Comment ? En créant, au Éditions du Cerf, la collection de l’Abeille qu’elle présente ainsi : « La mouche qui nous a piqués n’est pas celle du coche. [...] La lecture de nos livres, je l’espère, témoigne suffisamment de la passion que nous portons à ces œuvres littéraires fécondées par l’amour de Dieu. C’est elle qui est le moteur de notre travail éditorial, c’est elle qui nous donne de découvrir des lecteurs érudits capables d’ouvrir les textes, sans les déflorer, pour des lecteurs novices, c’est encore cette même passion qui nous presse de proposer ces titres au plus grand nombre, connaissant d’expérience les bienfaits recueillis à l’ombre de tant d’auteurs devenus célèbres sans jamais cesser d’être familiers pour ceux qui les lisent. »
Premiers livres parus (128 pages en moyenne) : Le Pasteur d’Hermas (lu par Philippe Henne), La Règle de saint Augustin (lue par Pierre Raffin), La Vie en Christ de Nicolas Cabasilas (lue par Daniel Coffigny) et Mon secret de Pétrarque lu par Denis Montebello.
Si vous achetez au moins un de ces ouvrages, il vous en sera remis gracieusement un autre signé Annie Wellens : La lecture ou la louange des abeilles. Cette anthologie commentée entend réunir auteurs anciens et contemporains, à travers des extraits savoureux, pour faire l’éloge de la lecture spirituelle, envisagée comme un colloque intérieur ouvrant infiniment à plus haut que soi-même. Elle se présente aussi comme un acte de résistance contre « la littérature de capitulation ».
De quelle littérature s’agit-il, selon vous ?
 
Yves Roullière