Pour la 24e année consécutive, une soixantaine de jeunes professionnels se sont réunis cet été à Penboc’h, près de Vannes, pour relire leur vie et la fonder plus fermement sur l’Évangile. Beaucoup d’entre eux y font le deuil, parfois bouleversant, d’un Dieu qui s’imposerait par un surcroît d’émotion. Au coeur du « trop » qui submerge parfois leur vie, ils laissent venir en eux un Dieu « humble et pau­vre » qui se discerne dans l’accueil savoureux de sa Parole et s’invite dans leur propre désir de vivre en vérité. La paix d’un coeur réconcilié fonde alors un regard plus serein sur une réalité qui bien souvent lui échappe. La paix donne le courage de faire face avec des moyens appropriés. Reçue du Ressuscité comme au Cénacle, elle ouvre les portes, élargit les horizons et libère les énergies de la foi.
Cette expérience du Ressuscité et de sa paix témoigne d’une force dont nous ressentons aujourd’hui le manque autour de nous. Là où la peur incontrôlée fait violence à la vie, là où les fantasmes abolissent la justesse du regard, comment trouver la paix inté­rieure nécessaire à une lecture réaliste des problèmes de notre société ? Le chemin des jeunes profession­nels nous y conduit peut-être.Dans les chantiers difficiles qui marquent cette rentrée, que la paix de la foi gouverne les coeurs. Christus le souhaite pour tous ses lecteurs !