À l'issue d'une « année ignatienne », quels enseignements tirer de la dynamique de conversion proposée ? En émerge-t-il une intelligence renouvelée de la figure d'Ignace de Loyola ?

Cette année jubilaire s'est ouverte le 20 mai 2021, elle était placée sous le signe de la conversion de saint Ignace, cinq cents ans après la blessure de Pampelune, le 20 mai 1521. Elle faisait aussi mémoire de la canonisation du Basque, cent ans plus tard, le 22 mars 1622. Elle était un appel à la conversion et à la sainteté pour celles et ceux qui voudraient bien entrer dans ce travail de mémoire et de célébration. La clôture en a été le 31 juillet 2022.

Une période éprouvante et de changements

Quand, le 27 septembre 2019, le supérieur général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa, lançait l'invitation à vivre une année ignatienne, personne ne pouvait imaginer à quel point les années 2021 et 2022 seraient éprouvantes. En France, la pandémie n'aura tué pas moins de 150 000 personnes. Le rapport terrible et salutaire réalisé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase) est remis le 5 octobre 2021 : au-delà de la sidération initiale, il aura permis de mieux percevoir les souffrances indicibles vécues par les victimes des abus et l'ampleur du mal qui gangrène l'Église. Depuis, l'Église en France semble s'enfoncer dans une crise et une tempête sans fin, avec sans cesse de nouvelles révélations qui montrent à l'évidence les causes systémiques de ces crimes. La préparation du Synode sur l'Église a permis de mettre des mots sur cette situation qui appelle la fin du cléricalisme qui rend possible ces crimes1. La guerre en Ukraine, avec son cortège d'horreurs, a fait réapparaître la guerre sur le continent européen, avec des conséquences mondiales. Les prises de conscience de l'urgence de la transition écologique se sont accélérées. Tous ces événements marquent un changement d'époque et confèrent au temps présent une gravité nouvelle.

Cette concomitance a conduit les jésuites et la famille ignatienne à vivre sans doute à une plus grande profondeur l'appel à la conversion dont ils voulaient faire mémoire en cette année spéciale. Et cette conversion n'est pas seulement personnelle, elle concerne la vie en Église et en société. Il s'agissait de ne pas se « laisser voler la joie » de ce temps mémoriel, dans le désir d'accueillir cet appel renouvelé à la conversion, au cœur même de ce que notre humanité et notre Église traversent.

Tandis que la pandémie décroissait, et après les confinements successifs, un désir de retrouvailles et de fête grandissait chez les jésuites et les membres de la famille ignatienne, en réponse à l'invitation à se rendre à Marseille pour la Toussaint. L'appel à se rendre présent aux commencements de l'aventure de saint Ignace rencontrait une attente. De diverses manières, a pris corps l'envie de se retrouver, pour se raconter des chemins contemporains et singuliers de conversion, en regard « des nombreuses choses vaines » du passé2 et rendre grâce parce que Dieu ne cesse de venir au secours de tous. Mais comment laisser « les yeux s'ouvrir », pour que grandisse en chaque personne « un cœur généreux et enflammé de Dieu » (Récit, 9) ?

La fête, en temps de crise

C'est dans cet état d'esprit et avec toutes ces attentes qu'a commencé l'année ignatienne en France. Le grand rassemblement à Marseille a réuni plus de 7 000 personnes, dont de nombreux enfants et adolescents. Joie et dynamisme étaient au rendez-vous des veillées. Au dire de beaucoup de participants, les rencontres multiples ont aussi été une expérience puissante d'une Église en sortie, grâce à la découverte, par petits groupes, des paroisses et des réalités ecclésiales si contrastées de Marseille, sous des pluies diluviennes.

