CHRISTUS N°249
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Évidence et problème… La bienveillance, quand elle devient l’objet conscient de la réflexion éthique, confronte d’emblée à un paradoxe : en effet, si l’on est attentif à son étymologie – vouloir le bien – et à sa définition « disposition d’esprit favorable, indulgente, envers quelqu’un [1] » elle apparaît comme orientée au bien et la condition même du bonheur. Que chacun pense à sa propre expérience et à ce qui suscite la vie en lui : il découvre qu’elle est comme le milieu nourricier qui permet de soutenir et d’accroître l’action en libérant le meilleur de ce que nous sommes.
Le fondement d’une « vie réussie »
Lorsque la bienveillance de l’autre ou du groupe n’est plus perçue et que la méfiance et la malveillance dominent, mon agir et jusqu’à ma tendance au bien se trouvent comme atrophiés, paralysés. Un « climat » bienveillant qui, au contraire, passe par l’accueil, l’écoute, l’empathie, le conseil et le soutien, vient libérer en moi l’énergie vitale en suscitant ma liberté. Pourtant, perçue souvent comme une simple « disposition », voire un trait de caractère, la bienveillance se tr...
Mots clés :
Connaissance de soi
Bonheur
Epanouissement personnel
Bienveillance
Education
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