Av.-pr. J.-M. Andrès.
Bayard, coll. « En mouvement », 2006, 255 p., 24 euros.


Collectif composé à la demande des Associations familiales catholiques (AFC), réunissant philosophes, sociologues, juristes, psychanalystes et théologiens.

 

On se marie aujourd'hui de moins en moins et on sépare de plus en plus. Cette tendance lourde et apparemment inexorable de nos sociétés occidentales serait-elle sans effets sur les personnes et sur la famille ? Peut-on commencer à dresser un bilan de cette mutation ? Peut-on, sans briser un tabou, tenter d'évaluer le prix à payer de ce changement ? Afin d'écarter tout a priori idéologique, les Association familiales catholiques ont choisi d'aborder cette question en faisant travailler de façon autonome des chercheurs indépendants. Philosophes, sociologue, juriste, psychanalyste et théologien se sont donc emparés de cet objet d'étude neuf : le " coût du non-mariage ". Malgré des approches différentes, la convergence est troublante. Non seulement les études qui suivent mettent à nu les multiples souffrances affectives, psychologiques, identitaires que le " non-mariage " fait subir aux personnes, en premier lieu aux enfants et aux pères, non seulement permettent d'avoir une idée de l'extraordinaire coût social et économique de ce changement mais elles montrent aussi combien le " démariage ", censé accroître no libertés, est en réalité source d'instabilité identitaire et d'encadrement judiciaire, et par là-même porteur de dangers pour la liberté des personnes et pour la démocratie. Un livre tonique, sans concessions, qui bouleverse bien des idées reçues.