Préf. T. Jordan. Cerf, coll. « Epiphanie », 2001,242 p., 13 €.

Le bienheureux Nicolas Roland (1642-1678) est assurément un homme attachant, qui a su, au cours de sa très brève vie aller simplement à l'essentiel, c'est-à-dire à la charité. C'est aussi un apôtre qu'il convient de replacer au milieu du XVIIe siècle alors que commencent à s'estomper en France les grands élans qui avaient suscité tant de « dévots ».
Bernard Pitaud nous introduit habilement à cette double dimension en présentant l'itinéraire personnel de Nicolas Roland, puis en s'arrêtant plus longuement sur quelques points de sa spiritualité. Au terme de la lecture, on comprend mieux la manière dont la foi et la charité étaient vécues à Reims, en ce temps-là, par un savant théologien qui fut aussi, bien que modestement un remarquable trait d'union entre un Nicolas Barré et un Jean-Baptiste de La Salle.