Franck DELORME

Minuit, coll. « Paradoxe », 2007, 260 p., 27 euros. Jean-Louis Chrétien évoque ici l’expérience de la joie, cette dilatation de tout l’être qui met « au large dans le grand large du monde soudain révélé comme tel ». « L’épreuve de la joie est toujours une épreuve de l’espace en crue », souligne- t-il. Ainsi sommes-nous arrachés « à l’étroit, à l’angoisse et à la pesanteur, nos entraves se rompent, nos cadres éclatent qui nous faisaient juger du possible et de l’impossible ». La joie n’est-elle pas cette hospitalité d’un autre, « de cet invité impromptu, l’Esprit Saint », qui s’invite par surprise et qui m’élargit afin que je puisse l’accueillir ? Cependant, cette joie met au travail, elle est épreuve car elle révèle la difficile croissance de la charité en nous. Grégoire le Grand insiste pour que nous réalisions que « seul l’amour d’autrui peut véritablement m’élargir. La dilatation ne forme en rien la cause de l’amour, elle est sa résultante joyeuse, et l’un de ses dons en retour ». Jean-Louis Chrétien présente avec un grand art « ces explorateurs de la joie spacieuse », il dialogu...

Christophe André, médecin, psychiatre,est connu pour sa pratique de la méditation. Son nouvel ouvrage propose des exercices pour nous faire découvrir la pleine conscience d’« être là ». Apprivoiser le silence, notre corps (sentir, ressentir, écouter), apprécier ce qui a été vécu, le savourer, trouver un chemin de paix et de repos, accueillir notre réalité telle qu’elle se donne à vivre, autant d’attitudes pour nous aider à retrouver le goût du bonheur et le cultiver au quotidien. De belles illustrations à contempler, une présentation claire et agréable nous conduisent en vingt-cinq leçons vers cet état de conscience universelle. Un CD de méditations guidées accompagne l’ouvrage avec les conseils de l’auteur. Au milieu des sollicitations infinies de nos journées, pris entre vie professionnelle et vie personnelle, jamais déconnecté du téléphone ou d’internet, l’homme d’aujourd’hui découvre la méditation comme un moyen à sa portée pour retrouver la source de son être profond. Ce livre aidera à considérer la nécessité bienfaisante de nous arrêter pour prendre le temps de contempler, d’accueillir. L’auteur puise de manière indiffé...

Les éditions Desclée de Brouwer continuent de rééditer des ouvrages du théologien Olivier Clément (1921- 2009). La dernière réédition en date présente l’intérêt de regrouper des textes publiés de façon séparée, Le chant des larmes et Trois prières, adjoints de deux textes inédits sur la prière. Olivier Clément a produit une oeuvre dispersée, sous la forme de nombreux articles, d’ouvrages de styles différents. Cette dispersion n’aide pas toujours à cerner l’unité interne de son écriture qui en fait une véritable oeuvre. Les textes rassemblés dans ce livre touchent tous à l’expérience spirituelle, et plus particulièrement à celle de la prière : « Tout est prière. La prière est l’essence des choses. L’arbre, l’oiseau. Dans l’homme, la prière devient consciente, elle jaillit comme un chant pour s’accomplir dans le silence. » Le texte inaugural traite de cette dimension anthropologique de la prière, Olivier Clément rapprochant des expériences chrétiennes, juives, musulmanes ou extrême- orientales. Cette perspective n’est jamais abandonnée, même lorsqu’il s’agit de prière chrétienne : le Ca...

  Les jeunes professionnels de l’association « La politique, une bonne nouvelle » [1] donnent à la question politique une place de choix. Les sessions qu’ils vivent durant une semaine en été sont un temps privilégié pour se former, échanger, relire, réinterroger leurs propres convictions, sachant qu’ils arrivent d’horizons culturels, sociaux et politiques différents. La question politique se fait plus personnelle, elle cherche à trouver du sens et à faire le lien avec les valeurs de la doctrine sociale de l’Église. Une manière de s’approprier les mots du concile Vatican II dans sa constitution pastorale L’Église dans le monde de ce temps : « Tous les chrétiens doivent prendre conscience du rôle particulier et propre qui leur échoit dans la communauté politique. [2] » Cette association crée une occasion de débat qui aide chacun à réfléchir à son engagement concret au service de la société. Depuis une trentaine d’année, et dans une tout autre dynamique, la session-retraite « Penboc’h jeunes professionnels » [3] propose à des jeunes actifs de relire leur parcours personnel et de prendre la mesure de leur engagement social et ecclésial, de visiter les fondements de leurs convictions afi...

