En 1659, arrive à Rouen un religieux minime inconnu de 38 ans, Nicolas Barré (1621-1686). Que vient faire ce Picard dans la capitale normande, la cité de Pierre Corneille et de Blaise Pascal, cette ville de lettres où le libertinage sévit comme ailleurs ? Il ne le sait pas encore vraiment. Son seul souci, c'est d'accomplir en tout la volonté de Dieu.

Avant cela, Nicolas Barré est resté quatorze ans à Paris. Il a aussi passé deux ans à Amiens, sa ville natale, pour y reprendre des forces et se reposer. Il arrive à Rouen, transformé par une expérience fondatrice qu'il vient de vivre dans sa propre chair : traversée de la nuit spirituelle, épreuve de « la foi sans foi1 », de « la foi nue2 », d'où il émerge, converti à l'abandon radical entre les mains de Dieu. Cela l'engage sur les chemins de la « vulnérabilité paisible ».

Passion pour l'éducation aux périphéries

Toute sa pédagogie et sa mystique éducative trouveront leurs bases en cette expérience humaine et spirituelle. Une nouvelle conception de la sainteté se dessine pour lui : « Quand on s'oublie soi-même pour travailler au salut du prochain, c'est alors que Dieu prend un soin particulier du salut et de la sainteté de la personne qui se livre entièrement au service de l'accompagnement3. » Autrement dit, il ne s'agit plus d'une sainteté que l'on obtient à la force des poignets, mais il convient de la recevoir d'un Autre. « Voilà l'état précieux ! L'état de passivité active où l'âme n'est plus dominée par l'amour-propre ; dégagée d'elle-même, elle vit de l'Esprit saint. Telle est la vraie liberté4. » Il est bon de souligner que l'idéal évangélique de la conversion résume la proposition spirituelle de l'Ordre des Minimes fondé par saint François de Paule au XVe siècle, en Italie. François de Paule voulait en effet que ses frères soient des prophètes de conversion par la prédication de la Parole et l'invitation à vivre la miséricorde.

Converti au creuset de l'épreuve, Nicolas Barré se laisse saisir par le mystère de l'Incarnation du Verbe : Dieu vulnérable et tout abandonné à notre liberté. Ce double regard vers la crèche et vers l'enfance méprisée lui tenaille le cœur. Il y contemple Jésus humilié, il y entend un appel à se lever pour œuvrer à une libération : « Il n'y a rien qu'on ne doive faire pour le salut du prochain5. » En arrivant à Rouen, il entreprend l'ultime virage de sa vie. Il se consacre entièrement « au défaut d'éducation et d'instruction des jeunes filles qui est la source de la plupart des dérèglements que l'on voit avec douleur6... »

Il se donne avec générosité à sa mission, prie, prêche, confesse et parcourt les quartiers pauvres de Rouen. Il est frappé par le nombre de jeunes qui errent dans les rues de la ville, plus ou moins en quête d'un mauvais coup. Pas d'école pour eux, et pas de travail. Les parents gagnent leur vie comme ils peuvent et n'ont pas le temps de s'occuper d'eux. L'oisiveté, la misère et l'ignorance sont à cette époque, comme aujourd'hui, la cause de bien des maux.

Convaincu que le vrai problème de la crise du christianisme de son époque n'est pas de pourfendre les protestants, les jansénistes ou les quiétistes, Nicolas Barré ne s'engage pas dans des discussions spéculatives mais comprend qu'il s'agit avant tout de répondre aux besoins de l'immense foule des gens de condition modeste, ceux qui ont faim de Jésus Christ et ne connaissent pas leur Sauveur !