Des ateliers et forums ont permis de bons échanges d'expériences de vie, avec une assemblée marquante sur les abus, moins d'un mois après la publication du rapport Sauvé. Le congrès de la Communauté de Vie chrétienne (CVX) a allié souffle, beauté, profondeur. La grande célébration eucharistique de la Toussaint a été significative d'un état d'esprit. Elle était présidée par le futur cardinal de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, en présence du nonce apostolique. Nous avons vécu une liturgie simple et marquée par une authentique intériorité, avec des éléments symboliques revigorants : des enfants, au terme d'une course joyeuse, ont transmis au diacre l'évangéliaire, dans un relais inversé de la transmission. Ce sont bien les enfants et les tout-petits qui nous communiquent l'Évangile ! Après une brève homélie, Mgr Aveline a donné la parole à sœur Christine Danel, supérieure générale de la Xavière, pour une méditation, et cette parole de femme avait les accents prophétiques d'une autre expression dans l'Église.

Comment oser parler de sainteté après la découverte de l'ampleur des crimes perpétrés au sein de l'Église ? Comment la sexualité, le pouvoir, le sacré ont-ils pu être dévoyés à ce point ? Il nous faut beaucoup d'humilité dans nos discours et bien du courage dans nos actes pour nous réformer. « Hommes et femmes, Dieu les créa ! » Nous avons du chemin à faire pour déployer cette altérité et complémentarité, dans tous les domaines de la vie de l'Église, y compris dans l'accès à la parole et à la gouvernance pour la recevoir vraiment comme une richesse, un don de Dieu3 !

Ce jour-là, la plupart des prêtres ont concélébré depuis l'assemblée, il était ainsi signifié qu'ils sont d'abord membres du peuple de Dieu, avant d'être « des hommes mis à part ». Et, au cœur de la liturgie de la Parole, a retenti le chant des Béatitudes : « Heureux celles et ceux qui ont un cœur de pauvre, à eux le royaume de Dieu ! »

Ce rassemblement faisait ainsi écho aux questions de la famille ignatienne dont la diversité d'états de vie et de missions devient une chance, à l'heure des prises de conscience des dangers du cléricalisme. Le contraste était grand avec le précédent rassemblement des ignatiens, à Lourdes, durant l'été 2006. Sous un soleil des Pyrénées, ce qui avait alors occupé les esprits et les cœurs était plutôt la prise de conscience joyeuse et réconfortante de la naissance d'une famille spirituelle4. La société française et l'Église sont désormais passées à une autre époque. Dans un monde plus rude, plus incertain, les disciples du Christ sont invités à puiser profondément pour mobiliser les ressources de la foi. On évoquera en ce sens la rencontre d'une centaine de jeunes jésuites à Montmartre, le 12 mars 2022, jour de la commémoration du quatrième centenaire de la canonisation d'Ignace et de François-Xavier.

Tous ceux qui ont participé à cette année ignatienne ont donc pu méditer sur la conversion d'Ignace et, dès lors, sur leur propre histoire de conversion, comme y invitait le père Arturo Sosa : « Pendant cette année ignatienne, je souhaite que nous nous focalisions sur l'appel à nous laisser convertir par le Seigneur, en nous inspirant de l'expérience personnelle d'Ignace5. » Et le père François Boëdec, provincial de l'Europe occidentale francophone, précisait : « En ces temps de pandémie et quelques semaines après la publication du rapport de la Ciase, il s'agit de voir à quelles conversions nous sommes appelés6. »

Ignace le Boiteux

Dans le Récit du pèlerin, saint Ignace s'arrête sur les circonstances de la blessure qui va profondément marquer, altérer, non seulement son corps, mais le cours de son existence. « Et ainsi, se trouvant dans une forteresse que les Français attaquaient, et après que la canonnade eut duré un bon moment, une bombarde l'atteignit à une jambe, la brisant toute ; et parce que le boulet passa entre les deux jambes, l'autre reçut aussi une mauvaise blessure […]. Après qu'il fut resté douze ou quinze jours à Pampelune, ils l'emmenèrent sur une litière dans sa patrie » (Récit, 1-2).

