Sara, Élisabeth… mais aussi Rébecca, Anne mère de Samuel et même la vierge Marie : la Bible évoque plusieurs femmes devenues mères alors que c’était, à vue humaine, impossible. Dieu est intervenu en leur faveur pour faire jaillir la vie. Tant mieux pour elles… Et alors ? Tant mieux pour nous aussi ! Car ce qui arrive à ces femmes, ce qui arrive à ces couples, va bien au-delà de leur histoire personnelle. L’enfant qui leur est donné préfigure un peuple et représente, pour tout croyant, une promesse de vie plus forte que le mal et le malheur. Arrêtons-nous plus particulièrement sur l’histoire de deux femmes, l’une de l’Ancien, l’autre du Nouveau Testament : Sara et Élisabeth.

La honte et la détresse de la femme stérile


Dans les temps anciens, la stérilité est un très grand malheur, et de surcroît une honte. Le but principal du mariage est la procréation, qui garantit la continuité de la lignée. Un homme qui prend femme attend d’elle qu’elle lui