Touché par l'exploitation qui est faite des enfants, il sent le moment venu de mettre à exécution le projet qu'il porte en lui. Le contact avec le Christ anéanti le pousse à se dévouer à une certaine forme de pauvreté : celle de l'absence de sens, du manque de repères, de l'ignorance sous toutes ses formes…

En 1662, Nicolas Barré prêche une mission d'évangélisation à Sotteville-lès-Rouen (actuelle Seine-Maritime). Deux jeunes femmes se proposent pour l'aider : Marguerite Lestocq et Françoise Duval. Tandis qu'il parle aux adultes, elles réunissent les enfants délaissés pour leur enseigner le catéchisme et les rudiments de la lecture. Ainsi, commencent les « petites écoles de Jésus humilié7 ». Puis, d'autres jeunes femmes se joignent au petit groupe. Parmi elles, une cousine du grand Corneille. Le père Barré réunit ces « maîtresses charitables », ancêtres de nos catéchistes modernes ou de nos professeurs des écoles… Il leur donne des conseils, lui qui a enseigné aux jeunes religieux de son ordre : « Il ne servirait à rien d'apprendre leurs prières aux enfants et de les préparer aux sacrements si vous ne leur enseignez pas à vivre l'Évangile. Demandez à Dieu de parler lui-même au cœur des enfants. Parlez peu, interrogez beaucoup. N'utilisez pas de mots compliqués, mais parlez d'une manière simple et claire8. » Bientôt les « petites écoles » gratuites se développent à Rouen, en même temps que naît la congrégation. Et l'aventure se poursuit encore aujourd'hui.

Nicolas Barré n'a eu de cesse de former des formateurs, de donner d'abord aux femmes un rôle pastoral et de les encourager à devenir fondatrices, selon leur génie ! Aujourd'hui, ses héritiers sont nombreux à travers le monde. On peut nommer le plus connu d'entre eux : saint Jean-Baptiste de la Salle9… Laïcs, religieuses, partenaires dans la mission, touchés par les situations d'exclusion, d'ignorance religieuse ou de pauvreté en matière de sens, tous essaient de s'abreuver à une même spiritualité « barréenne », une spiritualité qui éduque l'écoute et le regard pour reconnaître la présence du Christ à l'œuvre dans chaque personne et dans le monde, qui met au défi d'annoncer l'Évangile par « les chemins ordinaires qu'a suivis Jésus : chemins de simplicité et d'humilité10 », qui invitent à donner la priorité aux plus pauvres et aux plus délaissés culturellement, spirituellement ou socialement.

Une pédagogie de l'expérience éprouvée et relue

Comme tous les chrétiens qui ont un certain rayonnement, Nicolas Barré est marqué par une expérience forte de Dieu. Il rencontre l'humanité du Christ à travers son expérience humaine relue à la lumière de la parole de Dieu. Sainte Thérèse d'Avila dira que l'on peut qualifier une expérience humaine d'expérience spirituelle quand on peut en exprimer quelque chose et que la vie de la personne est marquée par un « après » radicalement différent de l'« avant ». Ce sera le cas de Nicolas Barré !

L'humble minime a expérimenté pour lui-même la remise de sa vie dans les mains d'un Autre. Il peut conseiller l'abandon à la grâce de manière imagée : « Les eaux de la Seine, au temps du reflux, remontent et se laissent entraîner contre leur pente naturelle par l'abondance des eaux de la mer... Ainsi notre ego, rencontrant la vie de Dieu est invité à quitter son penchant pour s'abandonner aux impressions de la grâce... Continuant ainsi, notre ego sera inondé de vie divine... Comme divinisé11 !... »

Nicolas Barré livre le fruit de son expérience humaine et spirituelle : il s'agit de se livrer à Dieu dans une confiance hardie et audacieuse, dira-t-il encore ! C'est au cœur de son apostolat, dans la réalité de son travail fait en union avec le Christ et dans le dynamisme de l'Évangile vécu et prié que l'on sert le mieux le Christ dans la remise de sa volonté à un Autre ! Ce laisser-faire est le fruit de son expérience humaine, d'abord marquée par un certain volontarisme : Nicolas Barré comprendra par la traversée de la maladie et des limitations qui s'y adjoignent que l'on peut travailler beaucoup à l'œuvre de Dieu, et c'est bien, encore faut-il accepter de devenir soi-même l'œuvre de Dieu entre ses mains, et cela s'appelle l'abandon à la Providence !

