DU RÊVE À LA RÉALITÉ
CHRISTUS N°228
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Nicolle CARRÉ
Que feriez-vous si vous saviez que vous devez mourir bientôt ? Donnez-vous un moment pour laisser venir ce qui est en vous et y penser. Cette question nous oblige à considérer notre vie.
Le désir de se réconcilier
Pour un grand nombre de personnes, quand la mort se fait proche se manifestent le désir de vivre plus à fond, le besoin d’un essentiel, une soif de réconciliation… avec soi-même, avec les autres et, pour certains, avec Dieu. Quand tout, absolument tout, nous quitte, nous apprenons enfin que nous ne sommes rien par nous-même et que la relation constitue notre être profond. Ce à quoi l’on a manqué envers l’autre, ce qu’on lui a fait comme ce qu’il nous a fait vient au premier plan. Nous savons des gens qui n’en finissent pas de mourir parce qu’ils attendent un enfant, un père. Au moment de la séparation inéluctable, leur être aspire à ce que les liens fondamentaux soient rétablis. Souvent, cela passe par le besoin de dire.
Une jeune femme qui pressentait que son cancer métastasé lui laissait peu de temps disait : « Je veux, avant de mourir, avoir trouvé ce que c’est que vivre. » Dire lui devenait une nécessité. « J’ai fait pleurer ma mère, mais je ne peux pas m’empêcher de lui dire. Il...
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Espérance
Haine
Mal
Mensonge
Pédagogie
Réalité
Réconciliation (confession)
Temps
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BIENHEUREUSES INIMITIÉS
CHRISTUS N°228
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Noëlle HAUSMAN
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Affectivité
Catholicisme
Croix
Eglise
Guérison
Haine
Jésus-Christ
Sainteté
Sainte Thérèse d’Avila
Violence
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CÉLÉBRATIONS PASCALES AU RWANDA
CHRISTUS N°219
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Segatagara Michel Kamanzi
Depuis 1994, le 7 avril est devenu une date incontournable au Rwanda.
C’est le jour de la commémoration, du souvenir du génocide qui a emporté de façon tragique plus d’un million de nos soeurs et frères. C’est le jour du deuil national, jour où nous nous souvenons de la souffrance de ceux qui sont partis mais aussi de ceux qui restent. L’année dernière, le 7 avril a coïncidé avec le Samedi saint. Situation inédite sinon délicate, voire inconfortable, qui a donné lieu à quelques tensions au niveau des communautés catholiques. Fallait-il célébrer Pâques ou faire mémoire du génocide ? Entonner des « Alléluias » ou bien des « Requiem » ?
En 2007, différentes instructions ont été données par les évêques pour qu’à la fois soient honorées la mémoire du génocide et les célébrations pascales. Mais ces instructions n’étaient pas très claires et laissaient transparaître un embarras, une sorte de « conflit de célébrations ». Il semblait bien qu’il fallait faire un choix entre le deuil et la fête, entre la mémoire du génocide et les célébrations pascales. N’était-il pas possible d’honorer le souveni...
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Haine
Jésus-Christ
Larmes
Mémoire
Paix
Passion
Politique
Résurrection
Souffrance
Violence
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APRÈS L’AUTODESTRUCTION AU CAMBODGE
CHRISTUS N°219
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Claire Ly
Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, le régime des Khmers rouges, connu officiellement sous le nom de « Kampuchéa démocratique », a mis en application une idéologie nouvelle afin de lutter contre l’individualisme et le libéralisme, considérés comme les deux plaies de la société moderne héritée du modèle occidental. Ces idéalistes utopistes ont institué et appliqué des directives inédites pour « remodeler » la conscience du peuple : « Anéantissez l’ordre ancien, remplacez-le par l’ordre nouveau ! » « Quand on arrache les herbes, il faut en extirper toutes les racines ! » Ces directives sont autant de mots d’ordre qui ont entraîné le massacre en masse de 20 % de la population. Car « celui qui proteste est un ennemi ; s’il s’oppose, il devient un cadavre ». Pour pouvoir survivre durant cette période d’anéantissement, chaque Khmer a été contraint de se plier à l’ordre de l’Angkar 1 : « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien savoir, ne rien comprendre, aimer et obéir à l’Angkar sans poser de questions. »
Revenue de cet enfer, je ne peux que tenter de mettre des mots sur ma souffrance et celle de mon peuple. Des mots pour guérir les blessures de la chair. Des mots...
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Athéisme
Guérison
Haine
Parole d’homme
Politique
Silence
Violence
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LA HAINE QUI NOUS HABITE
CHRISTUS N°216
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La rédaction
« J’ai la haine ! », entend-on souvent. Ce cri venu de la banlieue s’est généralisé, comme si un tabou s’était brisé et qu’il était plus facile aujourd’hui de dire la haine. Rien n’est moins sûr pourtant, car, si nous sommes prompts à la lire dans les yeux d’autrui, nous avons du mal à la débusquer dans notre propre coeur.