L’invitation au voyage suscite désir et attirance, mais fait aussi naître la crainte et la peur face à un inconnu qu’il faudra apprivoiser pour répondre à la quête d’absolu. Le voyage transforme le voyageur dans les profondeurs de son être. Tel un révélateur, il ouvre les sens, déplace les repères, questionne l’identité. Ainsi se déploie l’aventure dont nous sortons renouvelés puisque nous y « rejouons notre vision du monde ». Le voyageur ne reste pas « extérieur », mais consent à se laisser emporter par la terre qu’il découvre. Le recueil de textes, dirigé par le sociologue Michel Maxime Egger, offre d’entendre un ensemble de voix sur le voyage. Chacune parle d’expériences vécues, de terres fréquentées ou de textes scrutés. Ainsi suivons-nous les pas de voyageurs dans la Bible, nous laissant saisir par la marche du pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ou par l’appel du désert, ou encore simple voyageur dans le sud de l’Inde livré aux surprises des rencontres. Autant de thèmes abordés par une dizaine d’auteurs suisses, canadiens ou français, chacun selon son style, sur les traces de Nicolas Bouvier (1929-1998) dont L’usage du Monde (Zoé, 1963) demeure une viv...

 Histoire d’une passion que celle de Serge de Beaurecueil, dominicain, qui fut missionnaire en Égypte puis de longue année en Afghanistan. Professeur à l’université de Kaboul puis enseignant de français à Kaboul au lycée de l’Estqelal, lycée franco-afghan créé dans les années 20, période où le roi Amanullah souhaita tisser des relations avec la France. Spécialiste d’un mystique persan du XIème siècle, Ansari (1006-1089), le maître d’Herat, un des grands noms du soufisme que Serge de Beaurecueil a traduit et sur lequel il a écrit. Une aventure missionnaire pour cet homme qui se trouva seul chrétien en terre d’islam. « Prêtre des non-chrétiens », il s’est laissé conduire par Celui qui l’appelait jour après jour. Sa mission au cœur d’un peuple musulman revêt à ses yeux un caractère prophétique : « un prophète humainement « inoffensif » comme le Christ à Nazareth et comme le Christ au Calvaire, porteur silencieux de la Parole, d’une parole créatrice, incarné et crucifié, rien qu’en étant, rien qu’en vivant ici, rien qu’en mourant ici, rien qu’en faisant l’Eucharistie, j’engage l’avenir d’un peuple dans la L...

 Comment faire vivre notre démocratie ? Comment animer le vivre ensemble dont les liens tissent une fraternité que les vertus déploient dans le temps d’une histoire. Cet ouvrage d’Alain Thomasset, jésuite et théologien, offre de prendre la mesure de chacune d’entre elles, découvrant leur enracinement biblique, leur pertinence sociale et leur enjeu pour aujourd’hui si nous voulons que le sens prenne corps en nos vies. Prendre le temps d’ouvrir chacune de ces portes, approfondir ce qui nous dispose à vivre ensemble, regarder le monde avec un regard bienveillant pour être des acteurs au service de ce qui unit. Sept vertus dont aucune n’agit seule. La justice ouvre la première porte, nous provoquant à fonder nos décisions au quotidien, à inventer l’attitude qui convient pour accueillir le réfugié, soutenir les plus fragiles, aimer le monde comme Dieu lui-même, apprendre à poser un regard de tendresse sur notre humanité blessée. Ces vertus forment une unité au cœur même de leur interdépendance. Elles possèdent cette « quadruple dimension » qui transforme notre manière d’être au monde pour percevoir, penser, sentir et agir dans les réalités où nous sommes plongés. Un ouvrage très documenté...