Nicolas Barré se révèle être un maître spirituel que l'on vient voir et que l'on recherche pour son exigence et son écoute, sans doute aussi parce qu'à travers son expérience de prière et d'ascèse, il accompagne tout autant qu'à travers ses entretiens. Il le dit lui-même : « Un bon accompagnateur doit seconder la grâce agissant dans celui qu'il accompagne ; c'est à la fois un directeur et un destructeur12 ! » On pourrait être choqué par pareille affirmation mais l'un des principes de base de Nicolas Barré est de détruire les illusions que la personne accompagnée peut avoir, afin de la conduire à s'appuyer sur le réel et non sur ce qu'elle rêve d'être ou sur les histoires qu'elle se raconte à elle-même ! Si la vérité est rude à regarder en face, il vaut mieux adopter cette attitude que de continuer à rêver sa vie ou éviter d'affronter les obstacles.

Une mystique de l'éducation étonnement actuelle
Faire grandir chacun selon son génie !

Pour mieux saisir qui est Nicolas Barré comme accompagnateur spirituel, voici ses maximes pour la direction spirituelle qui montrent son souci d'une pédagogie différenciée, partant du point où en est la personne accompagnée pour l'aider à « un pas de plus », à un « davantage » basé sur son attrait, son désir, force mobilisatrice pour chacun :

â— Donner du lait aux commençants, un peu d'indulgence13.

â— Inspirer de la vigueur et de la fermeté à la personne qui progresse14.

â— Affermir la personne déjà gagnée à Dieu, la traiter avec un peu de sévérité, ne pas souffrir qu'elle ait toujours besoin de tuteurs15.

â— Préparer la personne aux sécheresses et peines intérieures, lui faire entendre que Jésus Christ ressuscité ne peut vivre en elle si elle ne passe pas par les souffrances et l'anéantissement (c'est-à-dire par la reconnaissance de ses limites, de son impuissance à se changer par elle-même)16.

â— Ne pas trop tirer dessus... En voulant trop tirer, on perd tout17 !

â— Toute la croissance d'une personne doit être fondée sur son attrait, son désir18 !

â— Habituer la personne à seconder l'attrait de la grâce19.

â— Avoir le discernement des esprits des personnes afin de les élever chacun selon son génie20.

« Être tout au gré de Dieu »

Comme nous l'avons vu, ce qui unifie la vie, l'œuvre et les propos de Nicolas Barré, c'est l'abandon radical à Dieu, une démaîtrise… Cette voie entre quiétisme et volontarisme ne signifie pas se croiser les pouces en attendant que les choses se fassent… C'est, confie Nicolas Barré dans une lettre, « la voie que j'ai trouvé la plus courte, la plus assurée, la plus paisible et la plus élevée depuis quarante-quatre ans que Dieu m'a obligé de m'appliquer à la vie spirituelle21 ».

L'itinéraire de Nicolas Barré traduit concrètement ce mouvement d'abandon : par deux fois rappelé à Paris alors qu'il vient de mettre en place l'Institut à Rouen, il lâche cette œuvre naissante et part sans trop savoir ce qu'elle va devenir. Il sait « être tout au gré de Dieu22 », ne pas se crisper sur sa volonté personnelle, rejoindre le rythme de la grâce. C'est ce qui va lui donner l'audace apostolique pour inventer des réponses concrètes aux problèmes de l'illettrisme, de l'ignorance et du syncrétisme religieux de son époque…

C'est dans le même esprit que les premières sœurs vont s'engager à remédier à l'absence d'éducation des enfants et des jeunes… Il fonde « l'esprit de l'Institut sur l'abandon et le dégagement universel23 ». Il sait que « lorsqu'on s'abandonne, on libère le meilleur de soi-même. C'est la puissance du dedans qui force tous les obstacles, comme un torrent qui jaillit, que rien ne peut arrêter24 ».

