La femme des Béatitudes, Trad. C. Barbacci. Salvator, 2003, 177 p., 15 €.
Bienheureuse Teresa de Calcutta, Trad. A. Duval. Mediaspaul, 2003,190 p.,15,95 €.


Qui n'aurait souhaité passer quelques heures en compagnie de la bienheureuse Mère Teresa ? C'est ce que nous offre l'italienne Anne-Lise Borghèse. Son ouvrage reprend tous les autres, qu'elle cite abondamment, sans ressembler à aucun.
La femme des Béatitudes est un hymne à l'amour maternel — amour dont a bénéficié Ganxhe, la future Mère Teresa, et que, Mère des pauvres, elle a su si bien prodiguer. Elle croyait en l'efficacité des petites actions accomplies avec amour. L'essor de son œuvre, son déploiement sur tous les continents prouvent la divine justesse de cette vision. Teresa se réclamait de la « petite voie » de Thérèse de Lisieux. C'est la même joie, la même humilité, le même Amour qui les a conduites, l'une et l'autre — joie qui doit tout accompagner, même les gestes les moins gratifiants. Joie, sourire, sans lesquels il ne faut rien entreprendre.
José Luis Gonzalez Balado a eu accès aux documents versés au procès en béatification. Cela colore différemment les récits concernant les débuts de l'activité de Mère Teresa auprès des plus pauvres. La longue préparation et la longue patience mise à peaufiner ce changement de vie sont une belle leçon sur les modalités de discernement et de mise en œuvre d'une intuition divine, d'obéissance à la voix intérieure qui lui dit : « Vas-tu te dérober ? » au moment où elle mesure avec lucidité les difficultés et folies de la tâche à entreprendre.
Signalons enfin, de Mère Teresa elle-même, Mon livre de prière (Parole et silence, 2003, 448 p. 13 €), composé et utilisé par elle à l'intention des Missionnaires de la Charité, et toujours en usage On y trouve des litanies, le nom de Jésus décliné de mille façons, des prières pour toutes les heures, toutes simples...