
Le livre se tient dans cette dialectique entre foi et vie, montrant comment cette question qui fut celle des générations de croyants dans la foulée de Vatican II et qui semblait à certains comme dépassée, demeure centrale pour tous ceux qui tournent autour de la foi, hésitant à la reconnaître, et pour ceux qui la voient comme une barrière protectrice. Rien de tout cela : seulement un chemin dans les mots, les idées, les expériences, que l’auteur avec une fraîcheur parfois douloureuse sait partager, un chemin pour discerner « le sable et l’éternité ».
Pourquoi partager ce chemin, à hauteur de vie ? Parce que, nous dit Guy Coq, le croyant, du fait de sa foi, a une dette de parole à l’égard des autres. Remercions l’auteur de l’honorer.
Franck Damour