Peu ou prou, nous ressemblons à l’homme de l’Évangile : irrémédiablement endetté, il retourne en haine de l’autre la peur et l’humiliation qu’il vient de subir face au maître, alors que celui-ci, lui remettant sa dette, le rendait à la vie (Mt 18,21-35). On ne peut donc parler de la haine qu’à la lumière de l’amour et de la vie, qui sont toujours premiers. La haine nous travaille comme la « passion triste » de Spinoza (I. Le Bourgeois). Elle travaille au corps, broie le coeur, détruit tout ce qui n’est pas elle et nous isole. À l’indivisibilité de l’amour de Dieu et des hommes correspond l’indivisibilité de la haine : elle s’exerce contre l’autre homme, depuis les origines, mais aussi contre le Christ et contre Dieu, comme en témoignent les psaumes (P. Robert). Son terrain de prédilection est celui de l’intimité, de la rela...
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Haine
Jésus-Christ
Réconciliation (confession)
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LE TRAVAIL DE LA HAINE EN NOUS
CHRISTUS N°216
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Isabelle LE BOURGEOIS
Qu’elle soit collective ou individuelle, familiale ou érigée en argument politique, la haine est partout présente au coeur de nos vies. Haine de l’autre différent, haine de celui qui me fait de l’ombre, haine de soi, haine de ses parents… De la genèse de l’humanité en passant par Sophocle et jusqu’à nos jours, rien n’a vraiment changé dans nos relations humaines. Nous avons le même besoin d’aimer, d’être aimés, reconnus, la même soif de vengeance, de destruction, de possession. Les mêmes complicités avec Éros et Thanatos, avec l’esprit du mal et celui de Dieu. Comment naît la haine ? D’où vient ce sentiment, cette passion qui peut nous tenir lieu de mode relationnel une vie durant ? Comment nous agit-elle et quelles sont ses « oeuvres » ? Peut-on en être sauvé ?
Au coeur de l’histoire de chacune de nos vies, il y a l’autre, les autres. Parler de l’amour, de la haine, des sentiments de façon plus générale, c’est parler des relations que nous entretenons les uns avec les autres. Relations difficiles, douloureuses, conflictuelles, sans cesse en mouvement, en transformation, en ébullition. L’autre, c’est-à-dire tous les autres, ceux que nous avons choisis comme ceux que nous n’avons pas choisis...
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Amour
Expérience spirituelle
Foi
Grâce
Haine
Mal
Psychologie
Souffrance
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À LA TABLE DES CONFESSIONS
CHRISTUS N°216
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Philippe ROBERT
On attend de cet article le témoignage d’un confesseur ; ce sera indissociablement le témoignage d’un pénitent. Cette double expérience donne seule la parole, elle qui fait la joie et la confusion du confesseur : il est lui-même un pécheur pardonné. À certaines heures, sentir la haine couler en soi comme un poison aide à mieux accueillir, sans dégoût et sans peur, ceux qui viennent à leur tour, devant Dieu, confesser la haine.
Le Rituel Romain du sacrement de réconciliation 1 invite pénitent et confesseur à recourir aux Écritures lors du dialogue qui conduit au pardon sacramentel. Sans toujours connaître explicitement cette proposition, bien des pénitents s’y conforment : il leur est comme naturel de prendre au mot celui qui est la Parole de salut. La Bible donne des mots (« Je me présente, dit la vieille dame, je suis la soeur aînée de l’Enfant prodigue »), des mots d’apaisement à entendre, des mots d’exigence à se redonner. Ces mots viennent d’un livre écrit par d’autres, relu par d’autres au long des siècles. Dès lors, la difficulté, la souffrance, le péché qu’ils aident à exprimer, loin de nous couper de l’humanité, nous y replongent, dût notre or...
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Corps
Haine
Mal
Pardon
Psaumes
Réconciliation (confession)
Sacrement
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MALÉDICTION ET SAGESSE
CHRISTUS N°216
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Nathalie SARTHOU-LAJUS
Dans la tragédie grecque, la haine fait partie du destin des hommes. Le héros grec a besoin de ses ennemis pour s’affirmer, la haine des autres le fait vivre. Comment vivre sans combattre ? Et comment combattre quand on n’a plus d’ennemi à poursuivre de sa haine ?
Plus originaire et plus vieille que l’amour, la haine prend au sein de la communauté toute son ampleur et sa dimension destructrice. Paradoxalement, elle est également créatrice de lien social et permet aux hommes de fraterniser en luttant contre un ennemi commun.