 Être prêtre aujourd’hui au service de l’Évangile et de l’Église, peuple de Dieu, invite sans cesse à s’interroger sur une manière de nous rendre disponible au souffle de l’Esprit. Un appel à demeurer animés par une profonde écoute quant aux attitudes qui contribuent à vivre ensemble, une communion plus profonde où chacun puisse se sentir accueilli tel qu’il est. Le prêtre est ainsi acteur d’une « gouvernance au service de la fraternité », un « passeur », qui prend soin des liens fragiles et forts qui nous unissent au sein de la famille des enfants de Dieu. Prêtres, certes, mais plutôt comme serviteurs et amis disponibles pour annoncer l’Évangile. Il s’agit de « vivre en frère parmi les hommes » pour reprendre un mot qui revient fréquemment dans le décret sur le Ministère et la vie des prêtres du concile Vatican II. Ces relations fraternelles seront à l’œuvre dans notre vie d’Église, la vie de la communauté devient ainsi le laboratoire dans lequel les fidèles font l’expérience du comportement qu’ils doivent tenir dans la société, un « lieu d’apprentissage d’une vie juste ». Il est urgent de s&rsq...

Marcel Légaut (1910-1990) fut, tout au long de sa vie, un chercheur de l’essentiel, un « éveilleur incomparable », un penseur de l’intériorité au cheminement spirituel original et inspirant. Il est l’auteur d’ouvrages tels que L’homme à la recherche de son humanité (Aubier, 1971) ou Mutation de l’Église et conversion personnelle (Aubier, 1975) ou encore Devenir soi : rechercher le sens de sa propre vie (1980). Un article de la revue Études paru en octobre 1970 (pp. 417-430) sous le titre « La passion de l’Église » fut à l’origine de sa rencontre avec Thérèse De Scott. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur en sciences, enseignant dans les universités, Marcel Légaut décida de tout quitter, en 1951, pour s’installer dans la Drôme, à l’abbaye de Val-Croissant pour devenir paysan. Il a pris sa propre existence comme point de départ, comme un point d’appui pour mener une réflexion sur le mystère de l’homme, et s’approcher du mystère de Dieu. La réédition de cet ouvrage paru en 1984 est une belle occasion de nous mettre à l’écoute de son cheminement spirituel, de son c...

Médiaspaul, 2015, 304 p., 23 €.   Marcel Légaut (1910-1990) fut, tout au long de sa vie, un chercheur de l’essentiel, un « éveilleur incomparable », un penseur de l’intériorité au cheminement spirituel original et inspirant. Il est l’auteur d’ouvrages tels que L’homme à la recherche de son humanité (Aubier, 1971) ou Mutation de l’Église et conversion personnelle (Aubier, 1975) ou encore Devenir soi : rechercher le sens de sa propre vie (1980). Un article de la revue Études paru en octobre 1970 (pp. 417-430) sous le titre « La passion de l’Église » fut à l’origine de sa rencontre avec Thérèse De Scott. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur en sciences, enseignant dans les universités, Marcel Légaut décida de tout quitter, en 1951, pour s’installer dans la Drôme, à l’abbaye de Val-Croissant pour devenir paysan. Il a pris sa propre existence comme point de départ, comme un point d’appui pour mener une réflexion sur le mystère de l’homme, et s’approcher du mystère de Dieu. La réédition de cet ouvrage paru en 1984 est une belle occasion de nous mettre à l&r...

  Yves de Montcheuil (1900-1944), jésuite et théologien, proposa un ensemble de conférences sur le Christ au Centre universitaire catholique entre 1941-1943, une édition posthume en fut publiée en 1949 aux éditions de l'Épi. Les éditions Lessius les rééditent pour la première fois et nous offrent de mieux connaître la théologie de ce jésuite, mort fusillé à Grenoble en 1944, après avoir été arrêté dans le massif du Vercors où il avait rejoint des étudiants engagés dans la Résistance. Montcheuil se place du côté du croyant qui veut approfondir sa foi et il interroge le sens de l'existence de Jésus et le secret de son être. Il perçoit que la charité est au cœur de la vie chrétienne : « Nous ne vivons vraiment du Christ que dans la mesure où nous vivons du principe nouveau qu'il est venu insérer dans notre monde, c'est-à-dire de la charité, que dans la mesure de notre attachement au Christ. » Ces leçons sur le Christ ont un intérêt pour l'histoire de la théologie, souligne le théologien jésuite Bernard Sesboüé dans son introduction dans laquelle il met en perspective la théologie de Montcheuil et montre en quoi celui-ci fut précurseu...

