Desclée de Brouwer, coll. « Les chemins du sens », 1999, 100 p., 96 F.

A l'instar du tableau de Gustave Rouault, Le dur métier de vivre, Marie-Christine Sanjuan montre dans son livre que le bonheur passe par l'épreuve, la perte affective et toutes sortes de morts symboliques, et la sagesse par l'apprivoisement de l'absence et l'exercice de la solitude sans s'endurcir, en se préparant soi-même intérieurement à l'acte de mourir. En illustrant sa démarche d'exemples choisis dans les Ecritures, l'auteur développe enfin l'idée que si elle nous dépasse, la mort n'a jamais le dernier mot. elle nous donne au contraire le choix de la transformer en acte libre et responsable, et nous ouvre à une autre forme de relation à l'autre et au Tout-autre