Une double indication encadre ce bref et saisissant récit : « Ils la placèrent au milieu » ; « Il resta seul avec la femme au milieu ». C'est l'image suggérée d'un espace circulaire, fermé, autour d'un centre : un enclos, où va se dérouler un dramatique affrontement. Au début, Jésus « enseigne dans le Temple ». Les gens « venus vers lui » font cercle autour pour l'entendre. Entre eux et lui, partant du centre d'où il parle, le rayonnement de la Bonne Nouvelle qu'il annonce. Cette Bonne Nouvelle, nous la connaissons, est tout entière contenue dans la Pâque du Christ : « Rien d'autre que Jésus crucifié » (1 Co 2,2). L'écrasement du Seigneur sous l'extrême de la violence des hommes devient, par la seule puissance de l'Esprit, le lieu de notre unique espérance : « O crux ave, spes unica. »

C'est bien l'ombre de la Passion que projette sur ce qui va arriver la mention initiale du « mont des Oliviers ». Aujourd'hui, Jésus en « part », mais c'est là qu'il reviendra, « l'heure venue » (Jn 13,1) pour livrer contre les ténèbres son ultime combat. Duel sans