« Pour vous, qui suis-je ? » Telle est la question qui se tient au cœur des évangiles, question adressée à chacun d'entre nous, homme et femme, qui croisons Jésus sur notre route, que nous soyons chrétien de longue date ou que nous le rencontrions pour la première fois. Pour vous, qui suis-je ? Bernard Sesboüé, jésuite et théologien de renom, souhaite dans ce nouvel ouvrage présenter le Christ, son attitude, son comportement, sa manière d'être au monde qui révèle le cœur de Dieu. Jésus est la révélation absolue et pure de Dieu, écrit le théologien allemand Karl Rahner. Une invitation pour chacun d'entre nous à nous engager dans cet apprentissage de l'amour en mettant nos pas à la suite de Jésus. Qui est-il donc cet homme qui nous parle en paraboles, respectant le chemin de compréhension et d'engagement de ses auditeurs. Il parle en paraboles « car il est lui-même parabole de Dieu et paradigme de l'Humanité » souligne Bernard Sesboüé qui parcourt les quatre évangiles, scrutant « l'humanité du Christ, devenue la grande médiatrice entre Dieu et l'Homme » (p. 168). Une quinzaine de chapitres nous présentent ainsi les facettes de la personne de Jésus, son rapport à la...

Les statistiques parlent d'elles-mêmes, près de 65 % des pratiquants persistent à vouloir transmettre une identité chrétienne sans pour autant vivre leur foi de manière « classique ». Ils en viennent à revendiquer de vivre en « cathos hors piste ». Ces « pratiquants » libres de toute pratique ne sont-ils pas une bonne nouvelle ?, s'interroge Valérie Le Chevalier dans ce petit ouvrage. La lecture de l'Évangile, nous montre que le Christ lui-même ne s'intéresse que peu à la manière dont chacun pratiquait, il préfère renvoyer chacun à l'élan de son cœur. Comme la Samaritaine rencontrée au bord d'un puits : « Va, ta foi t'a sauvée ! » Ou encore : « Va, et ne pêche plus ! » La question de la transmission d'une foi vivante anime l'auteure de ses pages, d'une relation de compagnonnage avec le Christ vécue de façon personnelle. À notre baptême, n'avons-nous pas entendu ces mots résonner : « Tu es mon fils, ma fille bien aimée. En toi, j'ai mis tout mon amour. » Voilà une urgence à vivre, celle de réhabiliter notre baptême, d'entendre ce qui est à recevoir pour le faire fructifier. L'ouvrage est une invitation à accueillir la...

Dans ce nouvel essai, Lytta Basset entraîne son lecteur dans le sillage de sa recherche, une entreprise « aléatoire » et « approximative » pour aller à la Source. Ouvrir son intelligence, vivre la confiance, s'engager sur un chemin de justice, devenir crédible plus que croyant, ressembler à la Source, autant de portes que franchit celle qui nous invite à demeurer chercheur de Dieu. Lytta Basset n'hésite pas à affronter ce « Dieu imaginaire » qui nous ôterait le goût de remonter à la Source. Une Source que l'on découvre à travers les autres, avec les autres. Lytta Basset engage à se tenir disponible à la vie autour de nous, à ne pas avoir peur d'affronter la réalité pour y découvrir Celui qui la transcende, et lui permet de se transformer en profondeur. La lecture de ces pages est un encouragement à poursuivre notre recherche, notre quête de la Source au cœur de notre vie, à approfondir le dialogue avec le Seigneur qui a pris pour visage Jésus Christ et qui nous interpelle par sa Parole, par son Église, par sa présence dans nos vies. Et Lytta Basset de citer le philosophe Bertrand Vergely : « On est passé du Dieu que l'on voit mais que l'on ne vit pas, au Dieu que l'on vit mais qu'on ne voit pas. On ne voit pas Dieu d...

