Bayard, 2006, 144 p., 14,50 euros.

Ce court texte médite l’incandescence jaillie de ces deux vies, contemporaines et parallèles, étrangement proches, une fois écartée la distance évidente entre Thérèse de Lisieux et Arthur Rimbaud. Dans des univers si dissemblables, ils furent habités au commencement de l’existence par une grande quête : Dieu, le poème. Ces deux vies ont été tôt arrêtées dans leur élan, après s’être mesurées à la solitude extrême : l’absence de Dieu, l’absence du monde. Histoire d’une âme, Une saison en enfer : quand les mots essaient d’aller au bout d’eux-mêmes, vers la promesse.
Ce livre, à l’écriture superbe, invite au recueillement — le recueillement de sa propre vie devant Dieu. D’une grande maturité, il esquisse la proximité entre amour et solitude, dans la mémoire du surgissement de l’amour entre l’homme et la femme.