Habiter de manière plus juste notre « maison commune », et pour cela, faire le lien entre notre comportement personnel et collectif à l’égard de la planète qui nous est confiée, et nos relations avec les personnes et populations les plus pauvres, les plus injustement traitées : réfugiés, migrants, exclus politiques ou économiques,… personnes en détresse souvent toutes proches de nous.

Nous n’avons pas tous la liberté ou le goût de pouvoir en faire un engagement social ou politique.
 
Mais, engagés ou non, nous avons tous la possibilité de mettre à profit un « exercice spirituel » qu’Ignace de Loyola propose, à l’échelle de l’espace que nous habitons personnellement, par nos relations et par nos responsabilités : « Pour cela, trois choses sont utiles » dit-il (voir E.S. § 56) :
 
1. La première, regarder le lieu et la maison où j’habite : quelles sont mes possibilité d’accueil ?

2. La deuxième, les relations que j’ai avec des réfugiés, des exclus, des pauvres…

3. La troisième, la manière dont je considère les personnes que j’ai en charge, et dont je gère les biens qui me sont confiés ».
 
On peut trouver là une porte d’entrée bien concrète et à notre taille, pour ces problèmes considérables dont nous sommes parties prenantes. L’exercice, en effet, nous invite à voir et à sentir ce qui peut nous faire progresser dans notre accueil d’un Dieu qui nous bouscule et nous surprend toujours en se faisant notre prochain.