Ce recueil de textes écrit par un prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP) est l'occasion d'une plongée missionnaire, retraçant son expérience éclairée par les grandes figures que furent, entre autres, Jules Monchanin et Pierre Ceyrac, inspirés par les écrits de Pierre Teilhard de Chardin, de Henri de Lubac ou d'Yves de Montcheuil. Son parcours nous parle de l'universalité de l'Église au cœur d'un enfouissement, d'une inculturation au plus près des peuples qu'ils rencontraient. Ces textes donnent du souffle, ouvrent des horizons, appellent à se laisser transformer par les différences. De belles pages évoquent la présence des religieuses en ces pays de missions, dont l'œuvre est si importante, souvent vécue dans la discrétion et le silence. Il s'agit, pour l'auteur, de « partager la présence du Christ au cœur du monde, humblement, totalement, sacramentellement, d'une présence que l'Église doit à tous les hommes de toutes les cultures, au-delà des limites de son institution et du bercail de ses fidèles », écrit dans sa postface Robert Scholtus. Yann Vagneux témoigne en « semeur d'Évangile ». On prend la mesure de ces fruits à la capacité d'être les joyeux missionnaires de ce que l'Esprit a d...

Cet ouvrage est le recueil d'une centaine de lettres de Jules Monchanin (1895-1957), prêtre lyonnais, missionnaire en Inde dès 1939 et fondateur du célèbre ashram Saccidamanda avec le père Henri Le Saux. Il fut, dès 1938 et jusqu'à sa mort, un éveilleur d'âmes, « un catalyseur et un révélateur ». Ces lettres s'adressent à celles qui furent des pionnières en Inde ou en Afrique, portées par l'élan de la foi et l'enthousiasme partagé de leur aumônier. Évocation d'une aventure apostolique où l'inculturation et l'annonce de l'Évangile sont bien présentes, que ce soit en Inde, au Maroc, dans le monde communiste ou encore en Chine. Au fil des pages et des années, nous croisons les grandes figures que sont René Voillaume ou Louis Massignon, mais aussi les grandes idées théologiques et leurs évolutions. Lettres destinées aux étudiantes parties en Inde, en Afrique ou en Chine, en quête d'absolu, disponibles pour se laisser entraîner par l'appel de Dieu, par l'essentiel. Elles furent ainsi accompagnées de lettres en lettres par le père Monchanin, par l'amitié de ce chercheur d'absolu désireux de partager aux périphéries le trésor reçu, de s'enfouir. Notes de lectures, méditations spirituelles, pri&e...

Ce nouvel ouvrage de Bernard Bougon et Laurent Falque présente une introduction à la vie spirituelle où la recherche de la volonté de Dieu est guidée par la pratique du discernement. Il s'appuie sur le Récit du pèlerin, l'autobiographie d'Ignace de Loyola rédigée à la fin de sa vie avec l'aide de son compagnon jésuite Luis Gonçalves da Câmara. Choisir ou décider ? Cette question nous donne souvent à réfléchir lorsque nous avons à considérer notre liberté. Laissons-nous les éléments décider pour nous ou sommes-nous vraiment acteur de nos choix, après avoir pris le temps et les moyens du discernement. Cet ouvrage se compose de trois parties, la première évoque la vie d'Ignace de Loyola puis viennent la découverte progressive du discernement des esprits et des repères pratiques pour y parvenir (questionnaires et encadrés accompagnent notre apprentissage). À contempler le chemin d'Ignace, à nous laisser enseigner par son expérience, nous apprenons à lire pour accueillir avec confiance la vie donnée, reconnaître nos fragilités et interpréter les événements de notre quotidien pour affronter, chemin faisant, les tentations avec plus de force. Un ouvrage pour accompagner et soutenir notre chemin spirituel. À...