L’Espritnouspousse au désert, Éditions du Carmel, 2008, 140 p., 11 euros.
L’hésychia, Mêmes références.

Deux petits livres en bon français qui expriment, d’une façon rigoureuse et pratique, la spiritualité du désert à la lumière des Pères du monachisme et de la tradition carmélitaine. Le premier sur l’appel du désert qui pousse en la solitude pour y apprendre, dans la lutte contre les tentations, à faire le choix de Dieu à travers les mêmes épreuves que le Frère aîné. Le second développe la notion d’hésychia, chère à la tradition orientale, c’est-à-dire la tranquillité intérieure de l’abandon total en Dieu. Proche de l’indifférence ignacienne qui vise à trouver Dieu en toutes choses, l’hésychia tend à l’union à Dieu dans la contemplation par la réordination des passions dans l’amour et la fécondité ecclésiale. Sur cette voie, on chemine en compagnie des grands maîtres orientaux et occidentaux : Jean Climaque, Antoine, Basile, Macaire, Isaac le Syrien, Matta El-Mâskine, Les deux Thérèses, Jean de la Croix, Elisabeth de la Trinité.
Heureuses éditions qui mettent à notre portée des trésors enfouis.