À qui vient visiter Loyola, à l'entrée de la maison natale du saint, une statue de bronze le représente à terre, exténué, sur un brancard, les yeux fermés : c'est l'un des commencements de l'aventure ignatienne. La conversion d'Ignace ne s'arrête pourtant pas avec le boulet de canon. De Pampelune à Loyola, de Manresa à Jérusalem, Dieu le conduit sur un chemin de sortie de soi et de sainteté, dans le désir croissant « d'aider les âmes ».

Cette statue de bronze, massive, aide à percevoir qu'après Pampelune, la vie d'Ignace était brisée, et pas seulement sa jambe. Ignace est dans une grande impasse, sans avenir clair, ni assuré. Il a failli mourir au combat et, quelques semaines plus tard, on pense qu'il ne passera pas la nuit. Sans compter la blessure d'amour-propre : il rêvait d'exploits, « son courage et son énergie » avaient réussi à galvaniser de façon illusoire les troupes espagnoles assiégées et voici un long temps de souffrance et de convalescence, le vide intérieur, l'ennui, la peur de ne plus pouvoir séduire les femmes, à cause d'une jambe désormais plus courte, malgré les opérations successives – « une boucherie », notera sobrement Ignace le Boiteux.

De ce séjour à la Casa, le Récit du pèlerin propose l'image d'Ignace rétabli de longs mois plus tard, la nuit, la tête tournée vers le haut, dans la contemplation du ciel et des étoiles : « Il en ressentait en lui un très grand élan pour servir notre Seigneur » (Récit, 11). C'est qu'un travail souterrain s'est accompli en lui, à la lecture de la vie des saints, la méditation des Écritures et la découverte progressive de « la diversité des esprits qui l'agitent » (Récit, 8). Ce sont des exploits pour Dieu qu'il veut maintenant accomplir, avec « un cœur généreux et enflammé » (Récit, 9). Et le voilà en route pour Jérusalem, pèlerin de Dieu jusqu'à la fin de ses jours, sur un chemin déconcertant de sainteté sur lequel il entraînera Pierre Favre, François-Xavier, puis tant d'autres.

De la mort imminente à la joie

Quand Ignace s'est-il converti ? Lors de la journée d'étude de spiritualité ignatienne, en juin 2022, les différents intervenants ont souligné que le terme de « conversion » n'appartient pas au vocabulaire des Exercices spirituels7. Il s'agit plutôt de chercher Dieu : « L'important pour Ignace est que la recherche de Dieu donne à la vie son dynamisme, son allant […]. Une dynamique nous oriente vers Dieu et cette dynamique nous traverse8. » Michel Kobik en explique de façon fructueuse le sens à partir de cette considération des Exercices9 : « Chacun doit penser qu'il progressera d'autant plus en toutes choses spirituelles qu'il sortira de son amour, de son vouloir et de ses intérêts propres » (Exercices spirituels, 189).

Ces dernières décennies, dans le récit des origines, les ignatiens aimaient s'arrêter sur la découverte du mouvement des esprits que fait Ignace de Loyola alité dans la maison natale. Cette année ignatienne a mis en avant, peut-être de façon un peu trop massive et unilatérale, la bataille de Pampelune et le « boulet de canon » pour dater la conversion d'Ignace, au risque de revenir à l'historiographie dépassée d'Ignace considéré comme un homme d'armes10, alors que des études historiques plus récentes ont mis en évidence sa formation d'homme de cour, dans la famille de son protecteur, bien plus effective que l'apprentissage du métier des armes11 ; au risque aussi de ramener la conversion du saint à ce seul événement et toute conversion aux « boulets » reçus dans l'existence. Du coup, cet infléchissement amène à réfléchir à ce qu'est un récit de conversion. Sans doute faut-il distinguer les événements d'une existence, dans leur clarté, leur netteté, parfois même dans leur brutalité, et le lent cheminement de la grâce dans son travail souterrain, avec un dynamisme neuf, orienté désormais vers Dieu.