C'est encore dans cet esprit que Nicolas Barré invite à vivre toute démarche éducative ! Au point que nous pouvons oser parler d'une mystique de l'éducation. Il s'agit de signifier l'expérience humaine et spirituelle qui préside l'acte d'éduquer. Ce mouvement d'abandon au Dieu Père articule la relation éducative selon trois dynamismes fondamentaux.

Un double regard de foi

Dans l'acte d'éduquer, nous le savons bien, tout commence par le regard ! On progresse grâce au regard que nos éducateurs ont posé sur nous : estime, bienveillance, confiance, encouragement. Nicolas Barré, lui, se nourrit du regard de confiance que Dieu pose sur chacun : Dieu est « Providence infinie, infatigable, paternelle autant que maternelle25 ». C'est dans « cette assurance fondée sur un excès d'amour et d'appui en Dieu26 » que se fonde et s'enracine le double regard de foi auquel il invite : foi en la personne à éduquer et foi en Dieu éducateur et sauveur !

Foi en la personne à éduquer : il s'agit bien de faire advenir chacun selon son génie ! Foi en Dieu sauveur : Nicolas Barré croit qu'il s'agit de mettre en œuvre un salut en actes, à travers la tâche éducative ! Non seulement il s'agit d'annoncer la Bonne Nouvelle de l'Évangile en instruisant et éduquant, mais l'évangélisation se réalise à travers l'acte même d'éduquer. Et cet acte participe de l'acte sauveur dans la mesure où il permet à tout homme de devenir plus homme, c'est-à-dire « image de Dieu, semblable à l'original qui est Jésus Christ27 ». L'acte d'éduquer à l'école barréenne doit conduire à rendre les personnes « christiformes28 ». Cette visée lumineuse est l'horizon de tout éducateur, elle encourage une démarche « espérante », selon une expression de Marguerite Léna !

Une démarche espérante

Nous le savons tous, l'acte d'éduquer est une démarche espérante, patiente. C'est à la mesure où nous espérons en l'autre que se manifestent les puissances de l'inespéré… En même temps, nous savons aussi qu'il nous faut accepter la démaîtrise sur nos représentations, attendre les lentes germinations, pour nous-mêmes d'abord, pour nos propres enfants, qui plus est pour tout éducateur !

Pour cela, une des règles d'or de Nicolas Barré « est de ne pas chercher de cerises sur un prunier », car les différentes espèces d'arbres produisent des fruits divers… Tout l'art de l'accompagnateur comme de l'éducateur « consiste à bien distinguer le fruit, à le conserver, et à le conduire à une parfaite maturité29 ».

C'est une expérience de dépossession de soi. C'est en même temps un service d'humanisation des personnes : il s'agit de travailler à la croissance humaine et spirituelle des personnes que l'on éduque ou accompagne, « agir avec douceur et humilité, ainsi c'est Jésus qui touche, enseigne et convertit plutôt que les maîtres ou maîtresses30 » !

C'est, pour Nicolas Barré, un exercice spirituel : c'est vraiment le lieu où Dieu fait sentir sa présence active à l'éducateur. « On a vu par expérience que plusieurs maîtresses reçoivent plus de grâces dans le temps de leur classe que dans le temps de l'oraison, elles sont assez souvent à sec, ou avec peu de rosée du ciel. Au contraire, dans leur emploi d'éducatrices, elles sont touchées de Dieu et consolées intérieurement. C'est ici qu'il les visite et les enrichit de ses faveurs divines31. »

L'acte même d'éduquer est un sacrement de la rencontre de Dieu. L'acte éducatif devient un lieu théologique : le mystère de l'Incarnation s'y poursuit. C'est un lieu apostolique : pour l'éducateur chrétien, c'est une voie d'union à Dieu en laquelle il est convié à faire grandir des personnes en leur humanité et même à façonner des saints !

L'incarnation d'un amour gratuit

Au cœur de la nouvelle fondation de Nicolas Barré, il y aura l'amour. Cet amour qui descend du cœur du Père et se fait proche de toute situation de pauvreté ou d'exclusion. Cet amour qui va du cœur de Dieu à celui des plus petits. Cet amour qui s'est incarné dans l'enfant Jésus.

