A la fin de ce dossier où les « autres baptisés » se sont largement exprimés à notre sujet, je ne veux pas laisser passer l'occasion de vous dire personnellement tout ce que je vous dois. Comment en effet parler abstraitement de la communion entre laïcs et religieux sans faire mémoire de tant de visages où elle se manifeste et, singulièrement, de votre foyer ?
Permettez-moi de vous le dire : je vous suis immensément redevable, déjà pour la prière, pour l'exemple et pour les recommencements de la passion. Bien sûr, nos vies sont différentes, et vous ne trouvez pas, comme moi, l'occasion de ces célébrations fréquentes, ni toutes ces heures de lecture ou d'oraison, moins encore ces vacances spirituelles répétées (éreintantes, mais chut !) que nous appelons « retraites » et « récollections ». Mais qui peut, comme chacun de vous, se rendre disponible à l'autre sans reste, veiller jour et nuit au bien de vos