Un boulet brise la jambe d'Ignace et, en vérité, elle brise sa vie. Mais avant, dans l'attente de l'artillerie, il se confesse à un compagnon d'armes. À l'ombre de la mort possible, qu'a-t-il confessé ? Et que s'est-il passé dans le cœur du blessé lorsqu'il va de plus en plus mal, entre le 20 mai et le 28 juin 1521, veille de la Saint-Pierre et Saint-Paul, et qu'il reçoit « les derniers sacrements » ? Quel rôle a joué dans son histoire cette nouvelle confession ? Pourquoi importe-t-il à Ignace de le rappeler ? Pour indiquer qu'il était alors à l'article de la mort ou pour souligner autre chose, dans un travail intérieur ? En tout cas, alors qu'il était considéré comme perdu, Ignace commence à se sentir mieux.

Pendant un peu plus de trente jours, il aura fait l'expérience de la douleur extrême, de l'épuisement, des nausées, de la fièvre, de la violence de la mort qui approche12. Que se passe-t-il en lui, quand la mort imminente opère son travail de tri, remet en cause l'évidence des priorités de sa vie passée, semble prendre le dessus sur sa vitalité et son désir de vivre ? Ou quand, ensuite, alité de longs mois, Ignace fait l'expérience de l'ennui et qu'il est habité par le désir de faire des exploits, un désir double – exploits pour la dame de ses rêves et exploits pour Dieu qui l'a sauvé de la mort ?

Et ainsi, devant Ignace, voici « la vie et la mort, le bonheur et le malheur, la bénédiction et la malédiction » (Dt 30, 15-20) et les bifurcations possibles sur le chemin de celui qui est désormais pèlerin vers Jérusalem. Ce n'est pas seulement l'indécision que le saint prend plaisir à mettre en scène, lors de la fameuse scène du Maure, mais aussi la bifurcation dans un itinéraire. Celle-ci le conduit à Manresa, au pied de Montserrat, et s'avère essentielle : Ignace veut éviter d'être reconnu sur la route principale par laquelle le nouveau roi, futur empereur, et sa suite passent13. Le Récit ne nous dit pas pourquoi le saint va rester neuf longs mois dans la petite ville. Ignace est déboussolé dans la conduite de sa vie, perdu dans ses scrupules, jusqu'à vouloir mourir, éprouvé dans ce lent passage de l'extérieur à l'intérieur, qu'il souligne à plusieurs reprises et qui suppose de renoncer à faire des exploits, même pour Dieu. Et il lui est donné de choisir la vie ! De plus en plus, c'est la boussole de la joie qui va le guider, avec l'intelligence progressive des mouvements intérieurs qui le traversent. L'obéissance progressive à la joie qui vient de Dieu conduit désormais Ignace14.

Voir toute chose nouvelle

À la rivière Cardoner, près de Manresa, Ignace connaît une illumination. Il perçoit de l'intérieur comment Dieu travaille en toute chose, en vue du Royaume, et comment tous les biens et tous les dons descendent d'en haut. Ce qu'il reçoit va le marquer pour toujours. Ignace tourne son regard vers le haut et comprend comment la Trinité ne cesse de créer le monde et de l'habiter, dans le Corps du Christ offert en partage en toute eucharistie. Ignace est pris, saisi, dans ce mouvement qui descend de Dieu vers le monde15. Le voici amené à entrer dans le mouvement d'offrande que le Christ fait de sa vie. Comment servir, avec le Christ, dans le monde ? Comment se mettre au service de la relation de Dieu au monde qu'il aime et veut sauver ? Même Jérusalem et la Terre sainte, qui étaient le grand et unique but de sa marche, se révèlent une impasse. Il ne peut y rester comme il l'avait projeté. Alors la question Quid agendum ? (« Que faire ? »), qui le travaillait depuis les jours de Loyola, trouve enfin une réponse définitive : aider les âmes.

