Le Père Rimaud nous a quittés le 24 décembre dernier. Il avait confié à un proche : « Je me prépare à aller chanter avec mes amis Jacques Berthier, Christian Villeneuve et Patrice de La Tour du Pin. » Mais l'écho de son chant continue de porter le nôtre, à travers ses compositions dont plusieurs sont aujourd'hui des « classiques » de nos célébrations. Jusqu'au bout, il servit le chant liturgique en mêlant poésie et mystique, et participa à la traduction de tous les rituels issus de la réforme de Vatican IL Nous remercions la revue Catéchèse de nous avoir autorisés à reproduire ici une partie de l'article que Didier Rimaud avait lui-même écrit dans le numéro 167 (février 2002) de cette revue, consacré à « Art et foi : la création comme expérience de foi ».

Comment écrire une hymne ? Y a-t-il un art spécifique d'écrire le texte d'un chant destiné à la prière du peuple chrétien, si telle est bien la définition que l'on peut donner de l'hymne liturgique