Cet amour qui continue de s'incarner aujourd'hui dans l'humanité par l'Esprit saint à l'œuvre, notamment dans la relation éducative ou d'accompagnement. Pas d'éducation barréenne « si on s'éloigne de la crèche de Jésus32 » ! Ce mystère de l'Incarnation où Dieu se révèle comme un enfant qui naît, qui grandit, qui apprend dans son humanité à devenir de plus en plus fils du Père.

Nous sommes au centre de la mystique barréenne de l'éducation : « Être éducateur est un emploi saint et sanctifiant33. » C'est une histoire d'amour ! Une histoire silencieuse, mystérieuse, invisible et secrète… L'histoire de la naissance de Dieu dans les âmes.

Être les collaborateurs de cette histoire invisible et passionnante est un acte cordial. Il faut pour cela que l'éducateur entre dans les sentiments du Fils et « tâche de tout faire pour le pur amour de Dieu34 ».

Deux leviers sont indispensables pour cela : le désintéressement et l'amour maternel. C'est en laissant la plume à Nicolas Barré que je veux terminer : « Pour réussir, les maîtresses charitables [entendez : les éducateurs, les accompagnateurs, les formateurs !] doivent avoir trois choses : le discernement des esprits des enfants et des personnes qu'elles instruisent, afin de les élever chacun selon leur génie. Un grand amour pour les âmes, mais un amour surnaturel et de grâce vers ces personnes qu'elles ont en charge, faisant et agissant comme des mères. Un gémissement intérieur devant Dieu, pour obtenir les grâces et les dons du Saint-Esprit, nécessaires à elles-mêmes et aux personnes qu'elles veulent gagner et sanctifier35. »

 

1 Nicolas Barré, Maximes pour toutes sortes de personnes, n° 141, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
2 N. Barré, Lettre 46.
3 N. Barré, Maximes pour la direction des âmes, n° 12, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
4 N. Barré, Lettre 14.
5 N. Barré, Maximes particulières pour la formation des sœurs, n° 7, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
6 N. Barré, Mémoire instructif, 1681, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
7 Marguerite Lestocq, Mémoire de Marguerite Lestocq, 22 novembre 1681, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
8 N. Barré, Avis de conduite pour faire les catéchismes utilement, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
9 Saint Jean-Baptiste de la Salle a bénéficié de l'expérience et des conseils de Nicolas Barré, tout comme Nicolas Roland.
10 N. Barré, Maximes pour toutes sortes de personnes, nos 157 à 163.
11 Ibid., n° 110.
12 N. Barré, Maximes pour la direction des âmes, n° 3.
13 N. Barré, Maximes pour la direction spirituelle, n° 29, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
14 N. Barré, Maximes pour la direction des âmes, n° 30.
15 Ibid., n° 31.
16 Ibid., n° 32.
17 Ibid., n° 34.
18 Ibid., n° 39.
19 Ibid., n° 40.
20 N. Barré, Maximes particulières, n° 21, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
21 N. Barré, Lettre 56.
22 N. Barré, Lettre 14.
23 N. Barré, Raisons pour ne pas fonder, nos 4 et 5, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
24 François Garagnon, La liberté, pour quoi faire ?, Les réenchanteurs associés, 2005.
25 N. Barré, Lettre 14.
26 N. Barré, Lettre 14.
27 N. Barré, Maximes particulières, n° 6.
28 N. Barré, Lettre 6.
29 N. Barré, Maximes pour la direction des âmes, n° 41.
30 N. Barré, Lettre 60 à Madame Anne Teinturier, 24 novembre 1682, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
31 N. Barré, Maximes particulières, n° 33.
32 N. Barré, Maximes fondamentales, n° 11, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
33 N. Barré, Maximes particulières, n° 18.
34 N. Barré, Statuts et règlements, chapitre 1, article 4, Œuvres complètes, Cerf, 1994.
35 N. Barré, Maximes particulières, n°21.