La haine ne se réduit pas à un emportement passager comme la colère. Elle a quelque chose de plus tenace qui défie le temps et se réveille dans des flambées de violence dès que l’on baisse la garde. La tragédie grecque révèle le vrai visage de la haine comme un attachement passionnel proche de l’amour, ainsi que son caractère fatal. Le héros grec découvre avec effroi l’engeance haineuse qu’il a subie sans échappatoire, sa vie durant. Comment ne pas être désarmé devant tant d’acharnement dans la volonté de nuire ? Pourquoi les hommes prennent-ils tant de plaisir à faire souffrir, à humilier et à détruire leur frère ?
Ces questions qui montent de la tragédie, comme des cris de d&eacut...
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Affectivité
Amour
Culpabilité
Démon
Faute
Haine
Mal
Réconciliation (confession)
Sagesse
Violence
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LE PASSAGE VITAL PAR LA HAINE
CHRISTUS N°216
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Lytta Basset
Nous passons aisément de l’amour à la haine, et notre ambivalence à l’égard d’autrui nous semble parfois inextricable ! Quand le ressentiment et la haine parasitent nos relations, nous vivons sur le mode du « je te haime » bien analysé par le psychologue Guy Corneau 1. La Bible tout entière nous incite à la lucidité sur nous-mêmes, qui ne saurait être dévastatrice quand elle se vit sous le regard de la Bienveillance. En quête de cette « vérité qui rend libre » promise par Jésus, nous pouvons repérer ce qui se passe en nous : « Montent d’un ailleurs qu’on ne connaissait pas, écrit Maurice Bellet, des désirs, des impulsions qui troublent tout ; de l’inconscient, comme on dit, surgissent des envies, des fureurs, des jalousies incontrôlables (…). Et la force même du lien devient force de la haine, des ressentiments, des exclusions réciproques » 2.
La psychologie a depuis longtemps souligné l’importance de la haine et de la colère dans la quête d’identité et d’autonomisation du sujet : ayant été totalement dépendant de sa mère, l’enfant est appelé à se constituer en quelqu’un de différent. Et le processus est le même à tout âge, not...
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Amour
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Dieu
Haine
Paix
Psychologie
Théologie
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JÉSUS CHRIST, L’HOMME SANS RESSENTIMENT
CHRISTUS N°216
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Marguerite LÉNA
En 1912, Max Scheler publiait un ouvrage devenu célèbre et traduit en français sous le titre : L’homme du ressentiment 1. Il y montrait que la critique nietzschéenne de la morale chrétienne s’était trompée de cible : sa dénonciation du ressentiment était recevable contre l’humanitarisme abstrait de la philosophie des Lumières ou contre l’égalitarisme communiste, mais elle était sans force contre la morale chrétienne. Toutefois, en restant dans la perspective d’un débat entre morales, ou même entre conceptions du monde, Max Scheler n’allait peut-être pas au fond de la question. Car la foi chrétienne n’est pas d’abord une morale. Elle est une rencontre avec le Christ ressuscité et une existence mise sous la lumière de cette rencontre, ce qui fait de tout chrétien, selon le mot de Claudel, « de son Christ l’image vraie quoique indigne ». Aussi n’avons-nous pas seulement à opposer au déferlement de violence dont l’actualité nous offre le spectacle une éthique de la non-violence ou du respect des droits de l’homme. Nous avons à y opposer Jésus Christ.
Pour la même raison, la foi chrétienne n’est pas d’abord une philosophie, et il ne suffit pas de souligner que des idées chr&ea...
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Amour
Haine
Jésus-Christ
Justice
Sainteté
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LA PEUR D’ÊTRE FOU
CHRISTUS N°212
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Philippe JEAMMET
Face à l’angoisse
Avant d’être fixé sur mon sort, la crainte m’est venue plus d’une fois de ne pas savoir mourir, le moment venu, car il est certain que je suis horriblement impressionnable. Je me rappelle un mot du cher vieux docteur Delbende (...). Les agonies de moines ou de religieuses ne sont pas toujours les plus résignées, affirme-t-on. Ce scrupule me laisse aujourd’hui en repos. J’entends bien qu’un homme sûr de lui-même, de son courage, puisse désirer faire de son agonie une chose parfaite, accomplie. Faute de mieux, la mienne sera ce qu’elle pourra, rien de plus. Si le propos n’était très audacieux, je dirais que les plus beaux poèmes ne valent pas, pour un être vraiment épris, le balbutiement d’un aveu maladroit. Et à bien réfléchir, ce rapprochement ne peut offenser personne, car l’agonie humaine est d’abord un acte d’amour.