L'expression « aider les âmes » apparaît très tôt sur le chemin d'Ignace et, de plus en plus, c'est par cette expression qu'il va caractériser l'appel de Dieu, cet appel qu'il a mis de longs mois à déchiffrer, accueillir, dans la nouveauté radicale qu'il représente et qui va désormais orienter sa vie16. Aider les âmes, aider autrui dans le combat qui est le sien, tel est le chemin de conversion d'Ignace et le chemin de sainteté qu'il ouvre à celles et ceux qui veulent, avec lui et à sa manière, servir le Christ. Il n'est pas de conversion qui ne s'accompagne du désir de changer de vie, de chercher et trouver la manière d'être et le lieu où désormais va s'incarner, de façon neuve, la suite du Christ.

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Les événements de la vie dans leur brutalité, tout comme les temps troublés que nous traversons en Église et dans la société, peuvent nous mettre à terre. Nous voici encouragés, après Ignace, à entrer dans un travail paradoxal, lent passage de l'extérieur vers l'intérieur, renoncement progressif à soi et sortie de soi, tandis que ce qui entrave et tire en arrière se défait en son temps. En nous laissant guider sur la route par la boussole de la joie, une joie qui vient de Dieu, dynamisme qui attire et entraîne, dans l'accueil d'une Parole et d'un Amour dignes de foi.

La conversion provoque toujours le choix de la vie – une vie avec et pour d'autres, une vie pour le Royaume. Et, toujours, elle oriente vers le Christ : « Qu'est-ce que j'ai fait pour le Christ, qu'est-ce que je fais pour le Christ, qu'est-ce que je veux faire pour le Christ ? » (Exercices spirituels, 53). Pour Ignace, et à sa suite, ce sera : aider les âmes. Le pape François l'a exprimé avec force au début de l'année ignatienne : « Ignace a échoué dans les rêves qu'il avait pour sa vie. Mais Dieu avait un plus grand rêve pour lui. Il s'agissait d'aider les âmes17. »

 
NOTE :
1 Pape François, « Lettre au peuple de Dieu », août 2018.
2 Ignace de Loyola, Récit du pèlerin, § 1, dans Écrits, Desclée de Brouwer, « Christus », 1991.
3 Christine Danel, dans Échos jésuites, n° 3, 2022, p. 18.
4 Anne-Marie Aitken, Paul Legavre, Paul Magnin et Anne Righini-Tapie, « Naissance en France d'une famille ignatienne », Christus, n° 213, janvier 2007, pp. 109-112.
5 Arturo Sosa, Lettre de présentation de l'année ignatienne, 27 septembre 2019.
6 François Boëdec, La Vie, 27 octobre 2021.
7 Patrick Goujon, Sylvie Robert, Tiziano Ferraroni et Philippe Endean, Ignace de Loyola : quelles conversions ? Médiasèvres, « Cahiers de spiritualité », n° 206, 2022.
8 Ibid., pp. 8 et 10.
9 Michel Kobik, Ignace de Loyola. Le pèlerinage intérieur, Fidélité, 2021 ; voir Christus, n° 276, octobre 2022, pp. 121-122.
10 Par exemple Alain Guillermou, Saint Ignace de Loyola et la Compagnie de Jésus, Seuil, 1960.
11 Enrique Garciá Hernán, Ignace de Loyola, biographie, Seuil, 2016.
12 François Sureau, Inigo, portrait, Gallimard, 2010.
13 E. Garciá Hernán, op. cit.
14 P. Legavre, « Discerner la joie », Christus, n° 258 HS, mai 2018, p. 133.
15 Sylvie Robert, Les chemins de Dieu avec Ignace de Loyola, Facultés jésuites, 2009.
16 S. Robert, « La leccion de Loyola », Cahiers de spiritualité, n° 206, 2022, p. 19.
17 Pape François, Message du 23 mai 2021.