteur souligne que ce livre n'est pas la collecte terrifiante des « catastrophes annoncées » mais bien plutôt « la proclamation de l'espérance ». Les interprétations proposées restent ouvertes, et l'on est invité à avancer de surprise en découverte dans une moderne lectio divina. Le regard et le cœur s'ouvrent sur l'invraisemblable dessein de Dieu, suggéré et décrit tout au long des livres saints.
Enzo Bianchi, fondateur et prieur de la communauté de Bose dans le Piémont, a tiré profit des travaux exégétiques de ces dernières décades, en particulier de ceux de Prigent et d'Ellul. Suite à ces travaux, il est maintenant devenu clair que l'Apocalypse, cette architecture en mouvement, constitue le point d'orgue de la Révélation, achèvement et synthèse de tout ce qui précède — reprise dans une puissante expression symbolique de l'histoire du monde créé et sauvé en Jésus Christ, l'Agneau vainqueur éternellement inscrit dans le mystère du Dieu vivant.
L'Apocalypse n'est donc en rien une œuvre ésotérique — on ne le redira jamais assez — mais une lecture de l'histoire à partir des perspectives diverses qu'expriment les six septénaires, les trois signes et les trois malheurs. Bianchi manifeste bien l'unité des vingt-deux chapitres en renvoyant sans cesse à ce qu'annonçait l'Ancien Testament.
La lecture est catholique : elle souligne le lien entre Israël, Marie et l'Église ; elle renvoie à l'économie sacramentelle, baptismale et eucharistique. Avec enthousiasme, l'auteur souligne que ce livre n'est pas la collecte terrifiante des « catastrophes annoncées » mais bien plutôt « la proclamation de l'espérance ». Les interprétations proposées restent ouvertes, et l'on est invité à avancer de surprise en découverte dans une moderne lectio divina. Le regard et le cœur s'ouvrent sur l'invraisemblable dessein de Dieu, suggéré et décrit tout au long des livres saints.