Il est possible que le bon Dieu fasse de la mienne un exemple, une leçon. J’aimerais autant qu’elle émût de pitié. Pourquoi pas ? J’ai beaucoup aimé les hommes, et je sens bien que cette terre des vivants m’était douce. Je ne mourrai pas sans larmes. Alors que rien ne m’est plus étranger qu’une indifférence stoïque, pourquoi souhaiterais-je la mort des impas...
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Crainte
Création
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Mère
Psychologie
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ECHAPPER À LA BARBARIE
CHRISTUS N°208
-
Jean-Claude Eslin
Comme les individus, les nations et les peuples aimeraient dire ce que disait la « femme gauchère » au moment où elle s'éloigne de son mari dans un roman de Peter Handke : « Je ne serai plus jamais humiliée... » Illusion, car dès qu'on est en relation avec d'autres, on court le risque de l'humiliation : il faudrait être seul, s'enfermer dans la solitude, pour ne jamais être humilié. L'humiliation est un risque permanent de la vie commune.
Il y a donc, selon les circonstances et les temps, des nations humiliées et des nations sûres d'elles. L'histoire biblique et l'histoire du peuple juif le montrent. Les états d'optimisme et de pessimisme, de confiance, de défiance, de découragement, caractérisent les nations comme les individus. Puis les situations changent et s'inversent. La position n'est jamais stable : on monte et on descend. L'histoire de l'Europe connaît pour chacun de ses peuples ces histoires d'humiliation réelle ou estimée. Mieux vaut reconnaître ces réalités élémentaires, ne pas s'imaginer des nations purement raisonnables et rationnelles. Car la raison ne sort pas tout armée des dossiers et du cerveau des experts, elle est plutôt une manière de surmonter des passions. Il y a une dimension affective du fait national. « Les nations sont étranges les unes aux...
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Affectivité
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Humanisme
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Pauvreté
Politique
Violence
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LA PAROLE, LA CHAIR ET LE NOM
CHRISTUS N°197
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Denis Vasse
Dès lors que l'homme est conçu dans une rencontre, au creux des entrailles de la femme la parole se fait chair. La parole incarnée distingue le genre humain des autres espèces. Dans le genre humain, la Vie s'engendre et se révèle. Elle parle. Et en parlant le monde, elle le fait vivre.
L'homme est un dans cette différence-là : son nom est sa chair. Dès que le corps n'est plus animé par le souffle de la parole par l'esprit il n'est plus un homme de chair et de sang. C'est si vrai qu'il suffit qu'un nouveau-né reste insensible à la voix ou ne sourie pas pour que les parents se trouvent remis en cause dans leur identité d'hommes.
L'homme naît à la vie lorsqu'il est appelé par son nom dans un corps : il est engendré. « C’est pourquoi, en entrant dans le monde le Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation, mais tu m'as façonné un corps. (...) Alors j'ai dit : Voici, je viens, car c'est de moi qu'il est question dans le rouleau du livre pour faire ô Dieu, ta volonté" » (He 10,5.7).
Osons la métaphore : la chair est le rouleau du livre dans lequel s'inscrivent les vivants. Nous éprouvons notre naissance comme la paradoxale initiative d'une réponse à ce qui parle en nous. Quand l'homme obéit à ce qui parle en lui en esprit et en vérité, il fait l...
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Parole de Dieu
Parole d’homme
Paternité
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Vérité
Désir
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LE MÉPRIS COMME UN BROUILLARD
CHRISTUS N°195
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Jacques ARÈNES
Durant les deux premières années de mon mariage, mes rapports avec ma femme furent, je puis aujourd'hui l'affirmer, parfaits. Je veux dire que pendant ces deux années l'accord complet et profond de nos sens s'accompagnait de cet obscurcissement ou, si l'on préfère, de ce silence de l'esprit qui (...) suspend toute critique et s'en remet à l'amour seul pour juger la personne aimée. (...) L'objet de ce récit est de raconter comment, alors que je continuais à l'aimer et à ne pas la juger, Emilia au contraire découvrit ou crut découvrir certains de mes défauts, me jugea et, en conséquence, cessa de m'aimer » 1.
Dans Le mépris, Moravia décrit le processus de « désidéalisation », qui s'avère le passage délicat auquel de nombreux couples ne survivent pas. L'idéalisation amoureuse met, dans un premier temps, le jugement en suspens. En ce temps de la « cristallisation », chère à Stendhal, même les défauts de l'aimé(e) semblent aimables. La sortie de l'illusion souligne durement les traits de caractère, autrefois amusants, qui deviennent d'affreux défauts. La désillusion devrait permettre d'aboutir à un point de vue plus nuancé sur l'aimé(e), à un accès à l'ambivalence qui serait la nécessaire reconnaissa...
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Affectivité
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Grâce
Haine
Mensonge
Psychologie
Réconciliation (confession)
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