Benoît Vermander s.j. Fudan University, Shanga .
A récemment publié aux Presses Universitaires de Louvain : La Chine ou le temps retrouvé. Les figures de la mondialisation et l’émergence chinoise (2008), et chez Desclée de Brouwer : L’Empire sans milieu : essai sur la « sortie de la religion » en Chine (2010) et À taire et à planter (2010).
Dernier article paru dans Christus : « Matteo Ricci s.j. (1550-1610) : un portrait spirituel » (n° 225, janvier 2010).
Parution initiale du présent article : janvier 1999.
 
Trois occurrences, toutes survenues en novembre 1997, ont été à l’origine de ce texte : je tenais un colloque et une exposition à Pékin avec des artistes de Chine continentale ; puis je me rendais dans le sud de la province du Sichuan pour y poursuivre des recherches sur une minorité du sud-ouest de la Chine, les Yis ; enfin, Philippe Charru s.j., présent à Pékin, me faisait don d’un livre de Raymond Court, Le voir et la voix (Cerf, 1997), qui m’accompagnait durant mon voyage au Sichuan. Le texte qui suit se situe à la confluence de ces diverses rencontres.