Aussi le saint s'appliquait-il à vivre toujours dans la joie du cœur, à conserver l'onction de l'esprit et l'huile de l'allégresse. Il évitait avec le plus grand soin cette maladie si funeste de la mélancolie, et quand il s'apercevait qu'elle commençait à s'infiltrer dans son âme, il recourait bien vite à la prière. Il disait encore : « Lorsqu'un serviteur de Dieu ressent un trouble quelconque, comme cela peut arriver, il doit sur-le-champ se lever, prier et demeurer en présence du Père jusqu'à ce qu'il lui ait rendu sa joie salutaire. Mais s'il persiste dans cette tristesse, alors se développera en lui le mal babylonien qui, s'il n'est lavé dans les larmes, produira dans son cœur une rouille tenace. »
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